Aller au contenu

Mylène Farmer - Discographie (2023)


Aerial

Mylène et vous ?  

55 membres ont voté

  1. 1. Votre lead single préféré ?

    • Maman A Tort
      0
    • Sans Contrefaçon
    • Désenchantée
    • XXL
    • L'Âme-Stram-Gram
    • Fuck Them All!
    • Dégénération
    • Oui Mais ... Non
    • À L'Ombre
    • Stolen Car
      0
    • Rolling Stone
      0
    • À Tout Jamais
  2. 2. Votre album préféré ?

    • Cendres De Lune
    • Ainsi Soit-Je ...
    • L'Autre
    • Anamorphosée
    • Innamoramento
    • Avant Que L'Ombre ...
    • Point De Suture
      0
    • Bleu Noir
    • Monkey Me
      0
    • Interstellaires
    • Désobéissance
      0
    • L'Emprise
      0
  3. 3. Votre concert préféré ?

    • En Concert 89
    • Live À Bercy 96
    • Mylenium Tour 99
    • Avant Que L'Ombre ... A Bercy 06
    • Tour 2009
    • Timeless 2013
    • Live 2019
    • Nevermore 23-24


Messages recommandés

Très agréable, cette petite interview. J'aime sa voix, sa façon de répondre, son air coquin. Paradoxal au fond de voir qu'elle était beaucoup plus à l'aise aux débuts de sa carrière que dans des interviews un peu plus récentes, parfois vraiment laborieuses. À croire que de le côté "je suis une timide maladive" est quand même un peu fabriqué.

  • Like 3
Lien vers le commentaire

 

 

J'adore celle-ci également. Elle est drôle, mutine, elle ment déjà comme elle respire ("oui oui farmer c'est mon vrai nom?"), elle critique tout le monde, terrorise les techniciens, elle aime Julio Iglesias, elle est feignante, elle est de mauvaise foi, perfectionniste, talentueuse ❤️ 

  • Like 4
  • Haha 1
Lien vers le commentaire

On ne saura jamais vraiment quelle est la part de "jeu" dans son "personnage" télévisé mais j'ai le sentiment qu'il y a eu une vraie césure quant au métier et les médias en général lors de l'exploitation de Ainsi Soit Je (le point d'orgue étant sa "prestation" complètement WTF aux Victoires de la Musique 88) et une espèce de repli des Fartonnat sur eux-mêmes jusqu'à l'implosion avec Giorgino... Comme s'ils s'étaient totalement emmurés dans leur univers commun jusqu'à cette respiration américaine en 1995 où Mylène s'est ouverte à d'autres collaborateurs et où, finalement, elle a retrouvé des inter-actions un peu moins autistiques avec ses interlocuteurs à la télévision (même si toujours très rare en télé).

 

De 1988 à 1994, on sent effectivement que Mylène s'enlise dans le personnage de la fille tourmentée, gênée... Comme si elle se confondait et se perdait dans ce "personnage Farmer". Je ne suis d'ailleurs pas vraiment sûr qu'elle jouait la comédie... Un peu comme si Mylène nourrissait le personnage Farmer autant qu'elle s'y noyait...
Mais enfin, je ne voudrais pas aller trop loin dans la psychanalyse de bazar...

  • Like 7
Lien vers le commentaire

Je crois que Mylène Farmer c'est quelqu'un de réellement timide surtout réserve. Ce qui n'exclut pas les paradoxes, notamment sur la personne qu'elle est sur scène.

Ce fameux personnage qui au final est tellement cohérent que je me dis que celui-ci lui ressemble plus qu'on ne le croit.

Elle a arrêté de donner aux médias parce que ça l'arrangeait mais en aucun cas pour camper un personnage - selon moi- puisque celui-ci était déjà posé dès Cendres De Lune, c'est juste qu'à ce moment là, Farmer n'avait pas cette liberté de dire non.

A partir de 1991 elle a profité de ses 'privilèges', cette attitude un peu en retrait ne dénote pas avec la femme qui chantait Libertine. Elle a choisi la 'facilité' faire ce métier sans contrainte, sans obligations sans faire semblant. Elle vendait sans se bouger.

