Once Upon A Time In Hollywood (Quentin Tarantino)

[Cortana]

Le moins bon Tarantino ? 

Le dernier j'ai pas pu, c'était assez chiant. 

[Phunk Spector]

Raaaaaaaa The Hateful Eight.... une merveille du genre huis clos pour moi. Haletant jusqu'à ce final jouissif et complètement barré. 

 

Je l'ai encore plus aimé que Django Unchained d'ailleurs.

[Pazuzu]

Mon dieu quel déception. Moi qui suis un grand fan de Tarantino, je suis plus que déçu par ce film.

Ok bel hommage à Hollywood et casting trois étoiles mais il ne se passe STRICTEMENT RIEN. C'est long, on s'ennuie ferme. La fin bouge un peu mais ça dure 5 minutes quoi.

Pas du tout ma came. Le pire Tarantino clairement (j'avais placé Boulevard de la Mort et the Hateful Eight mais là, ce film décroche la palme !).

Rien ne vaut Kill Bill ou Pulp Fiction. Vivement Kill Bill 3 !

[Téos]

Je l'ai vu il y a 15 jours et je ne suis pas du tout du même avis : on a affaire à un Tarantino apaisé qui nous fait voyager à L.A. à la fin des sixties avec brio (les images sont superbes). Et même si le film se permet parfois quelques longueurs, on sait que venant de lui, c'est maîtrisé et ça montre le travail passionnant et solide qu'il y a eu autour du film. J'ai beaucoup aimé ! 

[ScissorBoy]

Je l'ai vu cet après midi et clairement, on rentre plus difficilement dans le film que les précédents. 

Je n'ai pas tous les codes de cette époque, de cette ville et de ce cinéma pour pouvoir tout apprécier je pense.
Mais j'ai aimé au final. La photographie est superbe, les acteurs aussi (Brad surpasse Leo), j'ai adoré tous les guests (dont Maya Hawke  - la relève de sa mère). 

Le film devient plus captivant dans sa seconde partie, quand Cliff rencontre la Manson Family. Et la fin est assez jouissive, dans la pure tradition Tarantino.

[ronron]

Vu hier soir ,j’ai beaucoup aimé ,même si je reconnais la lenteur  d’une grosse première partie , ce que je ne comprends pas c’est que je lis Brad surpasse Léo ,mais oú avez vous vu ça  ? Bien sûr que Brad est bon ,encore beau mais à mon avis le jeu de Léo est tellement incroyable ,encore une fois , cet acteur m’apporte un bonheur total à chacun de ses films .

[Invité]

J'avais lu quelqu'un parler de période "Hollywood" pour Tarantino à partir d'Inglorioud Basterds en y incluant non-plus d'anciennes vedettes mais des vedettes actuelles ou en devenir, et ça avait continué avec Django, deux films que j'avais moyennement aimé. J'ai davantage aimé Hateful Eight, mais là encore je le trouvais inférieur aux autres, y compris Boulevard de la Mort, je trouvais que la magie des films de Tarantino, à savoir des gens qui vivent leurs petites histoires un peu trop surréalistes entremêlé à leur quotidien en Californie, était absente des derniers films.

 

Mais là concrètement, j'ai beaucoup aimé. Déjà parce que c'est un film d'un amoureux du cinéma rendant hommage au cinéma. Mais aussi parce que son côté très lent où il ne se passe pas grand chose sauf de petits instants de très grande violence est la patte de Tarantino que j'ai toujours apprécié. 

 

Sans parler de la musique toujours exceptionnelle.

 

Bref, à placer selon moi parmi ses meilleurs, derrière Jackie Brown, Pulp Fiction et Kill Bill mais du même niveau que Reservoir Dogs.

