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BEYONCÉ ACT II COWBOY CARTER (29 MARS 2024) : TEXAS HOLD EM/16 CARRIAGES


Messages recommandés

C'est officiel, cowboy carter >>>>>>>>>>>Renaissance. Plus profond et personnel, on a des meilleurs textes, plus organique au niveau des instrus, voix plus versatille et percutante. 

Renaissance était une bombe sur le moment, ça donne envie de bouger et c'est très bien produit avec pleins de références mais c'est moins mélodieux. 

 

Dans tous les cas, la trilogie que Beyonce est entrain de faire va devenir un moment important dans sa carrière, certainement son sommet artistique comme le peak ray of light/Music/American life de Madonna. 

 

Pour l'act 3, on mise sur du rock (même si je veux un retour du rnb) ? 

 

Comme MJ, Beyoncé a très vite eu envie d'explorer d'autres musiques que le Rnb et la soul, consciente des difficultés d'acceptation dans sa fan base, elle a du prendre du temps avant de sortir de sa zone de confort. Et maintenant il faut que ça cesse, on doit plus réduire un genre musical à une couleur de peau ou aux origines. 

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il y a 16 minutes, M𝔲𝔰𝔥𝔲 a dit :

Each song is its own version of a reimagined Western film. She took inspiration from films like "Five Fingers For Marseilles," "Urban Cowboy," "The Hateful Eight, "Space Cowboys," "The Harder They Fall" and "Killers of the Flower Moon," often having the films playing on a screen during the recording process.

 

Je trouve effectivement que quelques titres sonnent assez BO de films Western/Western Spaghetti, ils font un peu parodiques mais sont très expressifs. Un peu comme une BO Western kitsch.

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D’après le site Genius, Taylor Swift est creditée pour les Background vocals sur le titre BODYGUARD

 

C’est vrai qu’il y a un leger coté Fearless sur ce titre, je ne suis pas etonné que Bey ait fait appel à Swift. Dommage que ce ne soit pas une vraie collab du coup 

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L'album est classieux et bien produit. Clairement je me fais chier dans l'ensemble et je ne l'écouterai plus jamais d'une traite mais petits bouts par petits bouts pour extraire les meilleurs titres, on sent qu'il y en a des bons (AMERIICAN REQUIEM, TEXAS HOLD 'EM, BODYGUARD, DAUGHTER, YAYA... ) mais rien qui ne m'explose à la gueule comme un Drunk In Love ou un Alien Superstar évidemment. Je ne suis pas la cible.

Par contre elle a ses chances pour les Grammy et c'est bien l'objectif du projet.

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il y a 4 minutes, COZY a dit :

D’après le site Genius, Taylor Swift est creditée pour les Background vocals sur le titre BODYGUARD

 

C’est vrai qu’il y a un leger coté Fearless sur ce titre, je ne suis pas etonné que Bey ait fait appel à Swift. Dommage que ce ne soit pas une vraie collab du coup 

 

Je lui trouve plutôt un côté plus no body, no crime perso. J'essaye d'écouter avec attention pour entendre Taylor mais je n'entends que Beyoncé (et quand on sait comme elle aime faire tous les choeurs de ses propres titres). Peut-être sur les Aaaah de temps en temps après les Ouh Oui Ouh, mais c'est tout.

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Elle a bien fait de sortir les 2 derniers albums dans cet ordre car la curiosité pour Cowboy est plus forte grâce à l'euphorie qu'a drainé Renaissance.

En dehors des interludes / short tracks que je trouve trop nombreuses, l'album est très fort, on dirait déjà un classique.

J'apprécie la diversité de travail sur les voix, les instruments, etc. 

Tellement envie de l'écouter en plein été dans ma Cadillac décapotable en fumant clope sur clope.

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Je ne retiens pas grand chose à la première écoute, c’est un peu confus et pas très mélodieux, il va falloir que je l’écoute plus en profondeur mais c’est vrai qu’à priori il rebute un peu. To be continued…

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J'écoute tranquillement l'album par rapport à vous il me faut du temps pour avoir un avis.

J'aime bien cependant la première partie de l'album pour le moment.

