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Il y a déjà un an, Natalia Kills annonçait l'arrivée de son deuxième album à travers une vidéo déconcertante pour un titre inédit, tout aussi troublant, "Controversy". Elle y répétait des mots trash, tandis que l'on pouvait admirer des images inquiétantes, le tout sur un tempo sombre et percutant. Ce n'est finalement qu'au mois de juin dernier que le clip de "Problem" est arrivé sur la toile, dans une ambiance toujours plus provoc'. Son disque "Trouble" allait donc bien porter son nom. Le projet vient de paraître aux États-Unis et l'artiste de 27 ans est bien décidée à faire connaître sa musique au plus grand nombre.

Déjà, à travers son morceau "Saturday Night", moins agressif mais plus touchant, dans lequel elle évoquait la violence conjugale, Natalia Kills avait avancé cet été un visage plus intime, plus humain et proche du public. Malheureusement, aucun des singles exploités jusqu'ici n'a trouvé grâce dans les classements. Mais la chanteuse n'a pas dit son dernier mot. Cette semaine, son titre "Outta Time" - une chanson de rupture fataliste - est proposé en téléchargement gratuit sur iTunes US et son album est parvenu à se hisser dans le top 25 sur la plateforme de téléchargement. Pour accompagner le tout, c'est une lyric video qui a été mise en ligne. On y voit Natalia avec un bouquet de fleurs ou des ballons dans les mains, tandis que pilules, nuages et éoliennes défilent derrière elle.

Découvrez "Outta Time", le nouveau single de Natalia Kills :



Produit par Jeff Bhasker (Taylor Swift, Beyoncé, Bruno Mars...), "Outta Time" révèle la véritable couleur musicale de ce deuxième essai "Trouble", envoûtant et qui brille véritablement par ses textes. S'il est déjà disponible outre-Atlantique depuis quelques jours, l'album n'est disponible qu'en digital chez nous, depuis ce matin. Ce disque conserve l'univers torturé de Natalia Kills mais l'éloigne du répertoire de Lady Gaga ou Rihanna, à qui on ne cessait de la comparer lors de la sortie de son premier album "Perfectionist". Publié en 2011, l'opus avait été soutenu par les singles "Mirrors" ou "Wonderland", sans oublier "Free", qui avait été retravaillé avec will.i.am.