Saint AndréVariete Francaise » Variété française
lundi 04 avril 2011 17:16
Saint André dévoile "Le Roi des infidèles"
Par
Thierry CADET
| Rédacteur
Saint André enchaine, après "Bleu de toi", avec "Le Roi des infidèles", second single issu de son nouvel album "Mon jour de chance" signé en France chez AZ/Universal. Son label a finalement opté pour une chanson plus sombre, une stratégie qui pourrait payer puisque le single précédent n'a pas réussi à s'imposer sur nos ondes : découvrez le clip !
![]() Même si nous aurions adoré les titres "Sur le banc" ou "Est-ce que ?", en qualité de second extrait du disque, force est de constater que ces derniers sont peut-être trop proches du premier single issu de l'album "Mon jour de chance", "Bleu de toi", un morceau enjoué qui n'aura malheureusement pas trouvé place sur les radios françaises. Cette stratégie pourrait donc faire toute la différence, et imposer comme il se doit cet artiste aux fortes mélodies. ![]() A travers Saint André, Jean-Charles finit donc par se trouver. Et par se réaliser, surtout, à travers ce deuxième album en cinémascope - parce que forcément influencé par le cinéma, du Lauréat à Jean Becker et quelques road movies comme on les aime - ![]() Après "Le grand soir", un premier album auto-produit il y a trois ans, ayant reçu un joli succès d'estime tant critique que public, le chanteur a rejoint l'écurie AZ/Universal. «Une bonne chanson, c'est une chanson simple. J'aime le format 3.30 mn. Les Beatles ont écrit le guide de la chanson pop et ça me va très bien». Ainsi Jean-Charles Santini aka Saint André, résume-t-il son approche de la musique, au détour d'une conversation très vite devenue chaleureuse. Bien sûr, le concernant, on serait tenté d'ajouter quelques refrains de Sting & The Police, de Queen, de Souchon, de Sheller et autres orfèvres de la chose pop. Voire, en remontant plus loin, au temps d'une enfance corse passée à étudier le piano quand d'autres allaient à la plage, aux mélodies délicates de Michel Berger, puis aux arrangements jazzy du génial Bill Evans, décryptés dans la pénombre des volets clos, par une après-midi saturée de soleil. ![]() Côté voyage, justement, le premier album de Saint André, quoique publié sur un petit label indépendant, connaît un succès plus qu'honorable - suffisant en tous cas pour partir sur la route, à la rencontre du public. Pas encore tout à fait la première classe, non, mais un univers qui intrigue, séduit, finit par s'imposer en douceur. Ce qui n'endigue en rien, chez Jean-Charles, l'envie tenace de s'évader à nouveau vers d'autres horizons : «Pour moi, dès le début, toutes ces heures où je m'enfermais à écouter Supertramp ou John Barry, c'était un visa pour moi. Un visa qui me permet de jouer aujourd'hui. Avec, parfois, des changements de cap, de perturbants Y, des chemins qui se séparent. La vie, tout simplement. Celle que capture ses chansons, dont la profondeur se dissimule presque toujours sous des dehors d'une grande simplicité. Ici, une mariée qu'on rêve de détourner du droit chemin, là, un faux loser sur le banc de touche, ailleurs, le doux frisson qu'on éprouve juste à l'instant (forcément amoureux) où l'on perd le contrôle...». ![]() ![]() ![]() Podcast![]() ![]() ![]() ![]() ![]()
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