Le nouveau single de Gilles Luka, "Plus près (We Can’t Make It Right)", est né d’une rencontre toute aussi inattendue que fabuleuse avec la chanteuse russe Nyusha. Au mois d’août 2010, il a participé au gigantesque concert annuel de la radio russe Europa Plus, à Moscou. A l’occasion de cette représentation, Gilles Luka, unique de par sa signature vocale et mélodique forte, a littéralement emporté la jeune superstar de la scène pop russe, Nyusha, ayant aussi performé ce soir-là. Si les voix des deux artistes s’accordent plutôt bien celle de la belle russe pourrait aussi séduire le cœur des français. Ce sont des images sensuelles qui illustrent cette chanson, comme en témoigne les premières photos que nous avons prises sur le tournage du clip. Une invitation que Gilles Luka nous a proposés, après nous avoir accordés un peu de son temps durant les deux jours de tournage nécessaires à la réalisation de cette vidéo prochainement dévoilée.

Rencontre avec Gilles Luka Lors du premier jour de tournage

Tu tournes aujourd’hui et demain le clip "Plus près (We Can’t Make It Right)" un titre au featuring de la chanteuse russe Nyusha. C'est déjà le troisième extrait de ton album "Ici ensemble" alors que celui-ci n'est toujours pas paru. Pourtant, sa commercialisation était prévue pour cet été. Qu’en est-il exactement ? (Jonathan Hamard, journaliste)
Gilles Luka : Oui, c’était initialement prévu pour l’été et ensuite pour novembre. Et là, c’est une nouvelle fois repoussé. Je suis assez boulimique de travail et plus j’avance dans le temps, plus j’ai de featurings qui me sont proposés ; j’aimerais tout mettre dans un même album. En plus, il y a mon travail avec Ocean Drive qui se poursuit. On souhaiterait boucler un nouveau projet pour cet hiver. Donc tu vois, je cours à droite à gauche mais j’espère pouvoir publier mon disque pour la fin de l’année. Toutefois, je ne suis pas du tout pressé. L’album est prêt et j’ai des titres qui tournent. Je ne veux pas faire paraître l’album tout de suite pour réinjecter des titres sur une nouvelle édition après.

Tu parles de featurings. On peut en savoir davantage ?
D’une part, je souhaiterais entretenir le suspens, et d’autre part, je reste attentif. On ne sait jamais : j’ai déjà travaillé sur des projets qui n’ont finalement pas aboutis. Pour les prochains featurings, ce sont des projets surprenants qui changent de ce que j’ai fait jusqu'à présent. Mais, patience, tout sera dévoilé très prochainement.

On découvre en tout cas le featuring que tu as enregistré avec Nyusha. Comment s’est faite la rencontre avec cette artiste russe numéro 1 dans son pays ?
J’ai participé à un concert évènement à Moscou devant 250 000 personnes. C’est en jouant que Nyusha m’a repéré puisqu’elle-même participait à ce spectacle. Elle est venue à ma rencontre pour me faire part de son engouement. On a très vite sympathisé. Elle-même avait une grande envie de venir en France. Je lui ai donc proposé un duo. C’est à ce moment que la sortie de mon disque à été repoussée d’ailleurs. On a commencé à enregistré quelques petites choses et nous avons pu constater que nos deux voix s’accordaient merveilleusement bien. On est donc entré en studio pour enregistrer "Plus près" et aujourd’hui, elle est en France pour tourner le clip. Elle rêvait de la France et de venir voir Paris. Bien qu’elle soit également venue visiter, elle est surtout là pour travailler avec moi. J’ai d’ailleurs pu observer que c’est une très grande professionnelle. Elle est sincère dans ce qu'elle fait, tout comme notre rencontre l’est. Je tiens à souligner que ce duo n’a rien de marketing : c’est une vraie rencontre entre deux artistes.

Une rencontre à la frontière entre deux cultures…
Oui, comme tu le dis. Je chante en français et elle en anglais. J’ai voulu que l’on ajoute une teinte slave à ce titre pour que nos deux univers se confondent sur un même morceau. C’est en cela que je te dis que c’est une véritable rencontre artistique. J’ai aussi demandé à Nyusha de chanter quelques mots en français, ce qu’elle a apprécié.

Écoutez le nouveau single de Gilles Luka, "Plus près (We Can’t Make It Right)" :


C’est un morceau électro qui s'inscrit dans la continuité de ce que tu proposes depuis plusieurs années déjà. L’électro et la dance sont actuellement deux genres musicaux très tendances. Tu te retrouves maintenant dans ton élément dans cette mouvance que les plus gros vendeurs de disques adoptent désormais
Oui, et du coup, c’est vrai que ce que j’entends aujourd’hui, cette tendance électro, c’est ce sur quoi je travaille depuis bien longtemps. C’est vrai qu’on a des artistes comme les Black Eyed Peas qui produisaient du Rn’B il y a quelques années et qui aujourd'hui chantent sur de l'électro. Ceci dit, on peut justement trouver facilement des choses très mauvaises, comme par exemple leurs derniers titres. On peut aussi trouver de très bonnes choses comme les derniers albums de Katy Perry et Taio Cruz qui sont vraiment très bien produits. La tendance est donc assez aléatoire.

Qu’est ce qui d’après toi te singularise justement dans cette mouvance actuelle ?
Tout simplement le fait que je chante en français. Mon album sera entièrement enregistré en français alors que la dance et l’électro sont avant tout associées à l’anglais. C’est dingue de voir que peu d’artistes et une grande part des auditeurs n’arrivent pas à associer la musique électro et la dance avec la langue française alors qu’on peut tout de même avoir de très bon résultats.

Ce qui nous éclaire sur la suite que tu envisages pour ta carrière : suivre la même ligne directrice ?
Oui, je pense poursuivre ma carrière comme je le fais depuis toujours, c'est-à-dire m’atteler à plusieurs projets en parallèle. Je continue à produire de l’électro et le français reste la langue que je continuerai à privilégier. En ce qui concerne le futur, je ne pourrai pas être concentré sur un seul projet à la fois, ce qui ne trahit pas mes ambitions. J’ai besoin de m’éclater avec le reste de la bande sur Ocean Drive et à la fois de produire des titres sous mon nom propre. L’électronique c’est ce que j’ai toujours aimé.

Merci pour ton invitation Gilles.
Tout le plaisir est pour moi.