Crédits photo : DR
La rentrée est synonyme de belles surprises pour Indochine. Samedi dernier, le groupe a donné un concert gratuit sur la Grand-Place de Bruxelles. Annoncé seulement quelques jours auparavant, l'événement, pour lequel 6.000 places ont été mises à disposition du public, a affiché complet en 20 minutes. Et samedi soir, jour de l'anniversaire du guitariste Oli de Sat, le groupe a délivré un set de 1h30, enchainant ses plus grands tubes comme "3e sexe", "J'ai demandé à la lune", "Trois nuits par semaine" ou les plus récents "Station 13" et "Nos célébrations". Et d'autres surprises sont également à prévoir. En effet, depuis plusieurs jours, Nicola Sirkis et ses acolytes ont donné rendez-vous aux fans ce mercredi 29 septembre à 18 heures sur YouTube. Une date symbolique puisqu'elle marque les 40 ans jour pour jour du premier concert d'Indochine, donné en 1981 dans le club Rose Bonbon à Paris.

Un concert et une séance de questions-réponses

Si cette annonce était jusqu'ici entourée de mystère, Indochine annonce qu'il donnera demain un concert gratuit en livestream à partir de 18 heures sur le lien YouTube mis à disposition des fans. Suite à cela, Nicola Sirkis et Oli de Sat répondront aux questions du public à l'occasion d'une afterparty à partir de 19h30. L'occasion d'en savoir peut-être un peu plus sur les détails du "Central Tour", dont un aperçu de la scène centrale a été dévoilé dans un teaser, mais aussi du prochain album, que le groupe a commencé à enregistrer à Bruxelles. Quatre ans après l'imposant succès de "13", vendu à plus de 500.000 exemplaires, Indochine a profité du report de sa tournée à l'été 2022 pour confectionner ses nouvelles chansons : « Chaque album est un nouveau départ, on remet le groupe à zéro. On sait où on va aller, entre Londres et Bruxelles, et on sortira ce qui en sortira. Mais ce qu'on sort, c'est ce qu'on aime nous. On va essayer d'écrire avec un oeil sur la guitare, un autre sur la bagarre ».

Toutefois, le leader d'Indochine avait récemment déclaré lors d'une conférence de presse ne pas être à l'aise avec l'idée d'un livestream : « Les concerts en ligne, c'est difficile pour nous, parce que c'est faire de la télé. On n'est pas très bon pour ça. Et si c'est vraiment ça l'avenir, je pense que j'arrête définitivement de me produire. Ce n'est pas mon truc, parce qu'un concert filmé perd sa magie. Sans le public, on est nul ! ».