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Marina & The Diamonds • Froot


Messages recommandés

Je pense que là tu sépares le fond et la forme.

Tu as raison de dire que les deux albums ont au même niveau (et c'est même encore plus évident sur le second) une identité dans le sens où Marina leur invente un concept, avec le personnage qu'elle joue, les visuels qu'elle propose, les histoires qu'elle raconte. Là on a la forme, le package, le jolie emballage si tu veux. Mais paradoxalement, dans le fond, musicalement, c'est beaucoup plus pauvre et moins pensé que cela surtout le deuxième album où les productions sont uniformisées au point de devenir ultra génériques. Pour moi c'était juste une vilaine pop déguisée en un truc pseudo personnel, mais ça ne marche pas.

 

Je viens de regarder le lien Metacritic posté par Covenant, et il me semble que Q Magazine remarque très justement :

"Electra Heart sounds high on concept, low on songs."

C'est tellement ça quoi.

 

 

C'est drôle que tu dises ça, alors qu'Electra offrait tout autant son lot de sonorités que l'on "bouffe partout", de "sonorités" qui donnent l'overdose, et de "manque de créativité". Froot me paraît quand même bien moins banal que n'importe quel son d'Electra Heart...

 

Je ne suis pas d'accord. On élimine 'Primadonna' et 'Radioactive', et le reste des productions apparaissent comme variées et propres à elle-mêmes, tout en arrivant à demeurer cohésives entre elles malgré tout, ce qui est, en soi, une tâche extrêmement difficile.

Le seul terrain sur lequel je pourrais accepter que le 2e opus soit moins pensé que le 1er, c'est dans la mesure dont certains messages véhiculés dans le 2e opus sont parfois les mêmes que dans le premier, mais encore là, je ne crois pas que ça soit une faute de sa part. Ces messages en question ont le mérite d'être véhiculés plus d'une fois, et à vrai dire, elle réussit parfois mieux à le faire sur le deuxième opus que sur son premier. (Et c'est vrai dans le sens opposé également, oui.)

Et, je ne vais pas te mentir, ça me déroute que tu puisses penser que des titres comme "Valley of the Dolls", "Hypocrates" et "Fear and Loathing" sont "une vilaine pop déguisée" et sont plus "banaux" qu'un titre comme "Froot", ou sont plus """"mainstream"""" que certains titres sur 'The Family Jewels'.

Je crois qu'on arrivera tout simplement pas à se mettre d'accord. ;)

 

[ Je me permets tout de même de constater à quel point le discours "mainstream VS indie" est mal-compris au sein même des gens qui adhèrent au mouvement "anti-mainstream" (ou peu importe). Tu dis que cet album mainstream, ce sont des sonorités que "l'on bouffe partout", sans "créativité". Covenant, lui, semblait dire que l'opposé de "mainstream", c'était "accessibilité". Mais quelque chose que l'on bouffe partout et qui manque de créativité n'est-il pas justement... plus accessible? :unsure: ]

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Je ne suis pas d'accord. On élimine 'Primadonna' et 'Radioactive', et le reste des productions apparaissent comme variées et propres à elle-mêmes, tout en arrivant à demeurer cohésives entre elles malgré tout, ce qui est, en soi, une tâche extrêmement difficile.

Le seul terrain sur lequel je pourrais accepter que le 2e opus soit moins pensé que le 1er, c'est dans la mesure dont certains messages véhiculés dans le 2e opus sont parfois les mêmes que dans le premier, mais encore là, je ne crois pas que ça soit une faute de sa part. Ces messages en question ont le mérite d'être véhiculés plus d'une fois, et à vrai dire, elle réussit parfois mieux à le faire sur le deuxième opus que sur son premier. (Et c'est vrai dans le sens opposé également, oui.)

Et, je ne vais pas te mentir, ça me déroute que tu puisses penser que des titres comme "Valley of the Dolls", "Hypocrates" et "Fear and Loathing" sont "une vilaine pop déguisée" et sont plus "banaux" qu'un titre comme "Froot", ou sont plus """"mainstream"""" que certains titres sur 'The Family Jewels'.