[kthy1]

(ATTENTION SPOILER)

J'ai vraiment aimé ce film. Ok il était lent mais justement cette lenteur pour la tension dramatique est nécessaire. Même si la carrière de Léo prend un peu trop de place, j'ai trouvé ce film réussi, visuellement, avec une ambiance rétro sympa, une Margot Robbie rayonnante même si on ne la voit que trop peu - cette fille est magnifique je le reconnaît, c'est énervant ^^ - et Brad, non pas qu'il soit meilleur acteur que Léo, mais il faut avouer que son rôle est tellement plus jouissif que le dépressif Léo justement ! Cette fin, que j'attendais avec appréhension, tant l'histoire réelle est horrible pour cette pauvre Sharon Tate...s'est révélée tellement étonnante, ce contre-pied punaise oO! Merci à Tarantino, d'avoir en quelque sorte, vengé la mort de cette belle actrice, fauchée avec son enfant, en pleine jeunesse. Cette mélancolie qui en ressort à la fin est tellement intense...Je comprend que le malaise peut s'installer à jouer avec la mort de quelqu'un mais j'y vois plutôt ici comme un hommage à cette jeune femme qui ne méritait pas un sort si atroce, et le pansement d'un traumatisme encore vif. 

 

 

[ronron]

Ah ! Mais je n’ai absolument pas perçu la même fin que toi ! Et heureusement pour moi mon entourage non plus ,malheureusement je ne sais pas faire : contenu masqué donc nous ne po pas débattre ...... ça m’énerve  

[kthy1]

Il y a 3 heures, ronron a dit :

Ah ! Mais je n’ai absolument pas perçu la même fin que toi ! Et heureusement pour moi mon entourage non plus ,malheureusement je ne sais pas faire : contenu masqué donc nous ne po pas débattre ...... ça m’énerve  

 

On peut en discuter en MP si tu préfères ! Ca m'intrigue ce que tu as pensé de la fin...

[ronron]

Ok

[Debbie]

SPOILERS/////


Pour ma part, j'ai adoré la fin. Elle donne, à mon humble avis et de ce que j'ai perçu avec ma petite culture et sensibilité, tout son sens au film.

Comme l'indique le titre, il n'est pas question de réalité historique mais d'une vision fantasmée, féérique presque, du LA des 60s déclinantes. Il était une fois... Vue par les yeux des protagonistes, la ville devient une incarnation du cinéma : il y a des salles obscures partout, tout le monde semble bosser dans l'industrie cinématographique, les voyages en bagnole sont prétexte à une défilement sans fin d'affiches et de titres de films en arrière plan. Dicaprio lui-même fait ce rapprochement, lui qui fait à plusieurs reprise le lien entre sa carrière et son installation dans la ville. Il y a ceux qui restent, qui sont de vrais habitants de LA, qui ne louent pas mais achètent. Ce sont les stars. Et puis il y a ceux qu'il craint devenir, les étoiles éteintes, contraints de quitter LA pour "retourner dans le Missouri" (c'est lui qui le dit).  Il vit d'ailleurs comme un mort artistique la proposition qu'on lui fait de quitter la ville pour partir jouer en Italie.
Bref, tout le film est pour moi, derrière le joli travail de recherche historique, une bonne grosse métaphore de l'amour de Tarantino pour le vieux cinéma, incarné par la ville de LA.

Rétrospectivement, l'assassinat de Sharon Tate a été perçu comme la fin d'une période d'insouciance hippie et post-WWII aux US. La fin d'une certaine idée de l'Amérique, déjà bien écornée par les assassinats de Kennedy et King. C'est cela qui a conféré à son assassinat une ampleur que sa carrière (encore bourgeonnante) ne peut expliquer seule. D'ailleurs, Tate peut sembler un peu vaine dans le film, tant Tarantino la résume à une incarnation de l'insouciance de l'époque. En décidant de la sauver, il tente de sauver cette époque et ce cinéma qui est mort avec elle (la mort du cinéma est annoncée en fil rouge tout le long du film, par l'énorme importance de la télévision). Il prouve aussi le pouvoir du cinéma, de l'art en général, qui invente des histoires, mais peut aussi réécrire l'Histoire (celle avec le grand H). Surtout, la fin donne toute sa résonance au titre. Dans les contes, les amoureux ne sont pas sauvagement assassinés. Ils vivent heureux et ont beaucoup d'enfants.

