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Un an après la fin de l'aventure Les Insus, Jean-Louis Aubert repart désormais en tournée solo avec "Prémices". Mais, en lieu et place des Zéniths et autres Stade de France programmés lors de la reformation de Téléphone, le chanteur a cette fois-ci décidé de se produire dans des lieux plus intimistes comme des théâtres ou des opéras. Un besoin de se retrouver au plus proche de son public que le rockeur a expliqué lors d'un long entretien accordé à Ouest-France : « C'était une envie qui a démarré dans un petit théâtre à Paris, puis avec des lives Facebook. J'ai envie de vivre la musique en live et en proximité, et surtout dans des beaux endroits ». Un tour de chant au succès attendu puisque toutes les dates ont rapidement affiché complet.

Les Insus, "c'était très humain, très bienveillant"

Pour ce nouveau tour de chant, Jean-Louis Aubert avoue donc se laisser porter par ses propres envies : « J'improvise beaucoup, je revisite des chansons qui m'avaient peut-être un peu oubliées. Je me retrouve bien à l'intérieur de ces chansons (...) une vie de troubadour ». D'anciens titres mais aussi des inédits que le chanteur interprète pour la première fois pour quelques centaines de privilégiés : « Quelques fois je peux dire "Vous êtes les premiers au monde à entendre cette chanson" (...) Ça me permet de vivre au présent, je suis très attaché à ce moment présent. Cette notion de partage devient très importante. C'est dans le partage qu'on se retrouve. Pourquoi pas faire mes nouvelles chansons devant les gens, pourquoi pas progresser et évoluer sous leurs yeux ».

Parallèlement, l'interprète de "Voilà ce sera toi" est également revenu sur l'aventure Les Insus de ces dernières années et déclare pourquoi il a dû changer le nom du groupe pour la reformation : « On a pris les Insus parce qu'on ne voulait pas rentrer dans des histoires un peu hallydayiennes (...) des trucs qui pourrissent un paysage. C'était très humain, très bienveillant. Comme des vieux copains qui se retrouvent ». Cela lui ayant permis de passer outre les blessures de la séparation du quatuor en 1986 : « Je me suis même rendu compte qu'il y a très peu de chansons de Téléphone que je ne pouvais pas chanter. Même des moins connues. Toutes m'évoquent des choses précises, personnelles ». Des classiques que Jean-Louis Aubert rechante à nouveau sur scène en solo. Récemment, il a d'ailleurs partagé la scène avec un jeune fan de 12 ans, Hugo, sur "La bombe humaine" à Rennes.