Crédits photo : Abaca
Ce vendredi a marqué un triste anniversaire : les un an de la fermeture des clubs en France. Une véritable catastrophe pour le monde de la nuit, dont ses principaux représentants, comme Cerrone ou Laurent Garnier, ont poussé des coups de gueule face aux décisions gouvernementales. De son côté, Bob Sinclar a le sentiment que la profession « n'est absolument pas considérée », comme il l'expliquait sur les ondes d'Europe 1 : « Je n'ai pas entendu prononcer le mot "DJ" une seule fois depuis un an. C'est comme si on n'existait pas. Alors, heureusement qu'il y avait des DJ qui étaient là, en plus des musiciens et des comédiens pendant les confinements pour soutenir tout le monde ». S'il a multiplié les lives durant le confinement, le DJ ne manque pas d'humour, comme le prouve sa reprise de "Ma liberté de penser" de Florent Pagny, devenue "Ma liberté de danser".

Un tube qui traverse les frontières

Aujourd'hui, Bob Sinclar décide de donner une seconde vie à son plus gros tube, "Love Generation". Sorti en 2005, avec Gary Pine pour assurer la partie vocale, le titre a été un énorme tube permettant de faire exploser la carrière du DJ. Numéro 3 du Top Singles en France, il est même devenu par la suite le générique de la "Star Academy". 16 ans plus tard, Bob Sinclar redonne donc un nouveau souffle au titre, qui rappelle d'ailleurs ici le hit "Jerusalema" de Master KG, en confiant les choeurs à Masaka Kids Africana, un groupe d'enfants orphelins originaires de l'Ouganda qui se connectent les uns aux autres en chantant et en dansant. Pour l'occasion, le collectif dévoile un clip afin de saluer la jeunesse ougandaise.

Regardez le clip "Love Generation" de Bob Sinclar :




Il y a quelques jours, le DJ révélait sur Non Stop People, que le titre "Love Generation" lui a rapporté la coquette somme de 5 millions d'euros. « Mais je ne suis pas tout seul sur le titre » précise Bob Sinclar : « On est cinq auteurs-compositeurs (...) Ça a été vraiment un collectif au moment du studio parce que chacun y a apporté sa patte. Donc il y a les droits d'auteur à diviser en tout et après, en production, donc il faut se diviser et ça fait une jolie somme. J'ai eu trois-quatre succès mais le plus gros succès c'est ça. C'est une grosse somme d'argent est évidemment soumise à l'impôt (...) Je me suis acheté un appartement pour se mettre à l'abri toujours, pour la famille ; et je viens en métro ».