 

Je trouve que la carrière de Farmer est comme un livre ou meme un film, avec un thème (pas courant dans la variété) tout le long, un fil conducteur  qui jamais ne va être abandonné. Chose assez rare, les balises sont de suite posées dès la première chanson, après elle s'appuie, elle développe , elle approfondit et elle décline sans jamais s'éloigner de ce thème.

Je trouve la démarche sincère presque obsessionnelle. On.ne peut pas tricher sur autant d'années si le personnage qu'on joue est que pure fantaisie.

 

 

 

  • Like 6
Lien vers le commentaire

Les premières années, ses interviews sont un vrai régal. Elle était spontanée, directe, tellement mutine et déjà très mature quant à sa vision du métier et de ce qu'elle souhaite pour sa carrière. Elle l'a vraiment construite et pensée de manière intelligente, avec Boutonnat et Le Page.

Elle commence à effectuer un virage dans sa façon de se présenter et de répondre aux interviews à partir de 1988, le point d'orgue de son personnage lunaire et mutique étant les années L'autre... Autant, à l'époque, mon stanisme était à son paroxyme, autant aujourd'hui ces entretiens m'ennuient et parois me gênent.

Comme l'a dit plus haut Allan, il y a eu un avant et un après Giorgino, pour son plus grand bien. Elle a eu l'intelligence de ne pas se claquemurer dans ses retranchements mais d'avancer et de revenir là où on ne l'attendait pas vraiment, la lumière d'Anamorphosée

  • Like 4
Lien vers le commentaire

Je ne trouve pas vraiment de dissemblances entre la Farmer des débuts et celle de maintenant, si ce n'est la maturité due à l'âge et à la longévité de sa carrière. Je m'explique. Selon la légende, Laurent Boutonnat aurait choisi Mylène sur son air psychotique et pas sur son chant. Une apprentie comédienne déjà repliée sur elle-même dixit ses profs et collègues du Cours Florent, mais qui n'hésitait pas non plus à faire la rigolote. Comme bon nombre de timides. Je suis comme ça, par exemple : ultra timide, mais pourtant ultra extraverti si je me sens bien et avec des proches, ayant peur de demander une baguette à la boulangère mais capable de dire merde à un député. Bref. Les timides ont cette double personnalité, entre repli et revendications. Ce qu'elle a, manifestement. Dès le départ, les Fartonnat ont utilisé tout ceci : cette dualité, cette fragilité doublée de force, cette provocation devant l'envie de disparaître, ce goût de l'étrange mis en avant et ont capitalisé là-dessus.

D'ailleurs, le personnage Farmer, nourri de tout ça, apparaît déjà dans le clip de "Maman a tort", entre humour noir, noirceur, érotisme et images dérangeantes. Et ils n'y toucheront plus. Ils mettront le curseur plus ou moins loin selon les périodes, mais il sera toujours là. Et en interview, tout est là également : sa manière de se poser, la jambe qui bouge de stress, les regards en coin ou vers son équipe et les petites piques qu'elle a là, seront toujours là par la suite (surtout en radio d'ailleurs). Dès le début, elle a annoncé la couleur : la volonté de faire ce métier le plus longtemps possible, de construire une carrière, de se servir des médias et d'arrêter de s'y adonner (ça elle le dit en 1985) quand elle le pourra, il y a une honnêteté derrière l'apparat, une ligne de conduite dont elle ne dérogera jamais. Ca force l'admiration.

Elle a gardé cette impertinence, même si elle s'est (naturellement) embourgeoisée. On sent que cette jeune Mylène insolente est toujours là et qu'elle en a sous le tapis, mais qu'elle préfère se brider plutôt que de déraper comme nombre de ses consoeurs. Et elle y est si bien parvenue que le grand public a totalement oublié la jeune fille châtain qui masque son malaise par des blagounettes, pour ne retenir que la rousse mystérieuse et mutine, de plus en plus rare à partir de 1988 (et surtout la période "L'Autre"). Chapeau bas.

