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ZAZIE • "AIR" (Édition complète le 17.11) + Single avec Vianney


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Il y a 1 heure, DaftVenom a dit :

Pour l'instant tournée sans fosse, plutôt déçu à ce niveau. Surtout sur des salles importantes comme les Arena de bordeaux et Aix.

Alors ok l'air cyclo était une période de déclin en terme de succès mais je me rappelle qu'à l'époque, la tournée qui était des zentih avait du mal à se remplir.

Là ça me paraît ambitieux pour certaines salles quand même, en attendant de savoir si on aura vraiment un investissement dans le côté technique comme ça a pu être évoqué.

 

Bon après comme d'hab mais il faut s'y faire, 75€ pour le mieux pour du Zazie je trouve ça cher, surtout que ça remplace les catégories fosses plus économiques.

 

Pour l'instant mitigé, même si bien sûr je ne doute pas du bon moment ?

 


Même constat oui.

Cyclo Tour avec la fosse vide c’était d’un triste.

 

Avec la capacité des salles, je me suis dis qu’elle allait peut-etre se lancer avec des danseurs sur scène comme on a pu le voir dernièrement sur Let It Shine.

Mais avec les places assises, j’en doute vivement…

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J’ai bien l’impression qu’on a l’image au complet là en effet.. 

Et ça me fait surtout peur car j’espérais qu’on ai un second -LP de 8 titres pour compléter ce petit projet.. Surtout que je l’ai entendu dire « Je peaufine mon album, et si je veux je peux rajouter encore 1 titre ou 2 », si elle s’est vraiment arrêtée à 8 titres, ça ça craint ! 
Je ne vois pas trop l’intérêt d’aller la voir dans de grandes salles, surtout qu’on sait qu’il n’y aura pas de décors de ouf. 
j’avais été la voir en 2011 à Rennes au Lib, et j’avais payé le carré Or à 65€. Ça reste dans les mêmes prix!
Mais les concerts assis me font ch.. 

 

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Salut tout le monde, 

Toujours une ambiance de folie ici ??

Encore des bonnes nouvelles, et c'est sûr, ce n'est pas fini ! (Des festivals, plus de dates, quelques titres surprises encore peut être).. ok la fosse c'est peut-être assis mais on se lèvera ! Et puis le public a pas mal vieilli quand même ??

Il y aura, je pense vraiment, une scénographie plus travaillée que sur ces dernières tournées. Quant aux prix je trouve normal qu'à l'heure où la musique est gratuite sur plein de plateformes les artistes puissent s'y retrouver avec les concerts. 

Hâte d'être au 2 décembre, j'aurais aimé aller à Antibes pour la première en juin ? grrrrrrrrrrrrrr 

Bon AirTour à tous ?? 

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Beaucoup de négativité ici, oui. Les gens ont le droit d'être déçus ceci dit. 


Mais si on prend un peu de recul, je trouve l'EP réussi (Gravité et Ca commence sont vraiment très chouettes). Je m'y retrouve un peu plus que sur Essentiel que je trouve très inégal et oubliable à part Speed et quelques perles dans l'album (On s'aima fort, Garde La Pose...). 

 

Sans compter qu'elle a promis un peu d'innovation pour la tournée, que sa voix semblait dans une bien meilleure condition ces dernières semaines (cf. Taratata), que quatre nouveaux morceaux arrivent la semaine prochaine, et probablement plus l'année prochaine... Il y aussi de quoi se réjouir non ? ;) 

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Le nouveau site est top je trouve : en gros, on doit cliquer sur sept objets se trouvant sur la pochette pour débloquer une thématique liéée à Aile-P (l'écriture, des anecdotes de tournée, sa relation avec son public...). Dans chaque thématique, on peut trouver soit du contenu audio (Zazie qui parle), des vidéos ou bien des images (on a la première version du texte de Let It Shine par exemple). C'est très sympa à faire, je vous encourage à y participer ! ? On a même droit à un quiz qui, si on trouve toutes les bonnes réponses, nous fait participer à un concours pour gagner un des objets de la pochette (l'ukulélé, le journal...).

 

Sinon, on y apprend que Couleur est le nouveau single de l'album. Co-composé avec Fambuena et Pilot bien avant le Covid. La première version de la chanson était un reggae. Lors de la séance de travail, Zazie était à la basse, a trouvé la mélodie de voix et a retravaillé la chanson. Elle a un côté ritournelle et le texte a un message universel.

