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Music Industry, an infinite Journey - Bye Bye Sales, Hello Subscription


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C'est du grand n'importe quoi cette histoire d'auto-play chez Spotify :lol:. Le dernier single d'Anuel AA en est une preuve supplémentaire.

Hier ses chiffres sur Spotify étaient totalement incohérents:

 

Et maintenant il est passé de #17 sur Spotify US à OUT du Top-200 complet et a également perdu 45 places dans le classement Monde (de #32 à #77).

J'en vois même pas l'intérêt au final...

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Article du Monde d’aujourd’hui intitulé « Le marché mondial de la musique a encore progressé en 2022, de 9% » … on n’est pas près de retrouver les stars US en promo chez nous ! :o

 

Révélation

 

Le marché mondial de la musique a encore progressé en 2022, de 9 %


Alors que tous les pays étudiés par la Fédération internationale de l’industrie phonographique connaissent une croissance, deux tiers des revenus mondiaux sont désormais générés par le streaming. 
 

La star américaine Taylor Swift, le groupe sud-coréen BTS, le rappeur-compositeur canadien Drake, son homologue portoricain Bad Bunny ainsi que le chanteur canadien The Weeknd sont en tête du palmarès mondial des artistes qui ont généré le plus de recettes en 2022, selon l’étude annuelle de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI) publiée mardi 21 mars.

 

L’engouement pour la musique ne se dément pas. Pour la huitième année consécutive, le marché mondial a enregistré une forte progression, de 9 %, pour atteindre 26,2 milliards de dollars (24,3 milliards d’euros) en 2022. Les années de crise et le creux de la vague touché en 2014 (quand le marché était tombé à 13,1 milliards de dollars) semblent bel et bien oubliés.

 
 

Ce retour en grâce s’explique par l’essor continu du streaming. Sa part de marché représentait en 2022 deux tiers des revenus mondiaux de la musique, dont 48,3 % d’abonnements payants et 18,7 % d’offre gratuite (payée par la publicité). A elle seule, l’offre de streaming payante – 589 millions d’utilisateurs de comptes d’abonnements – a progressé, en 2022, de plus de 10 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 12,7 milliards de dollars.

Phénomène rarissime

Les ventes physiques enregistrent une hausse plus modeste (+ 4 %), liée uniquement à l’engouement pour le vinyle (+ 17 %), alors que celles des CD déclinent légèrement. Les téléchargements baissent de façon plus conséquente (− 11,7 %), tandis que les droits voisins (utilisation de la musique enregistrée par les télévisions, les radios, ou dans les lieux publics) augmentent de 8,6 %.

Phénomène rarissime, les 62 marchés mondiaux étudiés par l’IFPI ont, sans exception, affiché une hausse en 2022. Dans cette tectonique géographique musicale, la Chine fait une percée à la cinquième place, tandis que le Brésil revient dans le top 10, à la neuvième place. Trois zones géographiques publient des résultats exceptionnels, comme l’Afrique subsaharienne (34,7 %), l’Amérique latine (+ 25,9 %) ou encore le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (23,8 %).

 

Le premier acteur mondial, les Etats-Unis, après une année 2021 époustouflante, a sérieusement ralenti sa croissance (+ 4,8 %) et a franchi pour la première fois le cap des 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Avec le Canada, ces deux pays peuvent se targuer d’occuper 41,6 % du marché planétaire de la musique. Le Japon, sur la deuxième marche du podium, est désormais sérieusement aiguillonné par son grand voisin chinois, qui a vu ses ventes exploser (de 28,4 %). La Grande-Bretagne occupe toujours la troisième place, et la France a été rétrogradée à la sixième.

 
Nicole Vulser

 

 
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il y a 57 minutes, Rell a dit :

Article du Monde d’aujourd’hui intitulé « Le marché mondial de la musique a encore progressé en 2022, de 9% » … on n’est pas près de retrouver les stars US en promo chez nous ! :o

 

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Le marché mondial de la musique a encore progressé en 2022, de 9 %


Alors que tous les pays étudiés par la Fédération internationale de l’industrie phonographique connaissent une croissance, deux tiers des revenus mondiaux sont désormais générés par le streaming. 
 

La star américaine Taylor Swift, le groupe sud-coréen BTS, le rappeur-compositeur canadien Drake, son homologue portoricain Bad Bunny ainsi que le chanteur canadien The Weeknd sont en tête du palmarès mondial des artistes qui ont généré le plus de recettes en 2022, selon l’étude annuelle de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI) publiée mardi 21 mars.

 

L’engouement pour la musique ne se dément pas. Pour la huitième année consécutive, le marché mondial a enregistré une forte progression, de 9 %, pour atteindre 26,2 milliards de dollars (24,3 milliards d’euros) en 2022. Les années de crise et le creux de la vague touché en 2014 (quand le marché était tombé à 13,1 milliards de dollars) semblent bel et bien oubliés.

