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Lady Gaga | Alejandro


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Faudrait que tu te contiennes un peu plus dans tes moments de grandiloquence exacerbée, tu sors de ces conneries généralistes parfois :blink:

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Clip de Lady GaGa.

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J'ai évité de lire les 10 pages de commentaires, ce serait vraiment être maso que de vouloir se faire ce mal là, mais j'ai trouvé ce clip extraordinaire. J'ai du mal à comprendre ce qui disent que ce clip est une merde, parce-qu'ils n'ont, soyons sérieux, absolument rien compris. Donc certes, le clip à des faiblesses, mais j'ai du ma à concevoir comment certains peuvent dire que telle chose, obéissant à des lois que vous ignorez (Elle n'est pas "Maverick" mais on voit très bien qu'elle essaye de s'approcher d'une culture plus ou moins Underground), est une merde.

 

Ça tranche avec la chanson, gavante et commune.

Voilà le problème que j'ai avec le clip : je ne comprends pas grand chose au travail.

Par exemple, certaines séquences sont re-passées en noir et blanc, donc ils constituent a priori des souvenirs. Mais je ne parviens pas à comprendre leur rôle dans le truc.

 

Le seul passage que je comprends plus ou moins est celui où GaGa est rejetée par les hommes, puisqu'elle a expliqué que ça représentait ses fans homos qui ne voulaient pas d'elle. Elle se fout à poil, j'imagine que ça représente ce qu'elle fait dans ses vidéos, et là, ils sont contents, car ils voient l'artiste. Mais la deuxième partie de l'explication reste boiteuse.

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J'ai trouvé pour ma part le clip déroutant après le premier visionnage, mais après l'avoir revue, je le trouve vraiment bien. C'est un tout autre genre , plus dark, plus froid, et j'aime ! Je ne comprend pas ceux qui considèrent ce clip comme de la merde. Franchement il y a bien pire , et puis il est très esthétique, personnellement elle m'a emporté dans son univers dark.

 

Je ne comprend pas les personnes déçues. Et certains commentaires son vraiment à mourir de rire ( les comparaisons avec Madonna etc... )

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Pourquoi s'obstiner à vouloir comparer?

Si on partait d'un regard neuf et sans préavis?

 

Hormis la longueur et des scènes obsolète, j'adhère au clip car il me donne envie de comprendre quelque chose, alors qu'il n'y a peut être rien à faire que de se laisser porter par les images.

 

Choquer pour choquer, soit- mais puisqu'elle le fait, il faut avouer qu'elle le fait bien : subtile alliance entre suggéré et explicité.

Je n'ai pas réellement saisi ce côté gay, j'ai plus vu cela comme une histoire de passion qui est au début LA MEME que celle que l'on retrouve dans la Belle et la Bête (je me répête) : cette histoire de château avec un personnage froid, hideux, méchant... qui veut s'approprier un Empire monstre en quelque sorte.

 

Puis les connotations religieuses ... toujours dans cette esprit de relation glaciale et effrayante entre elle et ce fameux Alejandro.

 

L'ambiance est TOTALEMENT en accord avec la chanson, elle va au delà de l'impression que l'on a en écoutant la chanson une première fois (cela dit, je n'ai JAMAIS associé Alejandro à quelque chose de mexicain et d'estival, mais plus à quelque chose de vraiment noir, ce qui est parfaitement retranscrit ici).

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Faudrait que tu te contiennes un peu plus dans tes moments de grandiloquence exacerbée, tu sors de ces conneries généralistes parfois :blink:

 

J'ai juste envie de te dire "Ta gueule et lis cet article" ..Un article de Libération sur ta petite Britney aurait pris 5 lignes pas plus.D'ailleurs Libération ne se serait jamais pris la peine d'écrire sur ce produit commercial..:mrgreen:

 

 

Jusqu'ici, les choses étaient plutôt simples dans la musique et la culture pop. Un artiste apparaissait, avec un univers, une allure et un message. Cela pouvait choquer au début mais le tout était vite récupéré. Le mainstream absorbait et s'enrichissait de ce qui pouvait déranger ou gêner. Et puis Lady Gaga(1) est arrivée.