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J'aime beaucoup son nouveau site et je pense que c'est ça qu'elle voulait garder secret quand on évoquait le visuel de l'EP au départ. Elle avait dit que tout sera dévoilé petit à petit au fil des mois. Ce site interactif est une manière créative et moderne de nous faire découvrir son nouveau projet. 

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Il y a de quoi se réjouir ! 
Elle a encore envie de tourner (et une grande tournée s’annonce), elle est dans une bonne vibe, l’album arrive dans une semaine, la promo s’annonce importante. Que demande le peuple ? Ok les places assises dans les Zénith, il y a mieux oui. ^^

 

Et super nouvelle aussi pour le nouveau single, en espérant le clip pour la sortie de l’album ! Son équipe fait un super taf je trouve. 

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Une place ensoleillée de fin d'automne, dans un quartier parisien vivant et chaleureux, à son image, c'est là que Zazie nous parle d'Aile-P, son nouvel album au titre qui en dit long sur son – et sur notre – besoin de légèreté pour lutter contre la gravité. La chanteuse n'est toujours pas zen, certes, mais elle est bien décidée à nous tendre la main avec espoir, afin de « voler dans les plumes » d'un monde pesant.

 

Pourquoi un disque avec seulement huit morceaux ?

Ça ne veut pas dire que l'on va s'arrêter là, il y aura peut-être une suite… Il y a déjà eu quatre nouveaux titres en septembre. Comme cela fait moins de chansons que sur un format plus traditionnel, mon Aile-P est plus facile à sortir rapidement. J'aimerais ne plus avoir à attendre trois ou quatre ans pour que des chansons paraissent.

 

« La gravité, on peut l'éviter », « Humanité, lève-toi ! »… Quel but derrière ces paroles revigorantes ?

Ce sont des mantras personnels comme l'était déjà Zen. Bien sûr, je m'inscris dans une société, je la vis comme tout le monde, même si c'est d'une manière plus gracieuse parce qu'économiquement je n'ai aucun souci, mais je la vois.

Pendant le confinement, je continuais à jouer de la musique et je trouvais tout nul. Sans doute parce que j'étais dans une écriture post-traumatique. J'ai passé des journées, avec délectation, avec un cerveau de fourmi, à regarder Game of Thrones. J'allais du canapé au frigo pour grignoter. J'ai accepté d'être triste parfois et comme je n'avais ni promo ni télé, je n'étais pas obligée de me laver les cheveux ni de faire la tête de la fille qui va bien. J'ai accepté que le monde ne nous aille pas. Or je n'ai vraiment pas eu envie de composer un album post-trauma. Je suis donc allée chercher ce qui pouvait chez moi être moins triste, moins obscur, ce qui pouvait avoir du sens, avec une volonté d'honnêteté.

Souhaitiez-vous de la légèreté ?

On a besoin de tout : de chansons légères, de chansons exutoires, de divertissement, de diversion… Je suis comme mes chansons. Ce serait impossible de continuer si je ne partais pas de cette sincérité-là. Même si les gens n'aiment pas, je ne le prends pas personnellement, il y en a qui n'ont pas envie de psychanalyser le monde à ce point, et ça me va. C'est ça, la chanson populaire. Comme le dit Alain Souchon, c'est « lancer des balles pour que quelqu'un les attrape ».

J'essaie de parler aux autres et pas seulement à moi.

Vous creusez la même veine, celle de témoigner du moment présent ?

On peut aimer l'abstraction et la poésie, mais j'adore partir de la réalité, car je pense que pour viser l'espoir, il est inté-ressant de passer par le réalisme. Ecrire, c'est s'interroger, analyser, observer la société et non juger. Pour bien la restituer aux gens, j'ai la musique qui adoucit le propos, et je réécris sans cesse jusqu'au moment où j'ai l'impression que je le dis avec tendresse. Y arriver passe par se moquer de moi-même. Ce qui me sauve, c'est l'humour. « Souris puisque c'est grave », c'est déjà ce que chantait Alain Chamfort. Mais j'ai conscience d'être dans une situation qui me permet d'envisager les choses ainsi. Pourtant, une société ne peut pas être heureuse s'il y a des ultrariches et des ultrapauvres. Puisque nous, artistes, sommes devenus cette grosse vitrine du monde, malgré nous, autant essayer de se mettre au service d'associations comme Les Restos du cœur, par exemple, qui mettent du sens pour moi et pour les gens. J'ai foi en l'humanité. Je suis bien obligée.

