Crédits photo : DR. / Warner
Après la tempête déclenchée par la sortie de son premier album éponyme, Birdy fait sa rentrée des classes pour nous raconter son quotidien d'adolescente-star. En un an et demi seulement, bien aidée par une voix touchante et puissante, et une panoplie de reprises savamment réorchestrées avec une dose de mélancolie ("Skinny Love", "People Help the People"), la Britannique s'est imposée dans les charts français et affiche 330.000 ventes au compteur pour "Birdy" !

Elle est de retour cette semaine avec son deuxième album "Fire Within", uniquement composé de chansons originales cette fois-ci, cherchant donc à relever un nouveau défi, celui de séduire tout autant en nous faisant découvrir son univers, dont elle avait simplement ouvert les portes jusqu'ici. D'autant qu'elle signe ou co-signe la totalité de ses onze nouvelles chansons, de son vrai nom Jasmine van den Bogarde. Epaulée par Fraser T. Smith, Dan Wilson, Kid Harpoon et Ryan Tedder (OneRepublic), Birdy se livre sur ses craintes, sa peur de décevoir, la distance qui peut séparer les êtres qui s'aiment, toujours dans ce registre mélancolique qui sied parfaitement à son empreinte vocale, mais sait aussi se montrer plus lumineuse lorsqu'elle évoque le voyage et sa récente notoriété.

Ecoutez notre chronique audio de l'album "Fire Within" de Birdy :



Bien évidemment, le piano demeure l'un des instruments majeurs sur les nouvelles ballades de Birdy. On n'imaginait pas le clavier disparaître totalement de ses compositions, même s'il faut admettre qu'il n'est plus toujours prépondérant, s'effaçant parfois devant de tambourinantes percussions, comme sur "Light Me Up", notre coup de cœur. Résolument plus pop, "Fire Within" fait également la part belle aux guitares, comme sur "Wings", premier single redoutablement efficace qui réunit à lui seul ce que l'on retrouve sur l'ensemble des autres morceaux. Globalement, Birdy reprend la même recette à l'origine de son succès l'an dernier, sans pour autant se répéter. Même si ce deuxième album souffre parfois de quelques longueurs, on ne peut que tirer notre chapeau face au travail accompli, à seulement 17 ans...