 
 

Ce retour en grâce s’explique par l’essor continu du streaming. Sa part de marché représentait en 2022 deux tiers des revenus mondiaux de la musique, dont 48,3 % d’abonnements payants et 18,7 % d’offre gratuite (payée par la publicité). A elle seule, l’offre de streaming payante – 589 millions d’utilisateurs de comptes d’abonnements – a progressé, en 2022, de plus de 10 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 12,7 milliards de dollars.

Phénomène rarissime

Les ventes physiques enregistrent une hausse plus modeste (+ 4 %), liée uniquement à l’engouement pour le vinyle (+ 17 %), alors que celles des CD déclinent légèrement. Les téléchargements baissent de façon plus conséquente (− 11,7 %), tandis que les droits voisins (utilisation de la musique enregistrée par les télévisions, les radios, ou dans les lieux publics) augmentent de 8,6 %.

Phénomène rarissime, les 62 marchés mondiaux étudiés par l’IFPI ont, sans exception, affiché une hausse en 2022. Dans cette tectonique géographique musicale, la Chine fait une percée à la cinquième place, tandis que le Brésil revient dans le top 10, à la neuvième place. Trois zones géographiques publient des résultats exceptionnels, comme l’Afrique subsaharienne (34,7 %), l’Amérique latine (+ 25,9 %) ou encore le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (23,8 %).

 

Le premier acteur mondial, les Etats-Unis, après une année 2021 époustouflante, a sérieusement ralenti sa croissance (+ 4,8 %) et a franchi pour la première fois le cap des 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Avec le Canada, ces deux pays peuvent se targuer d’occuper 41,6 % du marché planétaire de la musique. Le Japon, sur la deuxième marche du podium, est désormais sérieusement aiguillonné par son grand voisin chinois, qui a vu ses ventes exploser (de 28,4 %). La Grande-Bretagne occupe toujours la troisième place, et la France a été rétrogradée à la sixième.

 
Nicole Vulser

 

 

 

Si l'IFPI est capable de suivre l'évolution des écoutes et des chiffres d'affaires dans tous les continents comme semble mentionner l'article, existe-il un classement officiel pour le streaming par pays/contient/mondial ? Le MENA Chart est déjà fort sympathique, je me demande s'il existe la même chose pour d'autres régions du monde.

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  • 4 semaines après...

Pour contrer l'effet de "non lassitude" des titres/albums en période streaming, les Néo-Zélandais imposent désormais une limite maximum de 18 mois de présence dans les classements officiels pour les titres et les albums avant de basculer automatiquement dans le classement catalogue. La prochaine norme dans le reste du monde ?

 

Citation

Official NZ Music Chart

  · 

Recorded Music NZ has announced a substantial change to the Official NZ Music Chart. Beginning Saturday, April 22, a brand new set of Catalogue Charts will be issued each week alongside the existing charts.

Albums and Singles will now appear in one of two locations each week – a main Top40 Chart devoted to new and current releases OR a brand new Catalogue Chart featuring the most popular older releases.

The Top40 Charts will impose a strict 18-month limit on the recordings appearing there. The clock starts ticking from the first week a recording enters the chart and if, after 18 months, it is still performing it automatically moves to the Catalogue Charts instead, carrying its full chart history with it to continue on its journey toward historical chart longevity records.

Recorded Music NZ Chart Compiler Paul Kennedy explains the changes:

“In a streaming-dominated world in which old favourites are often on perpetual repeat for many music fans, some titles never leave the chart while a large quantity of very deserving new music never charts at all.

“By splitting the charts into two, we can continue to celebrate the most enduring albums and songs in their own new charts, while also freshening up the Top40.

“We hope these new Catalogue Charts will not only be an additional tool for the industry but an interesting insight for music fans by shining a light on the most enduring hits of years, and decades, gone by.”

 

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Je trouve ça nul comme concept...

Si le titre se maintient 5 ans dans le classement parce que les gens l'écoutent sans arrêt, c'est normal de le laisser classé !

Encore plus pour les albums ! Combien de classiques sont classés depuis 10 ou 20 ans ? C'est bête de les empêcher de se classer 

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Citation

SPOTIFY TOPS 515M

Spotify is reporting its biggest Q1 since going public in 2018, with monthly active users topping 515m and premium subscribers hitting 210m. Total revenue reached €3b ($3.3b), a 14% increase over 2022.

 

Premium revenue grew 14% to $2.97b, with the subscriber count up 15%.

 

MAU growth was 22% over 2002. Spotify attributed this performance to higher reactivations, improved retention and marketing efficiencies. The growth exceeded the company’s projection of 500m users by the end of Q1. The Spot is now predicting the count will hit 530m by the middle of the year.

