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Beyoncé - Halo


Rell

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  • 2 semaines après...
  • 2 semaines après...
Invité Itunes

je suis assez d'acoord avec vous son clip est assez moche et ennuyeux j'aime la chanson et franchement diva est 10000000000000000000000* j'adore cette jolie video et la chanson aussi un peu

halo chanson :19.5/20

clip 10/20 et diva chanson : 14/20

clip : 19/20 youpiiiiiiiiii

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Je me rends compte que je n'ai jamais donné mon avis sur le clip. J'aime assez cette ambiance calme, et reposante, et puis les jeux de lumière finalisent un peu le clip. Beyoncé est beaucoup plus jolie que dans If I Were A Boy, on voit moins ses oreilles...

Pour la chanson, je la trouve aussi supérieure à If I Were A Boy, et je pense qu'elle va avoir un beau succès.

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Invité bobbycocky
Juste magnifique comme le titre d'ailleurs, mais je crois que je suis un peu cul cul. :blush:

 

tu n'es pas culcul tu as juste de bon gouts!

la video est pas culcul, elle decrit bien l'amour sans depasser la limite justement de la guimauve contrairement à beaucoup d'autres artistes!

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  • 2 mois après...
Invité Mr Knowles

Je souhaitais faire remonter ce topic, après que la grande majorité d’entre vous ait dénigré le clip vidéo de Halo. S’il ne brille pas par sa complexité, l’image renvoyée par cette vidéo est pour moi très positive et plus recherchée qu’on pourrait le croire. J’irai jusqu’à dire que cette impression de « vide sidéral » qui se dégage de clip de Halo et qui crée chez vous l’ennui pourrait être voulu, et qu’il faut persister et essayer de comprendre afin de trouver les véritables raisons de la création d’une vidéo aussi simple, et loin des attentes des fans de Beyoncé.

L’avis que j’émets est bien sûr personnel, comme d’habitude, je ne travaille pas dans le Staff de Beyoncé (quoique si elle me lit, ça me dérangerait pas du tout ^^ -> Blague) et les analyses que j’écris sont toujours personnelles et ne sont basées que sur mes propres idées, je n’ai fait aucune recherche sur la réalisation du clip.

Ce qui me pousse à poster est toujours cette idée que tout a un sens, et que le chef d’œuvre qu’est Halo (encore un avis personnel) et le travail du clip ne concordent pas avec « le mec est trop moche » et « elle mérite des tartes dans sa gueule ».

 

Tout d’abord, son appartenance à l’univers I Am… Ce clip, dévoilé simultanément avec Diva, joue beaucoup sur le blanc éclatant alors que Sasha Fierce dans Diva évolue dans un univers sombre, se déroulant en partie la nuit ou dans un entrepôt où la lumière peine à entrer. Il y a dès lors quelque chose d’intéressant dans Halo. En effet, le clip s’autorise « le luxe » de faire revenir la couleur dans la vidéo. Beyoncé semble y oublier ici la notion de Sasha Fierce, pour en redevenir une artiste unique sans lutte de personnalité, et donc apaisée. Cette présence sépare également Halo du reste de la promotion de l’album, séparation compréhensible. Ainsi, après une série d’attaques contre la gente masculine puis ses détracteurs, elle revient soudain à l’expression de l’amour simple et pur. Halo…Aura. L’ingéniosité du clip la plus évidente tient selon moi de la présence poussée (voire exagérée) du blanc. Ainsi malgré la couleur, tout est blanchi, à tel point qu’au fur et à mesure des visions du clip j’ai failli oublier la présence de la couleur.

 

La chanson décrit quelque chose qui n’est pas matériel. Une auréole, un aura possède une forte connotation spirituelle (je garderais son sens universelle et ne citerais pas la Chrétienté), dont quelques clichés (les colombes, les nuages, le ciel…) qu’on retrouve par exemple dans Heaven Sent de Keyshia Cole et que Beyoncé nous épargne (fort heureusement). Le but de la chanson est simple : ils’agit d’une femme qui se laisse déborder par l’amour qu’elle ressent par un homme, un amour qu’elle rend pur notemment grâce à cette notion d’Halo.

 

Ainsi, la vidéo s’ouvre sur Beyoncé, seule. C’est après tout elle qui parle de l’homme, il n’est nullement cité qu’il devait être acteur de la chanson, ou de la vidéo. On la voit donc d’abord ELLE, puis LUI, sur des plans séparés. Je suppose que le reste de la vidéo se base sur ses souvenirs de la vie quotidienne, et sur tous ces moments qui font la vie d’un couple de tous les jours, qui semblent ne pas avoir d’importance mais qui en a sans doute plus que tout forme matérielle.

