Crédits photo : Florent Drillon
Depuis janvier dernier, Grégoire lance un véritable appel à "Vivre" sur son nouvel album, à la couleur plus humaniste et hédoniste. « Moi, la vie m'a appris, parce que j'ai traversé beaucoup d'épreuves, qu'il y a une urgence de vivre, qu'il faut profiter du moment présent et vivre sa vie » indique le chanteur au micro de Purecharts : « L'actualité, elle m'a interrogée. Je pense que si on peut tirer quelque chose de positif, ce que j'essaie de faire à chaque fois, c'est de se dire que l'important, c'est cette espèce de contemplation qu'on peut avoir des moments qu'on vit avec les autres. Que ce soit avec nos enfants, un dîner entre amis... Ça fait un peu vieux con, mais je pense que la vie se résume à ça : la qualité des moments qu'on passe avec les autres et la qualité des moments qu'on vit ».

"Il suffirait de rien, comme il dit, juste un signe"

Sur cet album à la fois lumineux et actuel, Grégoire évoque notamment la mort de ses frères ou encore le harcèlement scolaire dans "Seul dans la cour" : « Je pense que les choses sont en train de changer parce que tout le monde en parle. C'est le principe : plus on entend parler de vous, plus les gens vous connaissent. Et c'est la même chose pour ça : plus les artistes en parlent, plus les gens vont prendre conscience de ça ». Ce n'est pas cette chanson qui est mise en avant aujourd'hui, mais "Tout ce que l'on dit mais qu'on ne fait pas", qui est désormais le troisième single de l'album après "Le monde est à nous".

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Sur ce morceau pop solaire, Grégoire évoque toutes ces petites choses du quotidien qu'on n'ose pas faire, par crainte ou pudeur. Le chanteur incite ainsi ses auditeurs à passer l'action, pour que les rêves de chacun ne deviennent réalité ! « Tant de bouquets de roses, que l'on n'offre pas / Et tout ce que l'on dit, mais qu'on ne fait pas / Fait qu'on passe une vie, que l'on ne vit pas / Il suffirait de rien / Juste, un peu de courage / Prendre son destin en main / Apprendre à oublier et à tourner la page » y clame-t-il, tout en faisant un petit clin d'oeil à son idole Jean-Jacques Goldman : « Il suffirait de rien / Comme il dit, "juste un signe" / Rien qu'une aube, un matin / Et décider enfin d'écrire ses propres lignes ». Un titre qui résonnera lors de ses prochains concerts, dont deux dates au Café de la Danse les 29 et 30 mai prochains.