Je crois qu'on arrivera tout simplement pas à se mettre d'accord. ;)

 

[ Je me permets tout de même de constater à quel point le discours "mainstream VS indie" est mal-compris au sein même des gens qui adhèrent au mouvement "anti-mainstream" (ou peu importe). Tu dis que cet album mainstream, ce sont des sonorités que "l'on bouffe partout", sans "créativité". Covenant, lui, semblait dire que l'opposé de "mainstream", c'était "accessibilité". Mais quelque chose que l'on bouffe partout et qui manque de créativité n'est-il pas justement... plus accessible? :unsure: ]

 

Oui c'est bien mon avis, nous ne sommes vraiment pas d'accord. Je ne vois ni en quoi les prods du dernier album seraient "variées" ni en quoi elles ressemblent à celle de Froot bien moins lourde que ce que nous a habitué Dr. Luke.

 

Cependant, à aucun moment ici il m'a semblé parler ici d'indé et de mainstream pour éclairer mes propos... Pour la simple raison qu'il est de plus en plus difficile d'opposer les deux sur ce sujet aujourd'hui, tellement ils ont tendance à se confondre. Ils proposent chacun un modèle différent pour produire de la musique certes, mais la vendent presque toujours de la même façon. Je dis ça parce qu'aujourd'hui si les labels indés produisent des disques, ils les font distribuer en grande majorité par les majors. Si bien que les frontières sont flous entre les deux, qu'on ne sait pas trop où situer Marina, ni d'autres comme Lorde, Tove lo, etc.Tout ce qui s'oppose au mainstream c'est son strict opposé l'underground, par définition, l'indé flirtant autant avec l'un que l'autre. Je n'ai rien contre le mainstream en tout cas, je pense seulement que si Marina voulait s'imposer dans ce registre c'est un échec cuisant.

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Oui c'est bien mon avis, nous ne sommes vraiment pas d'accord. Je ne vois ni en quoi les prods du dernier album seraient "variées" ni en quoi elles ressemblent à celle de Froot bien moins lourde que ce que nous a habitué Dr. Luke.

 

Cependant, à aucun moment ici il m'a semblé parler ici d'indé et de mainstream pour éclairer mes propos... Pour la simple raison qu'il est de plus en plus difficile d'opposer les deux sur ce sujet aujourd'hui, tellement ils ont tendance à se confondre. Ils proposent chacun un modèle différent pour produire de la musique certes, mais la vendent presque toujours de la même façon. Je dis ça parce qu'aujourd'hui si les labels indés produisent des disques, ils les font distribuer en grande majorité par les majors. Si bien que les frontières sont flous entre les deux, qu'on ne sait pas trop où situer Marina, ni d'autres comme Lorde, Tove lo, etc.Tout ce qui s'oppose au mainstream c'est son strict opposé l'underground, par définition, l'indé flirtant autant avec l'un que l'autre. Je n'ai rien contre le mainstream en tout cas, je pense seulement que si Marina voulait s'imposer dans ce registre c'est un échec cuisant.

 

Et moi je ne vois pas pourquoi Dr. Luke est constamment ramené sur le terrain lorsqu'on discute de la production d'Electra Heart alors qu'il n'a produit que trois petits titres (sur dix sept!) L'album a été principalement produit par Rick Nowels, Greg Kurstin et Liam Howe, que l'on peut retrouver pour la plupart sur 'The Family Jewels'... :unsure:

De plus, Marina a dit et redit que certaines sonorités de l'album relevaient de l'humour, l'ironie, du satire si l'on veut, que ça faisait parti de cet univers et personnage qu'elle s'était crée pour traiter ce qui concerne le phénomène du "commercial" (parmi l’hyper-sexualisation, l'amour, la femme, etc).

Et je crois qu'on s'est mal compris. Ce que je voulais dire (et ça n'avait pas tant de lien avec ton post à vrai dire, je m'en excuse), c'est que cette conception de mainstream, d'indé, d'underground, tout ça, elle n'est pas claire, et elle est parfois trop hypocrite (ou tintée de mauvaise foi comme démontrée sur le topic je crois) et trop souvent mal comprise et contradictoire. Pour illustrer mon point, j'ai seulement utilisé deux descriptions tenues sur ce topic enfin de démontrer qu'il y a des contradictions flagrantes au sein des gens qui paraissent pourtant, en premier lieu, tenir des discours épinglés dans le même sens.

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Mainstream le contraire c'est l'underground,oui... mais ça veut tout et rien dire. On peut pas être anti maintream car par exemple l'album le plus mainstream d'Animal Collective est celui que je préfère, encore une fois tout est relatif et à des degrés différents.

 

Indé c'est un mode de financièrement et de distribution. Mainstream c'est la façon de produire et de composer.

