Crédits photo : Capture YouTube
Révélé au grand public par des vidéos d'humeur et des reprises publiées sur Internet, Troye Sivan a ensuite publié son premier album "Blue Neighbourhood" en 2015. Sans filtre avec ses fans, le chanteur a fait son coming-out en 2013 sur YouTube avant de s'afficher ouvertement avec son petit-ami, et de mettre en ligne une trilogie de clips gay-friendly pour ses titres "Wild", "Talk Me Down" et "Fools". « Je n'essaie pas de parler pour tout le monde. Je trouve juste qu'il y a un vrai manque de représentation de la communauté LGBTQ dans les médias. Je fais partie de cette communauté et je fais de la musique. Pour moi, c'est simple, je regarde autour de moi et je me dis "Ok, que font les popstars hétéros ? Pourquoi je ne pourrais pas faire pareil et mettre une histoire d'amour dans mes clips ?" » avait expliqué l'interprète de "Youth" dans une interview sur Pure Charts.

"How do I get to heaven?"

A l'occasion de l'inauguration de Donald Trump, nouveau président des Etats-Unis dont le programme est craint par les associations LGBT, Troye Sivan a voulu mettre l'égalité en avant dans son clip "Heaven". Car son titre vaporeux, enregistré avec Betty Who, évoque justement la lutte avec soi-même quand on grandit en étant homosexuel ou transexuel. Religion, pression sociale, peur du rejet, homophobie... « All my time is wasted / Feeling like my heart's mistaken, oh / So if I'm losing a piece of me / Maybe I don't want heaven? » chante-t-il sur cette ballade intense. Pour illustrer ses paroles touchantes, Troye Sivan mise sur un clip en noir et blanc où il enlace et embrasse un jeune homme torse nu, tandis que des images d'archives (de couples du même sexe, de manifestations, de personnes trans, du militant Harvey Milk...) viennent appuyer son discours. Un rendu particulièrement bouleversant.

Regardez le clip "Heaven" de Troye Sivan :