Voilà. Je ne suis pas experte en cinéma, loin de là, mais c'est pour cela que j'ai trouvé la fin parfaite et presque touchante.

[ronron]

il y a une heure, Debbie a dit :

SPOILERS/////


Pour ma part, j'ai adoré la fin. Elle donne, à mon humble avis et de ce que j'ai perçu avec ma petite culture et sensibilité, tout son sens au film.

Comme l'indique le titre, il n'est pas question de réalité historique mais d'une vision fantasmée, féérique presque, du LA des 60s déclinantes. Il était une fois... Vue par les yeux des protagonistes, la ville devient une incarnation du cinéma : il y a des salles obscures partout, tout le monde semble bosser dans l'industrie cinématographique, les voyages en bagnole sont prétexte à une défilement sans fin d'affiches et de titres de films en arrière plan. Dicaprio lui-même fait ce rapprochement, lui qui fait à plusieurs reprise le lien entre sa carrière et son installation dans la ville. Il y a ceux qui restent, qui sont de vrais habitants de LA, qui ne louent pas mais achètent. Ce sont les stars. Et puis il y a ceux qu'il craint devenir, les étoiles éteintes, contraints de quitter LA pour "retourner dans le Missouri" (c'est lui qui le dit).  Il vit d'ailleurs comme un mort artistique la proposition qu'on lui fait de quitter la ville pour partir jouer en Italie.
Bref, tout le film est pour moi, derrière le joli travail de recherche historique, une bonne grosse métaphore de l'amour de Tarantino pour le vieux cinéma, incarné par la ville de LA.

Rétrospectivement, l'assassinat de Sharon Tate a été perçu comme la fin d'une période d'insouciance hippie et post-WWII aux US. La fin d'une certaine idée de l'Amérique, déjà bien écornée par les assassinats de Kennedy et King. C'est cela qui a conféré à son assassinat une ampleur que sa carrière (encore bourgeonnante) ne peut expliquer seule. D'ailleurs, Tate peut sembler un peu vaine dans le film, tant Tarantino la résume à une incarnation de l'insouciance de l'époque. En décidant de la sauver, il tente de sauver cette époque et ce cinéma qui est mort avec elle (la mort du cinéma est annoncée en fil rouge tout le long du film, par l'énorme importance de la télévision). Il prouve aussi le pouvoir du cinéma, de l'art en général, qui invente des histoires, mais peut aussi réécrire l'Histoire (celle avec le grand H). Surtout, la fin donne toute sa résonance au titre. Dans les contes, les amoureux ne sont pas sauvagement assassinés. Ils vivent heureux et ont beaucoup d'enfants.

Voilà. Je ne suis pas experte en cinéma, loin de là, mais c'est pour cela que j'ai trouvé la fin parfaite et presque touchante.

Je n’ ai qu’un mot : bravo !

[Maroine]

Mon avis se rapproche beaucoup de ce que @Debbie vient de dire.

Depuis des années je me suis intéressé à la mort de Sharon Tale et à la secte la famille, je suis content qu'elle connaisse une autre fin dans ce film.

 

Les acteurs sont tellement au top, pour info à la place de Margot Robbie, Jennifer Lawrence devait avoir le rôle. 

[ronron]

Il y a 20 heures, Maroine a dit :

Mon avis se rapproche beaucoup de ce que @Debbie vient de dire.

Depuis des années je me suis intéressé à la mort de Sharon Tale et à la secte la famille, je suis content qu'elle connaisse une autre fin dans ce film.

 

Les acteurs sont tellement au top, pour info à la place de Margot Robbie, Jennifer Lawrence devait avoir le rôle. 

Je trouve que physiquement Robbie se rapproche davantage de Sharon Tate que Lawrence.