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lundi 24 juin 2024 18:42

On a vu la tornade Karol G en concert à Bercy : notre avis !

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
A la tête des tubes "TQG" ou "Tusa", la chanteuse colombienne Karol G a pris d'assaut l'Accor Arena pour deux concerts pleins à craquer ce week-end. La rédaction de Purecharts a assisté au show endiablé de samedi soir. On vous donne notre avis !
Crédits photo : Bestimage
En quelques années, Karol G est devenue une véritable star mondiale du reggaeton. Pour preuve, à 33 ans et pour ses premiers concerts en France, l'artiste colombienne a rempli deux fois l'Accor Arena de Paris ce week-end. Un succès vertigineux qui se vérifie samedi soir en pénétrant dans l'ex-Bercy, tant ses fans sont venus en masse et de partout (France, Mexique, Vénézuela, Portugal, Espagne, Colombie, Argentine...), arborant t-shirt, perruque ou chapeau roses, et autres tenues extravagantes pour ressembler à leur idole. A 21h30, la salle est plongée dans le noir et l'histoire d'une petite sirène prénommée Carolina s'invite sur les écrans. Narrée en anglais (dommage), et sous titrée en espagnole, cette aventure animée va nous suivre tout au long du concert, pour mettre en avant les différentes émotions (et donc actes) de la sirène trompée, d'abord au coeur gelé puis en pleine prise de pouvoir et de prise de confiance, entourée de ses amis (une banane ou un requin).

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Karol G nous met la fièvre


Justement, sur scène, une énorme sirène gonflable prend forme sous nos yeux, et Karol G débarque dans une ambiance déjà survoltée. Il faut dire qu'elle démarre fort en offrant tout de suite l'un de ses plus gros succès, "TQG" partagé habituellement avec Shakira. Sur une plateforme qui s'élève, entourée de quatre musiciennes et d'un ou deux steadycamers, qui ne la quitteront jamais pour une immersion totale sur les écrans, la chanteuse n'a presque pas besoin de chanter : le public connaît chaque mot sur le bout des doigts. Le show est total, les danseurs débarquent, twerkent sur le sol au milieu de la fumée, pendant que Karol G interprète son hit et reproduit la chorégraphie dans les airs. Dans une combinaison moulante et scintillante, elle fera ensuite tourner les serviettes en ligne avec sa troupe sur le torride "Mi cama", en prenant d'assaut l'imposante avancée de scène, tandis que la scène s'illumine de mille feux.

Assurant seule plusieurs parties, devant une foule totalement acquise, dont chaque spectateur arbore au poignet un bracelet lumineux pour des effets saisissants tout au fil du concert, Karol G ne cesse de faire monter la température sur cette première partie impeccable ("Tusa", son tube avec Nicki Minaj, et l'excellent "Amargura" en climax), où elle ne s'économise jamais, multiplie les sourires et les attentions envers son public, avec qui elle discutera en espagnol toute la soirée. Côté décor aussi, l'artiste n'a pas lésiné sur les moyens pour raconter son histoire féministe. Comme lorsque la tête d'un requin géant débarque sur scène, tandis que sa queue remue sur l'écran géant. Lasers violet et ambiance brûlante communient dans une ferveur rare quand résonne le rap et insolent "BICHOTAG", qu'elle interprète sur l'énorme animal des mers, avant de descendre dans sa gueule pour danser au milieu des flammes sur l'incendiaire "OKI DOKI".



Si elle avait démarré comme une véritable tornade, Karol G fait ensuite retomber la cadence en enchaînant de trop nombreuses ballades (mention spéciale à la superbe "Ocean"), et en proposant peu après un segment plus traditionnel colombien, avec accordéon au programme, un peu en dehors des sonorités festives et calibrées proposées jusqu'ici. Heureusement, quelque autres hits reggaeton ou merengue résonnent (comme le génial "Cairo" ou "Créeme" sans Maluma, qu'elle chante en descendant près de la fosse), tandis qu'elle lit quelques panneaux brandis sous ses yeux. L'un d'entre eux lui fera ouvrir une enveloppe pour annoncer le sexe de l'enfant à une spectatrice enceinte dans la foule. A la demande générale, la star chantera même un bout de son nouveau single "Si Antes Te Hubiera Conocido", sorti la veille et que le public connaît déjà par coeur. Même elle n'en revient pas ! Enfin, après 2h30 d'un concert fiévreux et plein de bonnes ondes, Karol G nous quitte sur un final explosif mais un peu expéditif à base de confettis et feux d'artifice au son de "Amargura", pour une seconde fois, mêlé au remix de "Provenza". Elle nous fait ses au revoir en toute simplicité avec quelques mots en français, et nous rappelle de toujours croire en ses rêves, de ne jamais se décourager. Reçu cinq sur cinq !

Setlist du concert de Karol G à l'Accor Arena


TQG
BESTIES
Mi cama
EL BARCO
X SI VOLVEMOS
Tusa
AMARGURA
BICHOTAG
OKI DOKI
UNA NOCHE EN MEDELLÍN REMIX
QLONA
Friki
Pineapple
Bichota
EL MAKINON
CAROLINA
GATÚBELA
Ocean
PERO TÚ
MERCURIO
A ella
Créeme
MIENTRAS ME CURO DEL CORA
CONTIGO
Don't Be Shy
Ojos ferrari
TUS GAFITAS
CAIRO
MI EX TENÍA RAZÓN
GUCCI LOS PAÑOS
200 COPAS
MAMIII
Si Antes Te Hubiera Conocido
AMARGURA
PROVENZA (REMIX)

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