Crédits photo : Capture TF1
Diam's a retrouvé l'anonymat et son véritable prénom Mélanie Georgiades. Un retour aux sources, loin de la musique qui ne semble plus être en accord avec sa nouvelle vie, notamment tournée vers la religion musulmane. « Peut-être certains ont-ils du mal à accepter que l’on trouve le bonheur en dehors de certains codes admis de tous, comme la gloire, la quête d’argent sans limite... D'autres choses brillent à mes yeux aujourd'hui. Vivre, avoir du temps pour les miens, pour les autres, pour de nouveaux projets, sans pression » expliquait récemment l'ancienne rappeuse pour démentir un retour à la musique. Diam's a bel et bien mis un terme à sa carrière, même si elle développe en parallèle de nouveaux projets divers et variés comme une marque de papeterie ou une agence de voyages spécialisée dans les pèlerinages à La Mecque.

"Vous développez forcément une part de suffisance"

Ses anciens fans doivent donc se faire à l'idée que Diam's ne reprendra pas le micro prochainement. Heureusement, son répertoire riche en tubes comme "La boulette", "DJ" ou "Confessions nocturnes" avec Vitaa est disponible sur les plateformes de téléchargement et de streaming. Ses albums "Brut de femme", "Dans ma bulle" et "SOS" sont même dernièrement sortis en vinyles. Donnant régulièrement de ses nouvelles sur ses réseaux sociaux, Diam's, qui a récemment évoqué son addiction aux médicaments, a publié une story sur Instagram, reprenant un extrait de son livre "Mélanie, française et musulmane", expliquant pourquoi elle avait tout arrêté en plein succès. « J'avais épuisé mon intérêt pour le milieu après avoir tout gagné dans le business de la musique mais aussi tout perdu humainement » écrit-elle sur cette publication éphémère.

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« J'avais besoin de souffler, de recouvrer "une vie normale", avec des gens "normaux" et l'humilité » ajoute Diam's au passage, pour expliquer son besoin de revenir à l'essentiel. Car pour l'interprète de "Ma France à moi", être une personne publique, autant exposée qu'elle a pu l'être, a forcément eu un impact négatif. « Il ne faut pas se leurrer lorsque vous êtes célèbre et admirée, vous développez forcément une part de suffisance » rappelle l'ancienne rappeuse incontournable. Et de prendre en exemple, les artistes qui ne sont pas honnêtes avec le public : « Combien de stars passent leur vie à se donner un genre, cachées derrière des lunettes ou des chapeaux, à entretenir le mystère sur elles ? ».