Bestimage
Le 14 mars dernier a marqué le 25ème anniversaire de la mort de C. Jérôme. Une date triste mais importante pour Caroline Dhôtel, sa fille unique, qui prend la parole dans les colonnes de France Dimanche. Celle qui a fait des études musicales à la prestigieuse école de Berklee à Boston, avant de monter sa propre société, se souvient de son père comme d'un homme « avec une grande joie de vivre ». « Mais aussi quelqu'un de très angoissé » ajoute-t-elle : « Il avait une énergie incroyable, toujours en mouvement. À la maison, il aimait nous faire rire et était aussi un grand passionné de musique. On passait des heures ensemble à regarder des shows d'Elvis Presley. Il admirait son charisme, sa présence scénique ». S'il n'était « pas très présent à la maison », Caroline Dhôtel garde en souvenir un chanteur « protecteur et attentif, mais jamais envahissant » : « Avec lui, j'ai vécu des moments extraordinaires, notamment pendant ses tournées. Tous les mois de juillet, nous partions sur la route, et j'adorais ça ! Changer de ville, sentir l'excitation des concerts... C'était magique ».

"Ça me fait de la peine qu'on puisse l'oublier"

Durant ses 33 années de carrière, C. Jérôme a cartonné avec les tubes "C'est moi", "Kiss Me" ou "Et tu danses avec lui", et vendu au total plus de 26 millions de disques. Sauf qu'aujourd'hui, 25 ans après sa disparition, son répertoire n'est plus autant célébré. C'est ce dont se désole sa fille Caroline : « Bien sûr, ça me fait de la peine qu'on puisse l'oublier. Mon père a marqué une époque, il a apporté beaucoup de bonheur aux gens ». « Je trouve dommage que ses chansons ne passent plus en radio comme beaucoup de ses collègues artistes de la même époque, d'ailleurs » poursuit-elle, même si elle est reconnaissante que « tant que des gens se souviennent de lui avec émotion » : « Il ne sera jamais oublié. Je reçois beaucoup de témoignages d'affection sur les réseaux sociaux, tout comme ma mère ».

Mais surtout, Caroline veut qu'on se souvienne de son père comme d'un artiste « adoré par ses fans » : « Il vivait pour eux, il avait un vrai besoin d'aimer et d'être aimé en retour. Son public, c'était sa vie, et il lui était reconnaissant. Mais moi, j'avais du mal à en parler quand j'étais plus jeune. Je préférais rester discrète ».