 

L’œuvre est donc très centrée, épurée de tout objet ou personne inutile. Rien n‘est mis en valeur, aucun décor obsolète. La chambre est symbolisée par un lit, où ils se retrouvent. Le salon n’est qu’un fauteuil, où ils se retrouvent. Seul le travail les sépare, qui est encore symbolisé par une pièce simple, sans décor. On remarquera que les miroirs ne sont même pas accrochés aux murs. La maison est donc grande, sans aucun doute, et on ne doute pas qu’on se trouve dedans. Mais le bling bling n’est pas de mise : elle n’est que le foyer de leur amour. Pour appuyer cette idée, la lumière masque une grande partie de la pièce a chacune des scènes. Le clip n’est pourtant pas vide : les amoureux l’occupent durant tout le clip.

 

Les gros plans sont incomptables, ils occupent toute une partie du clip et en sont même la base. L’accent est mis sur l’importance des regards, du toucher. Elle profite ainsi de sa chaleur dans les premières secondes, s’abandonnant totalement comme les paroles l’indiquent. Par la suite, elle lui caressera le bras, lui donnera et caressera la main, lui échangera des sourires tout en gardant les yeux rivés l’un sur l’autre (à noter que l’homme a les yeux très clairs, et que ceux de Beyoncé sont nettement éclaircis, sans doute grace à la lumière, ce qui nous permet de devenir témoins privilégiés de la scène), elle lui remet son col et lui attache sa cravate. Leur durée est d’ailleurs plus ou moins longue, preuve encore une fois de l’insistance sur la visée du clip.

 

La seule réponse à ces actes quotidiens sont ces sourires, et ces regards. L’amour y est pour moi magnifiquement représenté dans son état le plus pur… A savoir qu’il y a presque (je dis bien presque, puisqu’on parle tout de même d’une chanson) plus besoin de parler pour le prouver, le ressentir. L’alchimie entre les deux personnages se ressent fortement, dans cet état le plus pur conservé par l’univers blanc-épuré que j’ai déjà commenté, et aussi par… L’absence de baisers, ou d’un quelconque rapprochement physique. L’aura de cet homme est d’après la chanson unique, Beyoncé ne s’y aventure pas. Cette dimension sacrée et pure de l’amour semble les avoir empêché de montrer l’amour expressif entre un homme et une femme, et pourtant on ne peut douter de l’amour inconditionnel que se portent Beyoncé et « Le Monsieur ». On remarque d’ailleurs que ce plan serré de Beyoncé collée dos-à-ventre à on homme est répété trois fois, avoir toujours plus de lumière jusqu’à ce qu’ils disparaissent dedans.

 

L’homme, lui, je le disais, n’est presque pas un acteur du clip. Il est surtout cette entité connotée incroyable dont Beyoncé fait l’éloge. Il dort, se laisse toucher, caresser, la laisse porter l’animal de compagnie etc. Sa passivité ne prend fin qu’au moment de… Mener la danse. On peut croire qu’elle réalise qu’elle suit cet homme. Halo serait presque le clip du parfait couple conservateur, puisqu’on y voit que la femme forte, celle qu’on appelle Sasha Fierce depuis deux clips, la businesswoman, et l’ex-meneuse de groupe du groupe féminin le plus vendeurs de tous les temps suivre les gestes d’un homme. Le but des danses à deux est justement de contenir un meneur. Et si l’amour qu’elle lui porte fait d’elle une « adoratrice » de son cœur et son corps via tous les gestes qu’elle accomplit durant le clip, il en reste CELUI qui possède la lumière.

 

