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L'Impératrice sonne l'heure de l'été. Devenu l'un des espoirs français à l'étranger, le groupe électro-funk parisien vient de publier son troisième album "Pulsar". Emmené par les tubesques "Me Da Igual" et "Danza Marilu", ce disque contient tout ce qui fait le sel de l'univers musical du groupe, entre touches électroniques et funk vintage, et une grande inspiration du "Discovery" de Daft Punk. « Je me suis intéressée aux pulsars, bouleversée par l'idée même de ces pulsations d'étoiles mortes qui résonnent encore d'un bout à l'autre de l'univers. Cette dichotomie du son et de la lumière, je la retrouve souvent chez nous, humains imparfaits, dont la lumière s'est parfois éteinte mais dont les vibrations continuent jusqu'aux autres, du moins jusqu'à ceux qui, à défaut de voir, écoutent encore » atteste la chanteuse Flore Benguigui, inspirée par le spectacle "L'oeil nu" de Maud Blandel pour ce nouveau disque.

"La mélancolie laisse place à la poésie"

Bande-son de l'été, "Pulsar" est aussi le disque le plus collaboratif de L'Impératrice, qui a notamment fait appel au rappeur Erick The Architect, à la chanteuse italienne Fabiana Martone et à la popstar Maggie Rogers. « L'Impératrice est l'un de mes groupes préférés depuis quelques années, alors quand nous avons commencé à parler de travailler ensemble sur de la musique, j'ai sauté sur l'occasion de voyager à Paris et de créer avec eux » atteste la chanteuse américaine, posant sa voix de velours sur le titre "Any Way", qui ralentit le tempo : « La chanson est née naturellement et sans effort en un après-midi et je pense qu'elle représente un hybride parfait de ce que nous faisons tous les deux. Je suis si heureuse qu'elle soit sortie dans le monde ».



Dans le clip de "Any Way", réalisé par Zite et Leo, les sept musiciens jouent un groupe intergalactique débarquant sur Terre et essayant d'établir le contact avec Maggie Rogers de l'autre côté de la galaxie. « Les paroles de Maggie Rogers évoquent le spleen d'une relation longue distance. Ça nous a tout de suite fait penser à ces moments que les artistes vivent en tournée loin de chez eux » expliquent les deux metteurs en scène de la vidéo : « Inspirés par l'univers de l'album, on a poussé l'idée à son paroxysme (comme on aime souvent faire) en les imaginant coincés sur Terre en pleine tournée intergalactique. Et comme dans le morceau, la mélancolie laisse place à la poésie et L'Impératrice nous emmène vite dans les étoiles ». Après avoir rythmé We Love Green sous la pluie, le groupe poursuit sa série de dates estivales avant une grande tournée mondiale à l'automne, marquée par deux concerts complets à l'Olympia les 22 et 23 novembre.