Crédits photo : Capture d'écran Pure Charts
Le monde de Piers Faccini est cruel et charnel, rythmé par des tambours et adouci par des cordes et du crin. Un monde né pour être chanté et bâti pour la danse. Un monde sauvage. Un putain de poète des temps moderne. Deux ans après son prédécesseur "Two Grains Of Sand", Piers Faccini a dévoilé son quatrième album "My Wilderness" (Top 47), en septembre dernier.
Il nous raconte le monde, avec la lucidité d’un homme qui a trop écouté le blues de Skip James pour nier qu’il serait vain de tenter de fuir un plancher qui nous sert de croûte terrestre. Piers Faccini nous chante un monde sauvage mais présent, sans un brin de nostalgie. Les racines sont profondes mais les branches ne cessent de pousser. « L’orage est proche » murmurait Piers Faccini dans l’un des sommets de son précédent album.
Visionnez le nouveau clip de Piers Faccini, "Tribe" :
Entre "Leave No Trace", premier album intime d’un artiste peintre tout à son bonheur un peu miraculeux de chanter en famille et "My Wilderness", œuvre totalement produite et conçue par un chanteur-auteur-compositeur en pleine possession de ses idées, tout a changé : les beaux studios (Ferber, Los Angeles), les producteurs avertis (JP Plunier, Renaud Létang), les tournées à travers le monde, un succès suffisant pour vivre de la musique.