Beyoncé, quand à elle, s’y dévoile sous un jour nouveau. Physiquement, ses habits ne semblent pas extravagants ou hors de prix. Pour la coiffure, elle se contentera d’une queue de cheval. La lumière éclaircit sa peau, elle-même se laissant baigner par la pureté du monde dans lequel elle evolue, mais elle en reste tout de même noire, sachant qui elle est (en extrapolant beaucoup, on pourrait imaginer qu’elle confirme que le scandale L’Oréal n’avait pas d’importance). Elle porte également du blanc sur elle, confirmant la visée du clip dans ses moindres détails… Et, détail « intéressant », elle porte du noir sur l’une des seules scènes où elle se trouve être seule. Le noir ici est accompagné du travail, puisqu’elle y révise une chorégraphie. Le noir n‘était il pas la couleur de Sasha Fierce ? Les chorégraphies jusque là n’étaient elles pas présentes que dans la partie sombre de la tracklist de l’album ? Cette scène, ne durant pas longtemps, nous laisse tout de même le temps d’apercevoir son homme, qui veille sur elle-même lorsqu’elle joue un rôle. Il veille également sur elle jusque dans son sommeil. Cette idée nous est subtilement dévoilée lors de la scène où on la voit se réveiller, dans son lit. La caméra bouge légèrement, puis le plan change et on aperçoit l’homme. On comprend alors qu’on s’est trouvé quelques secondes dans son esprit, et que c’est en fait lui qui observe sa femme…La surveille, la protège, l’admire. Il est une part d’elle.

 

Bien heureusement, elle demeure une entité à part entière et demeure l’actrice principale du clip (et bien heureusement, c’est quand même sa chanson). On peut donc terminer sur elle. On en revient donc à cette idée de faire correspondre Halo au CD I Am… On y trouve de grandes nouveautés la concernant. La Beyoncé de la vie quotidienne, on est d’accord, est la Beyoncé la plus personnelle qui soit puisqu’elle ne possède aucun artifice pour la modifier. Dans If I Were A Boy, elle prenait le rôle de quelqu’un d’autre, et ce n’avait pas de grande importance puisque la chanson n’avait apparemment rien de personnel. Là, elle est réellement elle-même et on peut plus que supposer l’idée qu’elle se base sur l’amour qu’elle ressent réellement. On l’observe donc au réveil, par exemple. On la voit également en compagnie de son chien… Ou en train de se brosser les dents ! Cette scène en particulier peut paraitre futile, mais peut trouver son sens dans le côté intime du clip, côté intime et personnel qui est renforcé là encore par la présence du blanc (oui oui, une lumière forte dans la salle de bain…) qui symbolise la partie « I Am… » de l’album.

On terminera enfin sur une scène dont je n’ai pas encore parlé… Dans laquelle on voit Beyoncé en robe blanche immergée sous l’eau. La scène est tout d’abord particulière… Puisqu’elle est la seule où le blanc ne domine plus. Elle se déroule dans un autre élément, l’eau bleue. Cela signifie forcément que l’homme ne s’y trouve pas, puisqu’on ne baigne plus dans son aura aveuglante. L’eau serait d’ailleurs (j’ai vu ça, je e sais plus sur quel topic) une sorte de phobie pour elle. Nager dedans accentue le contraste avec/sans l’homme auprès d’elle. Le blanc demeure pourtant, au fond de l’écran, via les deux spots, et surtout par la robe qu’elle porte. On pourrait l’associer à une robe de mariée, qui symbolise encore une fois la pureté. Là chacun peut laisser libre cours à son imagination. Peut être baigne elle encore dans la lumière même lorsqu’il est loin d’elle (via la présence de blanc, et les spots au loin). Peut être a-t-elle surmonté ses peurs et a pu s’épanouir dans un milieu qui ne lui correspondait pas…Grace à lui. En effet, elle étend les bras, tête en l’air, dans les deux milieux où elle se trouve seule (le travail, l’eau). Ces scènes où elle s’étire se suivent l’une l’autre. Elle termine enfin par nous fixer, nous qui n’étions pas censés être là. Nous sommes le monde qui est dans l’eau…Et elle a pu s’épanouir parmi nous. Et cet homme dont elle peut apercevoir l’Auréole n’y est peut être pas innocent.

 

 

La simplicité du clip de Halo fait donc bien plus que de rejoindre celle des clips précédents. Elle est beaucoup plus épurée, simple, et ne ressemble pas du tout à la Beyoncé que l‘on connait. Elle est donc peut être un bel exemple de la Beyoncé que nous devons découvrir, celle qui émerge enfin dans cet album. Le son est d’ailleurs pour moi assez parlant et chargé pour y ajouter une image trop expressive. Le réalisateur signe donc là un joli clip, qui ne restera pas forcément dans les mémoires mais qui nous transmettra avec finesse… Un univers. Un sentiment. Une personnalité.

 

 

Vous pouvez bien sûr commenter, j’ai pris plaisir à écrire. Cela ne fera pas apprécier le lcip, après tout chacun possède une pensée propre, mais je voulais vraiment donner un sens et une profondeur à Halo, au-delà de ces déceptions sans arguments.

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