Crédits photo : Pochette du single
C'était l'un des candidats phares de la saison 10 de "The Voice", finalement remportée par Marghe le 15 mai dernier. Impressionnant Marc Lavoine, seul coach à s'être retourné lors de son audition à l'aveugle sur "Chemin de traverse" de Grand Corps Malade, le jeune talent de 21 ans a ensuite bouleversé le jury, et notamment Vianney aux larmes, en interprétant un slam sur l'avortement qu'il a lui-même écrit. Depuis, Tarik a fait un joli parcours dans l'émission, voyant son destin s'arrêter au niveau des Cross Battles face à The Vivi. Mais l'éviction du rappeur, renvoyé après l'exhumation d'anciens tweets problématiques, ont permis au candidat d'être repêché par la production et de continuer l'aventure pour se hisser jusqu'aux demi-finales. « Je n'étais pas bien sûr de vouloir revenir parce que j'étais content de mon parcours dans l'aventure. Je ne savais pas si je le méritais vraiment. Mais bon, est-ce qu'une demi-finale de "The Voice" ça se refuse ? Je ne crois pas, surtout qu'en ce moment il n'y a pas vraiment de scène » a-t-il indiqué sur LCI.

"Mon fils, ne m'en veux pas, mais je vais devoir t'avorter"

Fraichement signé chez Universal Music, Tarik ne perd pas de temps et dévoile ce vendredi sa première chanson. Et comme un clin d'oeil à l'émission qui l'a propulsé, le chanteur mise sur "Mon chéri", son slam sur l'avortement qui avait donc marqué le jury. Dans une version complète de deux minutes et accompagnée d'une vidéo en noir et blanc, Tarik déclame son texte accompagné de quelques notes de piano : « J'aurais tellement aimé, que tu écoutes mes paroles / Je sens maintenant mon chagrin qui dans mon corps foisonne / Mon fils je te regarde mais doucement tu disparais / Alors je m'accroche à toi et au rêve que tu étais / Car oui tu n'es pas né et je ne te verrai jamais / Mon fils, ne m'en veux pas, mais je vais devoir t'avorter ».

Découvrez "Mon chéri" de Tarik :


Dans les colonnes de Télé Star, le chanteur de 21 ans a expliqué qu'il souhaitait « faire passer des messages forts » dans sa musique, d'où ce sujet difficile de l'avortement : « Je voulais que chacun comprenne cette douleur. (...) J'ai eu une enfance merveilleuse et je n'ai jamais eu de problèmes particuliers. C'est pour ça que j'aime parler de choses qui sont dures pour certains. J'aime me mettre à la place des autres. C'est important, encore plus aujourd'hui, qu'on soit dans l'empathie et dans la tolérance ». Un premier single qui, on l'espère, sera le premier d'une longue carrière.