 

La chanteuse vient d'être sacrée "artiste la plus influente de l'année" par le magazine américain Time. Il ne se passe pas une semaine sans que les journaux ou le Web évoquent ses tenues extravagantes ou ses déclarations mégalomanes. Certains la qualifient de "produit marketing", d'autres d'"artiste contemporaine de la musique".

 

Lady Gaga est le nom de scène de Stefani Germanotta, une New-Yorkaise de 24 ans. Prodige de la musique, elle apprend le piano à 4 ans et commence à composer à 13 ans. Dans ses interviews, elle se décrit comme une "bonne élève, très dévouée à ses études" mais mal dans sa peau, jugée "excentrique et provocante". Elle développe une fascination pour la culture pop, pour ses stars glamour et surtout pour David Bowie. A 17 ans, elle intègre la Tisch School of Arts de la New York University, qu'elle quitte très vite pour se consacrer à une carrière dans la musique.

 

Elle intègre la scène musicale new-yorkaise, va d'échec en refus avec les maisons de disques, écrit des chansons pour d'autres artistes et signe enfin avec le label Streamline. Elle choisit son nom de scène, en référence à la chanson de Queen, Radio Ga Ga. Encouragée par des amis et des producteurs, elle écrit un premier album, "The Fame". En 2008, elle s'installe à Los Angeles pour finir ce premier disque, qui sort en août 2008. Le succès arrive vite, très vite. Les morceaux "Just Dance", "Poker Face", "Paparazzi" et "LoveGame" deviennent des tubes. L'album se vend à plusieurs millions d'exemplaires. Elle est nominée pour six Grammy Awards, entame une tournée mondiale au cours de laquelle elle fait sensation avec ses tenues, ses shows millimétrés et l'engouement qu'elle suscite dans la communauté homosexuelle. Ses clips durent une dizaine de minutes.

 

La presse parle de "phénomène Gaga". En novembre 2009, sort son deuxième album, "The Fame Monster". Les morceaux sont plus sombres et plus gothiques. Le succès est toujours là, et les clips de "Bad Romance" ou de "Telephone" (en duo avec Beyoncé) sont des événements. Elle devient la seule artiste au monde à avoir passé la barre du milliard de vues sur la plateforme YouTube pour l'ensemble de ses vidéos. Sa célébrité agace. Les chanteuses Grace Jones, Christina Aguilera ou MIA l'accusent de pastiche. D'autres lui reprochent de n'être qu'une compilation des pop stars des trente dernières années.

 

Lady Gaga n'est pourtant pas une star comme les autres. Elle échappe au schéma classique de la pop. Elle est apparue telle quelle, avec ses tenues d'extraterrestre et ses chansons dance. Elle n'est ni Madonna, ni Whitney Houston, ni même Britney Spears. Le public ne l'a pas vue grandir, elle n'a pas de "récit" associé à elle. Lady Gaga n'est pas seulement une artiste pop. Elle est la première chanteuse d'une culture postpop, qui utilise le simulacre comme moyen d'expression, qui ose mêler des références ultrapointues avec des notions grand public. Elle synthétise autant l'époque que Madonna au début des années 80. On ignore à peu près tout de sa vie privée. Elle n'a jamais été photographiée "au naturel". Elle qui parodie en permanence le star-system en est justement à l'écart. Lady Gaga est une incarnation de chanteuse, la créature (le "fame monster") de Stefani Germanotta, qui a réussi à dynamiter la pop.

