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"J'ai existé sans son ombre" : le fils de Daniel Balavoine parle pour la première fois !
Daniel BalavoineVariete Francaise » Variété française
mardi 11 mars 2025 10:38
"J'ai existé sans son ombre" : le fils de Daniel Balavoine parle pour la première fois !
Jérémie, le fils de Daniel Balavoine, sort du silence pour la première fois. Dans une interview, l'auteur se confie sur le lourd héritage de son père et explique pourquoi il a longtemps eu du mal à écouter sa musique.
 Bestimage
Il s'exprime pour la toute première fois. Alors qu'il vient de publier son recueil de poésie "Schizoquelquechose", Jérémie Balavoine, le fils de Daniel Balavoine, vient d'accorder sa première interview à Clique TV, entouré d'un autre "fils de" : Victor Belmondo. Né en 1984, soit deux ans avant la mort de son père dans un accident d'hélicoptère, Jérémie Balavoine atteste que l'anonymat était une décision plus « simple » et « volontaire » : « La comparaison était plus justifiable. Pour défendre un propos, c'est un peu plus compliqué de venir sans raconter toute mon histoire en général ». Son célèbre père lui avait d'ailleurs dédié une chanson, "Dieu que c'est beau" en 1984, qui lui fait « toujours quelque chose » aujourd'hui : « D'une certaine manière, il est vraiment encore là ». Le player Dailymotion est en train de se charger...
"Sa musique, ce n'était pas mon style"Aujourd'hui âgé de 41 ans, l'auteur de poèmes dit pourtant avoir mis beaucoup de temps à écouter l'oeuvre culte de son père, traversée par les tubes "Sauver l'amour", "SOS d'un terrien en détresse" ou "Le chanteur". « En toute honnêteté, les chansons qu'il a écrite pour moi ou pour ma mère, je m'y suis très peu intéressé, j'ai mis beaucoup de temps à vraiment écouter ce qu'il a fait. C'était pas mon style quand j'étais plus jeune » indique-t-il : « Et il y a quelques années, en réécoutant, j'ai réécouté plus que sa voix, plus que les mots et je suis vraiment rentré dans tout ce qu'il avait apporté, la dimension sociale qu'il a pu prendre ». Pour Jérémie, sa plus grande force est d'avoir « réussi à exister sans l'ombre » écrasante de son père : « J'ai eu la chance de réaliser assez vite qu'il allait falloir que je me fasse un prénom si je voulais faire quelque chose ». En 2021, Joana, la fille de Daniel Balavoine, s'était elle aussi confiée sur sa relation avec son père, à l'occasion de la sortie de sa bande dessinée évoquant son addiction à la drogue. « Le message de Daniel Balavoine, c'était quand même la liberté. Alors si je n'ai pas connu cet homme, je pense l'aimer de tout mon coeur » exprimait celle qui était encore dans le ventre de sa mère lorsque le chanteur est décédé en janvier 1986. Podcast Addict, la fille de Balavoine raconte son combat
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