Il y a j'ai l'impression beaucoup de balades, et c'est pas facile à digérer.

 

Pour le reste je trouve qu'elle a une carrière exemplaire elle change de style et n'a pas peur de dérouter ses fans. C'est une prise de risque.

 

Je pense qu'elle va facilement avoir l'album de l'année surtout qu'il y a aucune sortie cette année (sauf TS).

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C'est quand même hyper confus au niveau de la sortie physique.

J'ai lu sur ATRL que des fans avaient reçu un mail concernant l'envoi de leur vinyle commandé sur son site officiel. Cette date du 12 Avril est étonnante, d'autant que c'est indiqué uniquement sur Amazon.com. Sur le store FR, les CDs et vinyles sont indiqués en "actuellement indisponibles".

Quid des pochettes vinyles également ? La photo où elle est à poil n'était pas supposée être temporaire ? Celle avec le cheval ne servirait d'illustration que pour les plateformes de téléchargements et streaming ? Je suis un peu perdu. :unsure: 

 

En tout cas, la photo imprimée sur le CD est superbe : 

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cowboycd.png

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Critique Independent:

5/5

https://www.independent.co.uk/arts-entertainment/music/reviews/beyonce-cowboy-carter-album-country-review-b2520535.html

 

Citation

 

Critique de Beyoncé, Cowboy Carter : Ses mains sont aux commandes de tous les tropes de la musique country


"Il est maintenant temps d'affronter le vent", crie Beyoncé au début de son huitième album à couper le souffle, Cowboy Carter. C'est un disque qui lance un lasso autour du cou de la musique country et la promène dans le désert pour une bonne diffusion. C'est la mission passionnante de Beyoncé : prendre la place des femmes noires dans un genre historiquement dominé par les hommes blancs. À travers 27 titres, presque tous avec des mélodies musclées et convaincantes, elle fouette et hennit à travers toutes les formes imaginables de country classique et moderne, enchaînant des éléments d'opéra, de rock et de hip-hop à son caprice virtuose et imposant.


Déjà, l'irrésistible chaps-slapper de « Texas Hold 'Em » a fait d'elle la première femme noire à figurer en tête du classement country. Cowboy Carter continue de distribuer des as. Il s'ouvre sur le vœu solennel de « American Requiem », un morceau qui ramène les auditeurs au moment où Beyoncé s'est sentie poussée à prendre cette position vêtue de stetson. Lorsque la star texane nous rappelle avoir essayé de chanter sur « bavardage dans la pièce », elle fait référence à la réaction raciste et sexiste qu'elle a subie lors de son apparition aux Country Music Awards 2016, où elle s'est produite avec le trio country The Chicks.


Le groupe entièrement féminin sait ce que signifie être « annulé » par l’industrie de la musique country ; elles ont subi une réaction violente pour avoir critiqué la guerre de George Bush en Irak en 2003. Ce fut un moment qui a laissé les artistes country féminines se sentir politiquement bâillonnées et incapables d'exprimer leurs opinions, de peur d'être elles-mêmes (dans l'argot de Nashville) « poussées », de sorte que même des légendes féminines établies du genre, telles que Dolly Parton et Shania Twain, ont suivi la ligne.


Parce que je n'ai pas encore vu de critiques donnant les statistiques de Beyoncé ici, je vais en laisser quelques-unes ici. Lorsque Patsy Cline (la première femme à porter des pantalons sur le grand Old Oprey) est apparue dans les charts country au milieu des années 1950, les « chanteuses » ont obtenu environ 13 pour cent de l'antenne sur les radios country, qui avaient pour politique de ne pas jouer, a déclaré : « chanteuses » dos à dos.