 

Gross margin finished at 25.2%, reflecting improved music and podcast profitability.

 

This was the first quarter that Spotify hit €300m in advertising revenue.

 

The streamery's stock price, which topped $130 the last three weeks, is up more than 60% since the year began. CEO Daniel Ek told investors that the company has become “a lot leaner” since it laid off 6% of its workforce and that it's examining its real-estate footprint to see if more efficiencies can be found there.

 

Beyond the financials, Ek lightly addressed the issue of AI-generated “fake tracks,” specifically one labeled as being by Drake. “These are complex issues that don’t have a straight answer,” he said, noting that copyright holders have “legitimate concerns" and insisting, "We want to strike a balance that allows both innovation and protecting artists.”

 

On the other hand, Ek said that AI can be “huge for creativity,” opening the door for music made by “people who don’t know how to play music” or understand music software. “That should lead to more music," he noted. "The more creators on the site, the better. That’s the upside, but it’s way too early to speculate” on how it might play out.

 

https://hitsdailydouble.com/news&id=335681&title=SPOTIFY-TOPS-515M-TOTAL-USERS

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Le 16/12/2022 à 09:16, Petit Prince a dit :

La BPI (le SNEP britannique) crée une nouvelle récompense pour le seuil du milliard de streams UK pour 2023. Ce milliard incluera tous les streams des titres d'un artiste (en tant qu'artiste principal et en featuring). Comme pour l'or et le platine, ce sera basé sur les données "réelles".

 

Ca arrive demain avec la révélation des 13 artistes qui ont déjà atteint le milliard de streams outre-Manche.

 

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  • 3 semaines après...

Article du Monde sur l’exportation réussie de la musique française

Révélation

 

La musique française, un produit qui s’exporte bien

Dans son étude sur les exportations musicales françaises à l’étranger début mai, le Centre national de la musique relève que les femmes sont sous-représentées.
Aya Nakamura lors des NRJ Music Awards à Cannes, le 18 novembre 2022.
Aya Nakamura lors des NRJ Music Awards à Cannes, le 18 novembre 2022. MEIGNEUX/NMA2022/SIPA

Les tubes d’Aya Nakamura, artiste la plus écoutée en France, séduisent également à l’international. C’est ce qui ressort de l’étude menée, en partenariat avec le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), par le Centre national de la musique (CNM) et publiée début mai sur les artistes francophones les plus exportés à l’étranger en 2022. A l’image de la compositrice de Djadja, la musique française plaît loin de ses frontières : 326 œuvres ont été exportées en 2022, une augmentation de 38 % par rapport à 2021.

Le rap s’impose comme le genre musical le plus vendeur : il représente 38 % des exportations des nouvelles certifications établies par le CNM. Une augmentation de 5 % par rapport à 2021, où il en représentait 33 %. Parmi ses figures de proue : Gazo, Ninho, Damso, Niska et Orelsan.

 

Sous-représentation des femmes

Derrière la vitalité de la scène française à l’exportation, des points de difficulté subsistent pour les femmes, qui demeurent largement sous-représentées : 8 % seulement des nouvelles certifications sont le fait d’artistes féminines. Aya Nakamura, Angèle et Nej se partagent cette faible part. Jean-Philippe Thiellay, président du CNM, déplore que cette sous-représentation résulte de choix de la part des acteurs de l’industrie musicale : « Malheureusement, moins de stratégies et moins d’investissements sont accordés aux femmes. »

 

L’abolition des frontières, permise par l’avènement du streaming, a participé à l’essor de la scène française à l’étranger, couplé au développement du format vidéo. S’il est difficile de mesurer l’impact de TikTok sur le dynamisme des exportations françaises, il demeure possible d’établir un lien entre le succès de certains titres et la visibilité que leur offre l’application de partage de vidéos. En étant associé à un trend (tendance), le titre de Manu Chao Me gustas tu a ainsi connu un regain de visibilité grâce aux vidéos qui l’utilisent sur TikTok.

Par ailleurs, le CNM a cartographié les territoires où la musique française est la plus écoutée. L’Allemagne cumule le plus de streams de morceaux français. Selon Florian Abessira, codirecteur du département international d’Universal Music France, l’attrait de la musique française en Allemagne s’explique par « le fait que les artistes français s’y déplacent ». Deux autres pays complètent ce classement : les Etats-Unis et la Chine.

 
Djaïd Yamak

 

 
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Qu’est-ce qu’ils appellent une exportation réussie, surtout avec les rappeurs qu’ils citent ? Une exportation vers d’autres pays francophones ? Parce que là où Aya Nakamura s’exporte effectivement dans des pays non francophones, je vois pas où c’est le cas pour les Ninho, Gazo et cie.

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