It's time to come out : vos films/séries gay favoris

[de Fleurs]

il y a 5 minutes, Shiva* a dit :

Le problème d’Ete 85 c’est surtout son nombre improbable de nominations aux Cesar. 

J'ai un peu de mal avec les résultats des Césars. Je n'oublierai jamais la victoire de Guillaume et les garçons à table face à Adèle et L'inconnu du lac l'année de la Manif pour tous. Il n'aurait pas été autant nommé sans pandémie, mais aucune inquiétude pour la concurrence : il ne gagne jamais rien.

[MJB]

Je viens de finir It’s A Sin 

je suis encore tout retourné, ça faisait longtemps que j’avais pas été aussi ému devant une série...

 

Je le conseille à tout le monde, ces années 80 ont été un véritable fléau et cette maladie continue de l’être même si il y’a des traitements plus poussés maintenant on aimerai trouver un vaccin aussi vite que pour le Covid. 

[King Space 1er]

The Normal Heart reste ce qui a été fait de meilleur sur le sujet pour moi. On ne nous y épargne rien. Je ne me souvenais même plus que ça avait été fait par Murphy. Rare est la qualité chez lui, comme quoi quand on y va pas à la truelle...

[Diskonoïr]

Je viens de le voir (dispo sur mycanal pour ceux que ça intéresse) et j'étais vraiment emballé par le casting mais le film est en demi-teinte. Même si moins extravagant qu'accoutumée, Murphy à la réalisation n'était pas la meilleure idée. J'ai du mal avec les réalisateurs qui essaient à tout prix de tirer les larmes aux yeux des spectateurs, du coup ça ne me touche pas vraiment. Le duo Ruffalo/Roberts aurait pu être incroyable mais ça ne fonctionne qu'à moitié, ils en font trop à certains moments...

Je préfère de loin 120bpm, plus subtil et rêche à la fois, et le film est mieux maîtrisé. 

 

Mais j'aimerais aussi une série contemporaine qui ne tourne pas qu'autour de l'activisme et/ou du Sida, juste une feelgood série avec de bonnes histoires et de bons acteurs.

[Pixar]

Il y a 21 heures, Space Oddity* a dit :

Assez d'accord. Il y a de très bonnes scènes, les personnages sont tous attachants et bien interprétés, la B.O est géniale ( cette époque ). Mais je trouve que l'écriture générale est un peu brouillonne. Et avec 5 épisodes seulement, le rythme est trop rapide pour qu'on ait le temps de se rendre compte de ce que traversent les personnages. On a plus l'impression de voir un résumé très accéléré sur 10 ans. L'émotion n'a pas suffisamment le temps de s'installer. Alors certes des fictions larmoyantes sur l'épidémie de Sida il y en a eu des tas, et le parti pris du réalisateur, dont on retrouve beaucoup l'emprunte de Years and Years notamment par rapport à l'évolution du temps est intéressant et dynamique, mais ça laisse un peu une impression de superficialité du sujet traité et on reste sur notre faim. C'est quand même assez sympa et divertissant.

 

Je suis d'accord, j'ai trouvé It's A Sin sympathique à regarder, le sujet est tellement puissant. Mais le traitement est trop rapide, et les personnages plutôt unidimensionnels, ils ne sont là que pour servir un unique but dans l'histoire. On ne sait quasiment rien d'eux au final (à part Ritchie) ce qui fait qu'on a du mal à s'attacher véritablement à eux (Colin est, certes, tout mignon avec son accent).  Du coup c'est exactement ça, y'a une impression de superficialité même si c'est divertissant et utile. Et oui les chansons utilisées sont toutes supers  (par contre la musique créée pour la série n'était pas adaptée à certains moments)

 

Révélation

 

Par exemple, le seul moment qui m'a vraiment ému, c'est l'une des toutes dernières scènes, lorsque Jill se pose à côté d'un malade à la fin pour lui tenir compagnie. 

 

Un truc qui m'a gêné,  c'est le dernier épisode et la diabolisation tous azimuts de la mère de Ritchie. C'était sans aucune subtilité et lui faire porter le chapeau à la fin (via le discours de Jill) je n'ai pas trouvé ça juste... C'était trop extrême. Bien sûr que les parents à l'époque avaient une part de responsabilité dans "l'auto-rejet" des homos mais là j'ai trouvé ça injustifié, tant on essaye de nous montrer pendant toute la série que dans le fond, sa mère l'aime effectivement sans le dire expressément... Là encore, chaque personnage a au final un but et on ne s'intéresse pas à la psychologie de chacun, à ses complexités...

 

 

[Thallio]

Le 25/03/2021 à 20:31, MJB a dit :

Je viens de finir It’s A Sin 

je suis encore tout retourné, ça faisait longtemps que j’avais pas été aussi ému devant une série...

 

Je le conseille à tout le monde, ces années 80 ont été un véritable fléau et cette maladie continue de l’être même si il y’a des traitements plus poussés maintenant on aimerai trouver un vaccin aussi vite que pour le Covid. 

