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La renaissance artistique de Kesha se poursuit. Il y a deux ans, la chanteuse américaine exorcisait ses blessures dans l'album "Rainbow", construit dans la douleur des épreuves personnelles qu'elle a traversées suite à son procès contre Dr. Luke, le producteur de ses plus grands tubes qu'elle accuse de viol et à qui elle est contractuellement liée. Influencé par la country, à l'image des singles "Praying" et "Learn To Let Go", le projet s'était classé numéro un des ventes des Etats-Unis. De quoi rassurer l'artiste de 32 ans, qui se révélait aux yeux du monde entier il y a 10 ans avec le hit planétaire "Tik Tok". Apaisée et prête à tirer un trait sur son passé, Kesha reviendra le 10 janvier 2020 avec un quatrième album baptisé "High Road".

"J'ai gagné le droit d'être heureuse"

Et à l'image du titre "Raising Hell", celui-ci sera pop et lumineux ! « J'ai retrouvé mon amour pour la vie » assure la chanteuse, qui a réservé à l'animateur superstar Jimmy Kimmel la primeur du premier live de son nouveau single cette semaine dans son émission sur ABC. Comme dans son clip loufoque, Kesha endosse le rôle d'une prêtresse gospel pour promettre de meilleurs lendemains, entourée de danseurs en crop tops rose. Le rappeur queer Big Freedia l'a rejoint alors pour un pur moment d'euphorie. Qu'il est bon de la retrouver !

Regardez Kesha chanter "Raising Hell" chez Jimmy Kimmel :



Dans les colonnes de Rolling Stone, Kesha explique comment une conversation avec son frère a changé la direction de l'album, au départ prévu pour être un « disque de country psychédélique ». « Il m'a demandé : "Pourquoi tu n'écrit pas des chansons pop ? Tu es douée pour ça, et tu adores". C'était comme si je ne m'autorisais plus le droit d'être heureuse et d'écrire des chansons heureuses. "My Own Dance" a été le premier titre pop que j'ai écrit. Et je me suis rendue compte que c'était super fun. Pourquoi je m'empêcherais de me faire plaisir ? Cette chanson et cette discussion avec mon frère m'ont mise sur le chemin de ce qui a probablement été le plus grand bonheur de toute ma vie » analyse-t-elle.

Kesha finira par écrire 54 nouveaux morceaux pour l'album "High Road", qui contiendra notamment un duo avec... Ke$ha, son ancien alter ego. Une libération : « Je suis passée par des choses que n'étaient guère plaisantes et tout le monde les connaît. Je me sentais un peu coupable de faire des titres dansants, des chansons qui partent de faire la fête et se bourrer la gueule avec des amis. J'ai réalisé que je n'étais pas obligée de vivre dans l'obscurité pour toujours (...) J'ai gagné le droit d'être heureuse. Et avec de la chance, ça inspirera des gens. Je suis une survivante mais ça ne veut pas dire que je dois être définie par ce que j'ai vécu pour le restant de mes jours ».