  • Like 5
  • Thanks 3
Lien vers le commentaire
Il y a 14 heures, Allan a dit :

De 1988 à 1994, on sent effectivement que Mylène s'enlise dans le personnage de la fille tourmentée, gênée... Comme si elle se confondait et se perdait dans ce "personnage Farmer".


C’est exactement ça. Surtout 1994 où elle reprend le personnage de Catherine pour répondre aux interviews. 
Elle devait vraiment se sentir proche de ce personnage jusqu’à le confondre avec elle. Curieusement, je trouve que c’est son jeu excessif qui plombe le film.
Elle le dit dès le début de sa carrière « le privilège de ce métier est de pouvoir dire n’importe quoi. Donc faut en prendre et en laisser ». Elle est autant authentique que menteuse, directe que dérobée, avec ses périodes : ses éclaircies (1995 ou 2018) et ses ombres (Inna et Aql). Parfois elle dit vrai, parfois elle exagère. Parfois son personnage c’est totalement elle (1994), parfois elle triche un petit peu (1991 ou 1999). Elle joue beaucoup, sans avoir de respect pour le milieu du show businness qu’elle a utilisé à sa guise. Ils ont utilisé les médias comme ils l’entendaient, sans s’illusionner, dans un but artistique et commercial. Comme le disait JlMurat «Ils crachent sur le fruit tout en le faisant cracher ». Cette formule m’avait marqué, elle est très juste. Mélange de cynisme et d’authenticité.

  • Like 6
Lien vers le commentaire

Toujours ce moment de malaise quand elle répond avec un air enjoué à PPDA (qui a du en déglutir son café) que le seul rush qu'elle ait regardé c'est celui de sa pendaison. Queen Catherine Degrace reprend le contrôle sur Mylène Farmer ?

 

 

J'aime beaucoup son look de l'époque avec ses petites tresses. Look qu'elle reprendra provisoirement pour Comme j'ai mal

 

myle-farmer-paris-1994.jpg?alias=width40

 

 

  • Like 5
Lien vers le commentaire

La promo de Giorgino fut quand même catastrophique : ce n'était pas à Zeus de s'y coller, tout le casting - pourtant classe - et le film sont passés au second plan. Dahlgren ne parle pas français mais c'est lui qui aurait dû porter le projet.

  • Like 5
Lien vers le commentaire
il y a 26 minutes, everlast a dit :

 

J'aime beaucoup son look de l'époque avec ses petites tresses. Look qu'elle reprendra provisoirement pour Comme j'ai mal

 

myle-farmer-paris-1994.jpg?alias=width40

 

 

 

Petite précision concernant la pochette de Comme J'ai Mal : l'illustration qui a été choisie pour la pochette date de 1994, époque Giorgino donc. Ils ont ressorti un shoot d'André Rau qui avait précisément eu lieu pour illustrer les articles de presse autour de la sortie du film.

 

image.png.fdd6a858d9be260efcb69ad65667887b.png

 

  • Like 6
  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
il y a 38 minutes, gorebabygore a dit :

La promo de Giorgino fut quand même catastrophique : ce n'était pas à Zeus de s'y coller, tout le casting - pourtant classe - et le film sont passés au second plan. Dahlgren ne parle pas français mais c'est lui qui aurait dû porter le projet.

Aucune émission de télévision ne va se risquer à mettre en avant un inconnu, américain de surcroît, quand ils peuvent avoir la star de la chanson numéro 1 de l'époque et le réalisateur qui est ultra rare en interview... 

Lien vers le commentaire

Le shoot tout bleu fluo avec une Mylène toute mignonne totalement opposé au film, nice way de faire la promo du film. :mdr:

Elle est déjà métamorphosée sur la photo d'@everlast par rapport à son "personnage" de Giorgino et d'avant, c'est spécial. Elle n'a plus le teint blafard, elle s'habille coloré, elle n'est pas maquillée en gothique (j'exagère mais voilà), on sent déjà qu'elle est/veut passé/er à autre chose. On a l'impression que ce cliché a été pris à la fin de l'ère d'Anamorphosée quoi.

 

L'interview avec ce look sur un film aussi noir c'est marrant.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
  • Membres qui parcourent ce sujet   0 membres

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...