J'ai adoré moi aussi. Cette série est bouleversante et deviendra sans nul doute culte.

[Jessy.]

Marathon gay culture pour ma part:

 

It's A Sin, le sujet rend forcément la série assez poignante. Le pari était grand me concernant étant donné que je n'avais absolument pas accroché à Years & Years, et que j'avais des réserves quant aux qualités d'acteur d'Olly Alexander. Le personnage de Jill est particulièrement touchant.

 

Eté 85. Au mieux un bon téléfilm, la photographie est belle, la bande-son plutôt cool (même si plutôt prévisible et à des années lumières de celle de CMBYN) mais le protagoniste a le charisme de Corinne Touzet et le rythme est inégal (1h de longueurs pour ensuite expédier tout le "momentum" en 25mn). Les sides characters sont au mieux inutiles, au pire hyper caricaturaux (le stéréotype de la grosse beauf ignare pour l'une, celui de la mère juive pour l'autre). Seul Benjamin Voisin semble tirer son épingle du jeu dans ce film bordélique qu'il me tardait pourtant de voir.

 

Heartstone. Je ne sais pas si j'ai aimé ou non. Je l'ai trouvé dur à regarder, souvent anxiogène.

 

Je me fais pour la première fois Queer As Folk (US) que je trouve pour le moment délicieuse. Les dialogues sont bien écrits, les histoires cohérentes, le cast incroyable so far. Brian et Mélanie se démarquent clairement du reste du crew.

 

[Jack Dylan]

J’ai adoré It's A Sin. La série illustre bien ses personnages : attachante malgré les imperfections. Le contraste entre des scènes légères et des situations plus violentes en font une réussite.

 

La réalisation est soignée et brute. Certaines intrigues sont brouillonnes mais participent bien à l’immersion dans ce petit cercle d’amis. On s’attache vite aux personnages. La bande son est également un régal.

On reproche à certaines séries la présence d’épisodes de remplissage, à raison, mais celle-ci aurait mérité trois épisodes supplémentaires ; l’immersion aurait été plus grande et la série plus émouvante même si elle l’est déjà.

 

Révélation

J’ai chialé à la fin du troisième épisode ; il était très difficile de suivre la descente aux enfers de Colin.

 

De très belles révélations avec Callum Scott Howells (Colin), Lydia West (Jill) et Omari Douglas (Roscoe). Le jeu d’acteur d’Olly Alexander est assez médiocre durant les premiers épisodes mais s’améliore au fur et à mesure pour devenir intéressant vers la fin.

 

Toutefois, la grande force de la série réside dans son absence de toute leçon morale à l’instar de certains films et séries sur le sujet. Je n’ai senti aucune surenchère.

 

Révélation

Je n’ai pas eu l’impression que les paroles de Jill, lors de sa dernière discussion avec la mère de Ritchie, étaient vectrices de leçons envers les comportements des uns et des autres. Au contraire, la série nous montre qu’il était difficile de juger n’importe qui. Ses paroles, bien que véridiques sur certains points résultaient surtout de la colère et de son état à ce moment-là.

 

Des articles parlent d’une deuxième saison. Je me demande quel cheminement les scénaristes et producteurs vont adopter.

[King Space 1er]

Le 31/03/2021 à 18:33, Jessy. a dit :

 

Je me fais pour la première fois Queer As Folk (US) que je trouve pour le moment délicieuse. Les dialogues sont bien écrits, les histoires cohérentes, le cast incroyable so far. Brian et Mélanie se démarquent clairement du reste du crew.

 

La version UK est meilleure je trouve. 

[Tigalion]

It's a sin

Enfin regardé (pour les belges, c'est disponible légalement sur auvio). C'est puissant et instructif. Je trouve intéressant les parallèles évidents avec l'époque du début du covid (complot, traitement des malades...). Je ne voulais pas pleurer mais c'etait raté dès le 2eme épisode. Et après c'est la cata

[AtmosFear]

Apparemment un reboot serait à l'ordre du jour pour Queer As Folk avec Russel T Davies, pour le streaming US sur Peacock. J'ai vu ça sur Attitudemag sur Insta.

 

D'habitude je suis pas tellement pour les reboot, mais je dois admettre que même si je suis très attaché à la version US (j'ai pas vu la version UK) et à ses personnages, celle-ci est vraiment ancrée dans son époque et a pris un coup de vieux.

[energy]

Je viens clairement de dévorer la série "Love Victor" que j'ai adorée.

C'est extrêmement léger je vous l'accorde mais bon sang qu'est ce que ca fait du bien de regarder cette série. En l'espace de quelques épisodes j'ai eu l'impression de retrouver mon adolescence et mon insouciance!

L'acteur principal est à croquer en plus, bref, j'espère vraiment une saison 2.

[Jafar]

Il manque le dernier épisode sur Disney+ j’ai hâte d’être vendredi.

[Beginner]

La saison 2 est déjà annoncée pour juin

[Jafar]

Génial !