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Le carton phénoménal de la chanson "Tu m'oublieras" a fait mentir Larusso. 24 ans après avoir squatté les ondes et donné naissance à cet hymne générationnel, propulsé numéro un des ventes en France et arraché à plus de 2 millions d'exemplaires, l'artiste au tempérament de feu reste encore « émerveillée » par le destin de son tube emblématique, adapté d'un titre de Régine des années 1980. « C'est incroyable quand on connaît l'histoire de "Tu m'oublieras", qui n'était pas du tout une chanson aimée, de ma part, pour commencer, ensuite de la part des médias et des gens du métier. Et finalement, 20 ans après elle est toujours là. Elle est dans chaque fête. Je suis très fière de la porter, à bout de bras parfois, mais c'est bouleversant » explique la chanteuse, actuellement à l'affiche de la tournée "Back To Basic 2000", dans les pages de Voici.

"Il faut de la place pour tout le monde"

Et on aurait tort de résumer Larusso à ce seul succès. L'an dernier, l'artiste de 42 ans, qui a assuré les premières parties de Johnny Hallyday et collaboré avec Cypress Hill durant sa carrière, a prouvé toute l'étendue de son talent en remportant la saison 2 de "Mask Singer" sous le costume du Manchot, avant de publier sa reprise de "Tous les cris les SOS" en single. « Lorsqu'on ne nous voit pas face caméra, on continue, on fait beaucoup de choses. On fait des concerts, on va en studio, on crée de la musique. Il faut de la place pour tout le monde, on ne peut pas squatter constamment le devant de la scène. Donc, ne pensez pas que parce que vous ne voyez plus un artiste, il ne fait plus rien » aimerait-elle faire comprendre au public.

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Et justement, depuis quelques semaines, Larusso présente au public une nouvelle facette de sa personnalité avec "Salama", un morceau que la chanteuse, influencée par ses originaires marocaines, a pensé comme un « hymne pour la paix » de circonstance avec l'actualité marquée par la guerre en Ukraine. Elle y mêle rap et chante pour la première fois, afin de dénoncer les injustices de notre époque comme le racisme et le manque de tolérance. « Ils nous ont mis dans la précarité, nous on se battra et même alités / Toutes vos guerres, qui me rappellent, à quel point l'homme manque d'humanité » lance Larusso sur un premier couplet incisif orienté hip-hop, avant de chanter avec douceur sur le refrain : « Nous on a besoin d'écrire pour exister / Nous on chante les détails de nos vies / On veut vivre et pas mourir asphyxiés / Trop de faux, d'hypocrites nous salissent / Ils veulent conquérir le monde et briller / Nous on veut juste éduquer nos fils / Seulement le Tout-Puissant on doit prier / Ils veulent régner donc ils nous divisent ». Et l'artiste de réclamer « un drapeau blanc pour la paix »





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