D'où vient votre façon d'envisager la vie ?

De l'enfance. J'ai eu la chance d'avoir une éducation fondée sur la politesse et l'élégance de s'adresser aux autres sans trop les heurter. En même temps, je suis née dans une famille parfois un peu dysfonctionnelle. J'allais donc déjà chercher un modèle ailleurs, y compris dans l'imaginaire.

Je suis une grande rêveuse, une grande romanesque, et mon moyen d'expression a été la musique. J'ai eu les armes pour pouvoir inventer, imaginer un monde rêvé. Qui a dit que la réalité était plus intéressante que nos rêveries ?

Nous sommes des utopistes. Souvent, lors de dîners entre amis, on commence nos phrases par des « Et si on… », dont on ne fera rien la plupart du temps, mais ce n'est pas grave, le moment est chouette et nous fait du bien.

Il faut accepter d'être parfaitement imparfaits.

Votre chanson « Ça commence » brosse un portrait inattendu de la vie en tournée...

Les concerts sont des instants denses, formidables, mais quand une tournée se termine, je suis contente aussi, car, physiquement, c'est compliqué, il faut faire attention à soi, se lâcher sur scène, mais se contrôler avant et après. Comme je suis obligée de m'imposer le silence pour reposer ma voix, avec mes musiciens qui, eux, peuvent aller boire un verre, on s'envoie des textos, car je ne peux pas dormir avant 3 heures du matin, tant après une scène, on est naturellement « shooté » à la dopamine et à l'adrénaline. Bien sûr, ma chanson n'est pas une complainte. En même temps, c'est formidable, car la tournée est une colonie de vacances pour adultes et l'on recommencera cette vie-là dès l'été 2023.

Comment est né l'étonnant titre « Gilles » ?

Depuis longtemps, je voulais écrire des paroles avec des tas de gros mots, comme une gamine, un garnement. C'est mon côté profondément immature et enfantin, que je chéris. Mais il fallait quand même y mettre du sens.

Comme dans le syndrome de Gilles de La Tourette, une situation de stress peut nous rendre grossier. Sur mon scooter, parfois, j'ai un côté poissonnière, ou bien quand je regarde le journal télévisé… Pour la chanson, je suis partie de là et j'ai imaginé une personne plutôt bien élevée qui va sortir des insanités parce que des gens provoquent ça en elle. Cela me permet de donner mon avis tout en y ajoutant du second degré. On pourrait dire que Gilles est la version un peu plus « vénère » de Tout le monde il est beau, mais elle est conforme à la société, qui l'est aussi un peu plus.

Pour y échapper, avez-vous quitté Paris ?

J'ai la chance d'avoir trouvé une maison sur une pointe bretonne. J'y vais de temps en temps. J'ai installé mon piano devant une fenêtre. Cela peut être dangereux, car j'ai l'impression qu'à chaque fois que je compose c'est super. Or ce qui l'est, c'est le paysage que j'ai sous les yeux ! Pas ce que je fais.

Vous vous affichez avec vos cheveux blancs, provoquant beaucoup de réactions...

Aux gens qui ont dit : « Oh ! la vache, elle a pris un coup de vieux », je le confirme : si l'on enlève le côté péjoratif de la phrase, mécaniquement, ils ont raison. Car oui, en quatre ans, on prend un coup de vieux. Entre 18 et 25 ans, on prend un coup de grand, un coup de beau, mais, à partir d'un certain âge, clairement, on prend un coup de vieux. Moi, je ne m'estime pas trop foutue, peut-être même plus libre, mais c'est du travail, surtout dans une société qui pense que l'on est fichue à 35 ans.

« Je suis une grande rêveuse, et mon moyen d'expression a été la musique »

Comme toutes les femmes, je subis ce qu'elle dit sur notre obsolescence. Avant, je pouvais facilement lever le bras et là, ça coince parfois, mais je ne tiens pas à faire partie de la tribu des « T'as mal où ? » tout de suite. Malgré tout, c'est source de frustration, de colère, mais c'est aussi intéressant, car on est obligé de s'apprécier pour ce qui est et non pour ce qui était, sans nostalgie ni jeunisme, ni cinquante-deux chirurgies esthétiques. Vieillir n'est pas drôle, mais ce n'est pas grave.

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  • Marceau changed the title to ZAZIE • "AIR" (Édition complète le 17.11) + Single avec Vianney
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