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Et moi je ne vois pas pourquoi Dr. Luke est constamment ramené sur le terrain lorsqu'on discute de la production d'Electra Heart alors qu'il n'a produit que trois petits titres (sur dix sept!) L'album a été principalement produit par Rick Nowels, Greg Kurstin et Liam Howe, que l'on peut retrouver pour la plupart sur 'The Family Jewels'... :unsure:

De plus, Marina a dit et redit que certaines sonorités de l'album relevaient de l'humour, l'ironie, du satire si l'on veut, que ça faisait parti de cet univers et personnage qu'elle s'était crée pour traiter ce qui concerne le phénomène du "commercial" (parmi l’hyper-sexualisation, l'amour, la femme, etc).

Et je crois qu'on s'est mal compris. Ce que je voulais dire (et ça n'avait pas tant de lien avec ton post à vrai dire, je m'en excuse), c'est que cette conception de mainstream, d'indé, d'underground, tout ça, elle n'est pas claire, et elle est parfois trop hypocrite (ou tintée de mauvaise foi comme démontrée sur le topic je crois) et trop souvent mal comprise et contradictoire. Pour illustrer mon point, j'ai seulement utilisé deux descriptions tenues sur ce topic enfin de démontrer qu'il y a des contradictions flagrantes au sein des gens qui paraissent pourtant, en premier lieu, tenir des discours épinglés dans le même sens.

 

Evidemment je caricature avec Dr Luke, mais ton post me permet de reprendre justement sur Rick Nowels et Greg Kurstin qui justement n'ont pas bossé sur le premier album (à part "Oh No") et ont apporté avec Luke tout ce qu'il y a de plus regrettable dans ce deuxième album. Donc les remettre tout deux sur la table ne font que justifier mon propos. Le producteur principal de The Family Jewels c'était Liam Howe, qui n'en a produit que deux sur le second, je vois pas comment faire de comparaison, c'est deux monde différent.

 

 

Indé c'est un mode de financièrement et de distribution. Mainstream c'est la façon de produire et de composer.

 

Mais indé c'est pour composer et produire aussi non ? Et inversement.

Ce que j'expliquais plus haut, c'est que la différence se fait entre les labels qui produisent. Chacun donne vie à de la musique de manière différente, ce qui donne des différences de style à l'écoute, mais le circuit commercial de distribution tend à être le même. Suffit de voir le nombre d'indés qui sont mis en rayons par Universal.

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Mais indé c'est pour composer et produire aussi non ? Et inversement.

 

Bien pas vraiment ça c'est venu après avec les fameux groupe indie rock.

On parle d'artiste d'indé mais c'est faux, un artiste n'est pas indé mais plutôt un album indé car cela résulte d'un contrat. Un artiste peut faire des albums indés puis passer chez une major pour la suite.

Après on est d'accord tout ces termes se mélangent et aujourd'hui ne veulent plus dire grand chose.

 

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Tu m'as mal compris, évidemment que chez les indés tu as plus de liberté, donc oui un label indé ne va pas te composer et produire un album dans le sens de le faire de A à Z pour toi, mais je veux dire produire dans le sens de te donner le moyen de le faire (en terme de financement, de matériel, d'exposition, etc...). Par exemple tes amis de Beach House sont "produit" par Bella Union, pas dans le sens que ce label fait leur musique, mais lui donne tout le support nécessaire. En plus je ne vois pas pourquoi tu limites seulement ça aux albums puisque les labels indés peuvent aussi se charger de leur organiser des concerts et des journées promo avec la presse. On parle d'un artiste indé car il est signé chez un label indé qui va le prendre en main et pas uniquement pour son album. Et dans ce sens, chez les indés ou majors mainstream c'est pareil, on fait le même travail de "production", sauf que le mainstream en plus t'as une pression supplémentaire derrière et des impératifs de ventes qui font que tu ne peux pas toujours faire la musique que tu veux.

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Ah oui mais là on rentre dans les détails, être indé ça veut pas forcément dire faire une musique particulière ou indépendante...

Par exemple Oasis est un groupe qui a sorti des albums sur des labels indépendants.

Et en plus avec les petites filiales des grands groupes, c'est pas évident de s'y retrouver.

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Après deux écoutes, je dois avouer être emballé par ce nouveau morceau ! Content qu'elle revienne avec un son un peu moins facile et commercial. J'avais beaucoup aimé Electra Heart mais également été un peu déçu de l'orientation que Marina avait prise pour cet ère.

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