Crédits photo : Abaca
On le sait, IAM est remonté contre le gouvernement. Depuis quelques mois, le groupe de rap marseillais multiplie les coups de gueule contre les diverses restrictions sanitaires, le pass sanitaire ou la vaccination. Des propos réitérés par Akhenaton peu de temps après que le rappeur a été testé positif au Covid-19 et hospitalisé. Et lorsque les jauges avaient été abaissées à 75%, les rappeurs avaient promis de maintenir leur tournée et de rembourser les tests antigéniques des spectateurs. Aujourd'hui, les auteurs de "Je danse le Mia" assurent dans les colonnes de Voici ne pas tous être vaccinés. C'est la raison pour laquelle le groupe a dû annuler ses concerts à l'étranger, dont un à Montréal. Mais alors, qui est vacciné dans la bande ? « On ne le dit jamais » précise Akhenaton : « Mais moi, je ne vais pas me faire vacciner alors que je suis immunisé ».
"Je n'ai aucune raison de leur faire confiance"
Le rappeur précise d'ailleurs ne pas être antivax mais plutôt « anti-ce-vax » : « Je ferais celui de l'Institut Pasteur si c'était possible. Je préfère écouter la société civile que les hommes politiques professionnels qui sont dans un star game d'arrivistes encore pires que les autres ! ». Il l'avoue d'ailleurs, son « soi-disant passage en réanimation a fait plus de bruit que nos albums ». Une chose qui « dérange » l'artiste phocéen : « Si j'avais dû être intubé, je m'y serais opposé. J'ai assez vécu ». De son côté, Shurik'n ajoute avoir peur de « ce qu'on va [lui] mettre dans le corps, quand ceux qui vont le [lui] mettre ne sont pas au courant de ce qu'ils font » : « Je n'ai aucune raison de leur faire confiance. Je ne vais pas mettre mon intégrité physique en jeu pour un concert au Canada ».
Il y a quelques mois, Akhenaton avait déjà déclaré dans "Télématin" ne pas vouloir faire ce « vaccin-là » : « Être antivax, il faut déjà avoir un vaccin et la loi européenne ne reconnaît pas cette thérapie-là comme étant un vaccin, c'est une thérapie hygiénique ». Il avait également poussé un coup de gueule contre le pass sanitaire, qu'il décrivait comme une mesure plus « politique » qu'autre chose.