Crédits photo : Montage Pure Charts / Bestimage
Depuis quelques semaines, Grégoire connaît un joli succès avec "Mes enfants", une douce ballade dédiée à son fils Paul et à sa fille Léopoldine. « Sachez qu'il faut savoir vivre vos rêves, et qu'il faut choisir l'aventure / Qu'il faut aider celui qui crève, celui pour qui tout est plus dur / Il ne faut jamais oublier, d'où vous venez et qui vous êtes / Et ne jamais abandonner, quand c'est le pire qui se répète » chante-t-il presque dans un murmure sur une mélodie au piano. Des paroles qui semblent avoir touché en plein coeur une partie du public. Car sur Facebook, le clip de la chanson fait un carton : 2,5 millions de vues et plus de 36.000 partages. « Ce qui me marque le plus, ce sont les parents qui taguent les noms de leurs enfants dans les commentaire, et leurs enfants leur répondent par des "je t'aime" ou simplement par des coeurs. Je ne sais pas si ce sont des familles qui ont l'habitude de se dire qu'ils s'aiment entre eux, donc ça me touche beaucoup » admet Grégoire, premier surpris par cet élan.

Regardez le clip "Mes enfants" :

"Vas-y mon Grégoire, dépouille ma chanson"

Mais la chanson serait-elle... un plagiat ? Benjamin Biolay accuse Grégoire de s'être un peu trop inspiré de sa chanson "Ton héritage" pour écrire "Mes enfants". Samedi soir, dans une story sur Instagram, le juré de "Nouvelle Star" a lancé les hostilités en postant une capture d'écran du clip de Grégoire avec un message incendiaire : « Vas-y mon Grégoire , dépouille ma chanson. PS: pas beau la captation d'héritage », ajoutant « Je préfère encore qu'il chante Oasis » en référence à la reprise ratée et moquée du culte "Don't Look Back In Anger" faite par celui-ci au cours de l'été. Loin de s'arrêter là, Benjamin Biolay a ensuite écrit le « couplet manquant » du titre de Grégoire et s'est filmé en train de l'interpréter. Un texte au vitriol : « Sachez que copier c’est pas beau / Même si travailler, c'est trop dur / Contre 100 notes et 3000 mots / Contre les cris et les murmures / Y'a moyen de faire un morceau / Surtout pour sa progéniture / Sans faire d’emprunts ou pas trop / Et sans se faire gauler, c'est sûr / Qu'il n'y a que la honte qui dure ».

"C'est la cour de récré"

Cette attaque en règle n'est évidemment pas passée inaperçue auprès de l'intéressé. « C'est la cour de récré. Des chansons d’un père qui parle à ses enfants, il y en a des milliers à commencer par "Mistral gagnant" ou "Morgane de toi" de Renaud. Personne n'a le monopole de ce genre de morceaux » a réagi Grégoire au Parisien, assurant avoir découvrir la polémique sur Instagram sans être contacté par Benjamin Biolay. Pour lui, l'accusation de plagiat n'a pas lieu d'être. « En ce qui me concerne, je me suis inspiré d'un poème de Rudyard Kipling, "If", qui date de 1910. Alors, à partir de cette date, personne n'a le droit d’écrire un texte pour son enfant ? Et puis dans sa chanson, Biolay parle de lui à sa fille. Moi je donne des conseils universels à mes enfants » se défend-il. Côté musique, Grégoire assure que les mélodies « ne sont pas identiques » : « Moi c'est un texte récité et lui chanté. Biolay a un refrain et pas moi. La seule ressemblance c'est l'ambiance piano-voix. Il n'y en a pas plus que ça. Ce n'est pas un plagiat ». D'autant que d'après lui, la suite d'accords utilisée « existe depuis des millions d’années et elle n'est pas la même sur tout le morceau ».

Pour prouver ses dires, Grégoire a donc réalisé une vidéo où il joue les mêmes accords au piano, fredonne "Ton héritage" avant d'autres titres bien connus comme "I Will Survive" de Gloria Gaynor, "Le géant de papier" de Jean-Jacques Lafon ou "Les feuilles mortes" d'Yves Montand, histoire de montrer que la mélodie n'appartient à personne. Fin du clash ?

C’est la récré mon BB? Personne n’a le monopole d’une suite d’accords Monsieur « Me Myself and I » et personne n’a le monopole d’un thème : relis « si... » de kipling, enfin lis-le plutôt... bonne année quand même... @Benjamin_Biolay pic.twitter.com/kxxZPuGJ1i

— Gregoire Officiel (@Gregoireoff) 31 décembre 2017