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C'est LE succès de ce premier semestre 2013. Huit ans après son dernier album studio "Human After All", Daft Punk a signé un retour gagnant le mois dernier avec le single "Get Lucky". Ecrit et composé par le duo électro français en collaboration avec Nile Rodgers et Pharrell Williams, le titre s'est hissé en pole position des charts partout dans le monde en quelques heures à peine. Depuis, il s'est écoulé à près de 700.000 exemplaires outre-Manche où il est déjà le plus gros succès de l'année, a battu le record de ventes digitales en France avec près de 40.000 ventres en première semaine, et l'album "Random Access Memories" s'apprête à entrer numéro un des charts au Royaume-Uni mais aussi aux Etats-Unis, avec des chiffres records que le groupe n'a jamais connus.

Bref, tout le monde semble d'accord sur le fait que "Get Lucky" est un tube, même si les critiques sont plus mitigées pour l'album. Mais Liam Gallagher, lui, n'est pas fan. Pas du tout d'ailleurs. Interrogé par le site Digital Spy dans le cadre de la promo du nouvel album de son groupe Beady Eye, l'ex-leader d'Oasis s'en est pris avec son franc-parler bien connu au numéro un des deux Français. « J'écrirais ça en une p**ain d'heure ! Je ne sais pas pourquoi tout le monde en fait tout un plat ! », s'est ainsi exclamé le chanteur britannique, qui a ajouté deux-trois mots sympathiques pour bien enfoncer le clou. « Arrêtez p**ain ! P**ain mais laissez-moi rire », a ainsi joliment précisé le chanteur, qui ne s'en est pas tenu à cette critique constructive.

Ecoutez "Get Lucky" de Daft Punk feat. Pharrell Williams :



Car Liam Gallagher a autre chose à reprocher aux deux DJ français. « Je ne veux pas de gens qui portent des déguisements ! Enlevez vos p**ain de casques ! Qu'on vous à quoi vous ressemblez sans casque, ou je ne sais pas comment on appelle ça », leur a-t-il ainsi adressé. Un message fin et poli sur l'accoutrement du duo, qui avait justement évoqué ce choix plus tôt ce mois-ci lors d'une interview au magazine Rolling Stone. « Ce qui nous intéresse, c'est la frontière entre la fiction et la réalité, créer des personnages fictifs mais qui existent dans la vraie vie. Comme Kraftwerk, Ziggy Stardust, Kiss... Les gens croyaient que les casques étaient une idée marketing, mais pour nous c'est plutôt un côté science-fiction glamour. On n'est pas des performers ou des mannequins - ce ne serait pas agréable pour les gens de voir nos visages, alors que les robots, eux, intriguent les gens », a expliqué le duo.