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L'exploitation du prochain album de Natalia Kills est pour le moins troublante. Dès le mois de septembre dernier, la chanteuse anglaise a mis en ligne la vidéo déroutante de son titre "Controversy", lui aussi particulièrement inaccessible au grand public. Ensuite, c'est le morceau "Problem" qui a été diffusé sur internet, faisant grimper l'intérêt autour du projet, et enfin le clip est arrivé le mois dernier. Trash et provocant, il a renoué avec les ingrédients que ses fans ont découverts sur son premier album "Perfectionist". Toujours sexy et décadente, la jeune femme a voulu frapper fort. Mais elle enchaîne finalement avec "Saturday Night".

On ne l'attendait pas aussi tôt, mais ce titre, teasé depuis plusieurs semaines sur la toile, a été finalement envoyé aux radios françaises cette semaine et le clip est arrivé dans la foulée. Ainsi, la carrière de "Problem" est véritablement compromise. Plus abordable et plus délicat que les précédents extraits, "Saturday Night" est un morceau pop, sombre, comme toujours chez Natalia Kills, et percutant, qui vise juste même si jamais il ne décolle. Dans son texte comme dans son clip, la chanteuse anglaise aborde la violence conjugale dont a été victime sa maman à cause de l’alcoolisme de son père. Ainsi, dans sa vidéo, Natalia Kills débarque dans le salon familial et assiste inlassablement à la même scène. Elle revient sur cette époque douloureuse et se souvient de la peine engendrée par ces événements alors qu'elle était adolescente.

Découvrez "Saturday Night", le nouveau clip de Natalia Kills :



Natalia Kills se livre donc plus que jamais à travers cette chanson et ce clip, qui est d'ailleurs conclu par une vidéo de famille d'elle étant petite, à l'occasion de son anniversaire. On y retrouve de nombreux clins d'oeil distillés au préalable dans la vidéo. "Saturday Night" est donc chargé de lancer l'exploitation de son deuxième album "Trouble", annoncé pour le 3 septembre prochain. Il fera suite à "Perfectionnist", passé inaperçu dans les classements malgré les efficaces singles "Mirrors" ou "Wonderland". will.i.am avait même pris la jeune femme sous son aile, lui permettant d'assurer les premières parties des Black Eyed Peas, notamment au Stade de France, et avait partagé avec elle le single "Free", lui aussi un échec.