 

A quoi ressemble Lady Gaga ? Dans ses clips ou lors de ses apparitions télévisées, ses traits ne sont jamais les mêmes. Bimbo blonde dans la vidéo de "Just Dance", poupée japonisante dans celui de "Paparazzi" ou prisonnière trash dans celui de "Telephone", elle change de visage, à grands renforts de maquillage. Impossible de savoir la couleur des yeux, la taille du nez ou des lèvres. Dans "Ingrid Caven", l'écrivain Jean-Jacques Schuhl évoque le Maske de maquillage que la chanteuse allemande met avant de monter sur scène. Lady Gaga vit avec ce Maske permanent.

 

Certaines vidéos de Stefani Germanotta, avant sa transformation, ont circulé. Elles ont créé un malaise : ce n'était pas le personnage que l'on voyait mais son interprète. Elle se maquille les yeux comme le Ziggy Stardust de David Bowie, peint ses lèvres comme le chanteur allemand Klaus Nomi, et comme le performer sud-africain Steven Cohen, se coupe et se teint les cheveux comme une playmate. Rien dans son visage n'est sérieux, tout est parodie. Mais ses références sont déjà des parodies (Freddie Mercury, Madonna), elle est dans la caricature de la caricature. Elle singe une culture pop et en bouleverse les références. On ne regarde ce visage ni au premier degré ni ironiquement. C'est un espace vide qui va chercher dans toutes les inspirations pour se créer une apparence.

 

Lady Gaga est avant tout une très bonne musicienne. Elle compose, écrit et interprète ses morceaux. Le chanteur américain Kanye West confiait, en septembre 2009 à Libération Next, son admiration pour les talents vocaux de la chanteuse de "Poker Face". Même ses détracteurs s'accordent à le dire : la musique de Lady Gaga est techniquement impeccable. Ils sont plus critiques sur les paroles des chansons. Ses textes entrent dans la même logique de parodie que son apparence.

 

Dans son premier single, "Just Dance", la jeune femme chantait son envie de faire la fête, entourée de célébrités et de substances illicites. A mesure des tubes, les paroles semblent se vider de leur sens. Les textes se remplissent d'onomatopées, de répétitions et d'autoréférences, le simple "Bad Romance" démarrant par un "Gaga oulala" scandé à plusieurs reprises. Aucune histoire n'est racontée.

 

Contrairement aux autres chanteuses actuelles, Lady Gaga ne met pas en scène la production de ses albums. Tandis que Madonna ou Britney Spears s'affichent avec des producteurs, elle n'évoque pas ses collaborateurs. La discographie de la star est une mini-industrie à elle toute seule. Un système de production dont le but est de fournir des raisons à la jeune femme d'être une célébrité. Le robot Gaga chante pour exister et surtout pour se mettre en scène. On pense à David Bowie qui affirme que "les yeux sont plus affamés que les oreilles."

 

Elle porte des robes faites en bulles de plastique, des tenues qui semblent avoir été dessinées par l'architecte Frank Gehry, des combinaisons en dentelle rouge qui masquent son visage. C'est son allure qui l'a rendue célèbre et qui a fait le plus jaser. A la manière des Dupondt d'Hergé, elle s'affuble des stéréotypes des pays qu'elle traverse, passant un séjour entier au Royaume-Uni une tasse de thé à la main. Le personnage de Lady Gaga est inséparable de son costume. Jamais Stefani Germanotta n'est apparue de manière sobre. Elle déclarait récemment à une télévision britannique qu'elle préférerait mourir plutôt que d'apparaître sans talons hauts devant ses fans.

 

 

La chair et le costume forment un tout. La chanteuse a créé la Haus of Gaga, un collectif regroupant ses amis qui conçoivent ses tenues, ses accessoires et la mise en scène de ses spectacles. Elle qui affirme adorer la mode, s'est associée à une pointure du milieu : Nicola Formichetti. Ce Nippo-Italien, basé à Londres et à New York, est le directeur créatif du très hype Another Magazine. Il est aussi consultant pour Uniqlo ou Prada. Depuis quelque temps, il habille Lady Gaga d'une allure gothique, dans le sillage de la mode d'Alexander McQueen. Le couturier anglais, qui s'est suicidé en février dernier, était un proche de la star. Il avait utilisé sa musique pour ses défilés et, selon plusieurs sources, tous deux étaient de vrais amis dans un milieu où l'amitié est une donnée floue.

