
Ayo publiait au mois de février son troisième album, "Billie-Eve", dont le succès n'aura pas égalé celui des deux précédents "Joyful" (2006) et "Gravity At Last" (2008). Pourtant, l'artiste y a mis ses tripes dans l'écriture comme dans la composition. Après la traversée d'une période de doutes, "Billie-Eve" arrivait comme la réponse d'une quête longue de trois ans comme elle nous l'expliquait dans le cadre d'une interview accordée à Pure Charts : « Tout ce que j’ai vécu pendant ces trois dernières années a été très intense. La seule issue suite aux difficultés que j'ai rencontrées pour mon premier bébé était de croire. C’était la conduite qu’il fallait que j’adopte si je voulais continuer d’aller de l’avant. Pour espérer tomber de nouveau enceinte, il me fallait encore et toujours croire. Quand ma fille est née, ma vie a totalement changé. Pour moi, ce fut comme une renaissance, et en même temps la naissance de mon nouveau disque. En fait, ma renaissance, c’est "Bellie-Eve" ! » nous avait-elle expliqués.
Une page se tourne définitivement avec cet album dont l'exploitation se terminait rapidement avec le single-reprise "I Want You Back" des Jackson 5. La chanteuse quitte le label Polydor mais reste chez la Major Universal puisqu'elle traverse le couloir afin de poursuivre chez Mercury. Au "Parisien", elle expliquait qu'elle regrettait l'équipe avec laquelle elle a travaillé sur son premier opus, et notamment Jean-Philippe Allard. Elle retrouve en signant avec le label Motown de Mercury le directeur artistique Romain Bilharz, qui a planché sur l'exploitation de son premier disque. Ce changement préfigure un nouveau projet d'album qui pourrait pointer fin 2012. Au "Parisien.fr", elle déclarait : « Je me suis inventée un peu comme un double, un alter ego. J'ai envie de l'appeler Black Mamba, car elle sera sans doute plus sauvage, plus rap. ». Affaire à suivre !