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vendredi 14 août 2015 18:02

Jay Z devant la justice pour une affaire de plagiat autour du single "Big Pimpin"

Par Hilal EL AFLAHI | Rédacteur
Jay Z est rattrapé par une affaire de plagiat concernant le single "Big Pimpin" dont l'instrumentale est une reprise d'une musique égyptienne. Le rappeur et le neveu du compositeur égyptien se rendront le 13 octobre prochain au tribunal pour régler ce problème.
Crédits photo : Abaca
Jay Z se rendra devant les tribunaux au mois d'octobre pour mettre fin à un litige qui dure depuis plusieurs années. Vous vous rappelez de "Big Pimpin" sorti en 2000, son instru composée de flûtes et de violons sur un beat rythmé, avait grandement contribué au succès du quatrième album du rappeur. Seulement voilà, ces sonorités exotiques ne sont pas le fruit de l'imagination et du talent du producteur de ce morceau, qui n'est autre que Timbaland puisqu'il s'agit tout simplement d'un plagiat.



A l'origine, ces sonorités envoûtantes proviennent d'un morceau composé par l'Egyptien Baligh Hamdy pour le film "Khosara, Khosara" sortie en 1960 en Egypte. Pour sa défense Timbaland avait déclaré penser que ce titre était tombé dans le domaine public et qu'il pouvait donc sampler librement le morceau. Conscient du problème, Jay Z et son label ne voulaient pas s'encombrer de poursuites judiciaires et décidaient de verser 100.000 dollars à EMI Arabia, qui détient les droits du film "Khosara, Khosara". Cette somme avait été partagée entre le label et les héritiers de Baligh Hamdy décédé en 1993.



L'interprète de "Empire State Of Mind" pensait surement que cette affaire appartenait au passé avant qu'Osama Fahmy ne décide d'attaquer en justice le rappeur, estimant que l'accord conclu à l'époque n'avait pas de valeurs aux yeux de la loi égyptienne. Le neveu de Baligh Hamdy estime que "Khosara, Khosara" est une oeuvre « culturellement importante » dans son pays et la loi ne permettait pas de « modifier ou ajouter aux droits d'auteur ». « À tout le moins, quel que soit le champ d'application de la licence des droits d'auteur, l'auteur est tenu de donner son accord au cas par cas pour toute modification de son travail », précise l'héritier dans sa plainte.

Le neveu souhaite obtenir une meilleure indemnisation


L'homme espère donc recevoir une meilleure indemnisation à l'issue du procès qui aura lieu le 13 octobre et a fait savoir par ses avocats qu'il fera témoigner des experts sur l'impact de la musique instrumentale sur la réussite économique de "Big Pimpin". « L'idée que des gens achètent des places de concert pour écouter juste une chanson [...] relève de la farce », a réagi la défense du rappeur, qui avec les soucis rencontrés par son nouveau service de musique en ligne Tidal, n'avait vraiment pas besoin de ce genre de publicité.

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