 

Qu'y a-t-il entre les jambes de Lady Gaga ? La question a affolé le Net après un concert où elle a été vue avec une bosse à l'entrejambe. Alors qu'elle multiplie les allusions au sexe, le robot ne semble pas avoir de vie sexuelle. Dans ses clips, les figurants s'amusent entre eux tandis qu'elle reste en dehors. Les paparazzi ne l'ont jamais photographiée au bras d'un homme ou d'une femme. Elle caricature la sexualité et, ce faisant, écarte le risque de devenir un fantasme ou une pin-up. Et justement, puisqu'elle refuse d'être une créature sexuée, le système médiatique, dont on connaît le machisme, s'offusque. Les rumeurs sont lancées : Lady Gaga serait un homme, un transsexuel, une lesbienne. Peu importe au fond puisque la métamorphose postpop échappe aux normes de genre. Sa sexualité est virtuelle, elle chante : "We're plastic but we still have fun". Elle s'adresse à une génération, les 15-25 ans, qui a découvert la sexualité par Internet, les réseaux sociaux, les films pornos en ligne et les sites de rencontre.

 

Un bandit a toujours des acolytes. Pour braquer la pop, ceux de Lady Gaga sont ses fans qu'elle qualifie de "little monsters" (les petits monstres). Elle fait corps avec eux au point de se faire un tatouage en leur honneur. Dans de nombreuses interviews, elle affirme vouloir devenir la porte-parole des "freaks" (les non-conformistes), et rend en permanence hommage à la communauté gay.

 

La machine Lady Gaga est parfaitement huilée. C'est une formidable opération de marketing qui se présente ouvertement comme telle. Ses clips sont truffés de placements de produits. Les marques d'alcool, de produits technologiques, de voitures ou de prêt-à-porter se battent pour apparaître dans les vidéos. Tout est assumé, la jeune femme ayant, semble-t-il, tout compris de son époque : on peut être une artiste grand public et s'inspirer de l'avant-garde artistique, vouloir gagner de l'argent et critiquer la société qui l'entoure, être dans la caricature et avoir de l'émotion. Que fera la jeune femme maintenant ? Suicidera-t-elle son double comme David Bowie "tua" Ziggy Stardust sur une scène londonienne en juillet 1973 ? Impossible de deviner. Seule Stefani Germanotta le sait, elle qui faisait récemment dire à Lady Gaga : "I am the future

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Invité Leighton

Je suis sa démarche artistique très comtemporaine. Le clip n'aura aucun succès. Ses jeunes fans qui voulaient Pokerface.2 seront déçus. Résultat, moi et Bloblu aimeront le clip. Le clip n'est pas esthétiquement très beau, mais la recherche visuel est très présente. Il y a des points négatifs :

 

> Pas d'histoire

> L'enterrement, why ? Le mec est mort à la guerre qu'on aperçoit à la fin ?

> Certains passages chiant

 

Mais globalement, GaGa à fait du bon boulot. Je pense qu'elle est consciente que son clip va sucsiter des réactions mauvaises envers lui et qu'il ne sera pas (trop) diffusé. Mais en faisant le contraire de ce que l'on attendait, elle choque et se crée donc son petit buzz.

 

GaGa, Love U

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Le clip est beaucoup trop long, et je me suis ennuyé... Il se passe pas grand chose d'intéressant. J'aime pas du tout ce côté triste, sombre. Puis j'ai pas du tout compris l'histoire. Bref, je suis vraiment déçu par ce clip.

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