Limp Bizkit va-t-il s'arrêter après la disparition de son bassiste ?
Limp Bizkit a perdu son bassiste Sam Rivers, à seulement 48 ans. Alors que les causes de sa mort viennent d'être révélées, le groupe de nu metal va-t-il continuer d'exister ?

Abaca
Limp Bizkit est endeuillé par la mort de son bassiste Sam Rivers, à seulement 48 ans. Si les causes de sa mort n'ont pas été révélées immédiatement, le musicien américain souffrait depuis des années d'une maladie du foie. Un récent article de TMZ en dit plus sur ses dernières heures : les urgences médicales du comté de Saint Johns, en Floride, ont été appelées pour venir en aide à « une personne en arrêt cardiaque qui ne répondait plus ». Le bureau du shérif a indiqué qu'il s'agissait d'un « décès assisté », c'est-à-dire que la victime était soignée par des médecins pour une maladie grave ou potentiellement mortelle.

En larmes, le chanteur du groupe Fred Durst a réagi à la mort de son compagnon de route : « C'est tellement tragique qu'il ne soit pas là en ce moment. J'ai versé des tonnes de litres de larmes depuis hier. Mais je me dis que Sam est une légende. Avec Limp Bizkit, nous vécu tellement de choses ».

"Dans un moment si particulier pour le groupe..."

La disparition brutale de Sam Rivers met-elle fin au groupe nu metal ultra populaire à la fin des années 1990 ? Au contraire ! Limp Bizkit remontera sur scène dès le 29 novembre pour un concert géant à Mexico City. C'est MusicVibe, l'organisateur de l'événement, qui a confirmé le show sur ses réseaux sociaux. « Dans un moment si particulier pour le groupe et ses fans, Limp Bizkit a décidé de maintenir son concert le 29 novembre. Ce soir-là, chaque riff et chaque cri de la foule va résonner en honneur du grand héritage que Sam a offert au nu metal, mais son énergie ne s'éteindra jamais » peut-on lire dans un communiqué publié sur Instagram.

Après cette date à Mexico City, Limp Bizkit continuera d'électriser les foules de Bogota, Buenos Aires, Santiago ou Lima, pour une tournée sud-américaine planifiée jusqu'au 20 décembre, avec ses hymnes "Nookie" ou "Break Stuff".


Par Théau BERTHELOT | Journaliste
Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.
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