Aujourd’hui, le pourcentage est scandaleusement le même. Les années 2010 ont également vu l’essor du « bro-country », qui mélange des éléments de musique électronique et de hip-hop avec de la country classique. Steve Earle l'appelait « du hip-hop pour les gens qui ont peur des Noirs ». La misogynie enracinée du genre a été signalée par des artistes country plus âgés, notamment Kenny Chesney, qui a noté que « au cours des dernières années, il semble que chaque fois que quelqu'un chante sur une femme, elle est en jean coupé, en train de boire et sur un hayon… ils objectifient. qu’ils s’en foutent. Une étude menée par des chercheurs de l’Université d’État du Mississippi a révélé que la musique country de 2000 « célébrait la blancheur bien plus souvent que dans les années 1980 et 1990 » avec davantage de mentions de « cheveux roux ou blonds, de taches de rousseur, d’yeux bleus et de peau bronzée ». et aucune augmentation des mentions de caractéristiques plus racialement ambiguës, telles que les yeux bruns.


Beyoncé drives a coach and horses through all this by owning every country trope, from the haunting murder ballad “Daughter” (on which she laments the blood on her designer couture) through to the Marlboro Man she straddles “like a mechanical bull” on the terrifically fierce “Sweet Honey Buckin’”. On the bonkers “Ya Ya”, she tells us she’s above “petty” prejudice because she’s “a clever girl”. A boast she then backs up by spinning a sample of Nancy Sinatra’s “These Boots are Made for Walking” into quotes from The Beach Boys’ “Good Vibrations”, staking her family’s claim to life in America and calling on her ladies to “pop it, jerk it, let loose” to a funky country soul groove. She brings in the too-often forgotten Black country star Linda Martell (whose terrific 1970 album Colour Me Country deserves digging out).


In over 80 minutes of music, there are some snaggers and some growers. I was disappointed by “Levii’s Jeans”, her hotly anticipated duet with Post Malone, which doesn’t quite spark the chemistry its figure-hugging lyrics seek. But I was tickled by the dive-bar funk and helium-high vocals of “Oh Louisiana”, and the river baptism harmonies of “Alligator Tears”. My money’s on the 1970s AM rock of “Bodyguard” to sneak up on fans, with an ease to Beyoncé’s delivery and a closing guitar solo that the guitar solo that recalls the warm scent of colitas in the air.


Her version of Paul McCartney’s “Blackbird” is a faithful one, but she shows her teeth on a cover of Dolly Parton’s “Jolene”. The track is introduced by Parton herself, who tells “Honey Bee” that her reference to love rival “Becky with the good hair” reminded her of the threat she faced from her auburn haired seductress back in the day. But where Parton once “begged” her competitor to back off, Beyoncé “warns” her with menaces.


Through the years, women of country music have sung about the trials of marriage and motherhood: Beyoncé taps deep into this tradition by defending her 20-year union with Jay-Z on “Jolene” and, on the reckless “Flamenco”, presenting the couple as a team as she passes him a gun. She swaps her hubby out to ride shotgun with gal-pal Miley Cyrus on “Most Wanted”. Cyrus assured rasp makes for a powerful contrast with Beyonce’s fluid runs.


Throughout it all, Beyoncé’s hands are confidently and charismatically on the reins. The righteous zeal of her mission, and the giddy range of sonic adventuring, repeatedly gave me chills I haven’t felt since the release of Lemonade. Back then she was fighting for her marriage. Now she’s fighting for a major culture shift. Throughout, she seeks to build bridges with the working men of the South, acknowledging their economic struggles.


Elle se joint à eux pour agiter leurs drapeaux rouges, blancs et bleus. Sur « Amen » plus proche, la riche diva tend la main : « Je te vois souffrir, je te vois souffrir énormément. » L'histoire de l'Amérique doit être mise à nu, affirme-t-elle : « Les statues qu'ils ont faites étaient belles/Mais c'étaient des mensonges de pierre. » Elle termine par un appel à l'unité : "Nous serons ceux/Américains/Ces vieilles idées/Sont enterrés ici."


Cela nous rappelle que la musique country a toujours été axée sur « trois accords et la vérité ». La vérité de Beyoncé brille ici avec la force féroce du soleil texan. Chapeau de cowboy.

 

 

The Times UK (article payant) 4/5

https://www.thetimes.co.uk/article/beyonce-cowboy-carter-review-a-slick-and-starry-western-epic-dpk3sw33z

 

Le Télégraphe (article payant) 5/5

https://www.telegraph.co.uk/music/what-to-listen-to/beyonc-cowboy-carter-review/

 

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