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Julien Doré | Løve |


Messages recommandés



LES CONCERTS

2013

 

CONCERTS PROMO

21/10/13 SESSION SPOTIFY

SHOWCASE

08/11/13 FNAC :¤: Lyon Bellecour à 17h45
09/11/13 FNAC :¤: Lille à 16h00
16/11/13 FNAC :¤: Paris -Ternes

 

2014

Février 2014

▲ Je 06/02 Lausanne (CH) - Les Docks
▲ Ve 07/02 Annonay (07) - Théâtre
▲ Sa 15/02 Nice (06) - Espace Lino Ventura
▲ Di 16/02 Marseille (13) - Le Silo
▲ Me 19/02 Bruxelles (B) - Cirque Royal
▲ Je 20/02 Lille (59) - Théâtre Sébastopol
▲ Ve 21/02 Anzin (59) - Théâtre
▲ Je 27/02 Luxembourg (LU) - Philarmonique
▲ Ve 28/02 Lyon (69) - La Bourse du Travail

Mars 2014

▲ Ve 14/03 Paris (75) - Folies Bergère
▲ Sa 15/03 Paris (75) - Folies Bergère
▲ Ma 18/03 Toulouse (31) - La Halle aux Grains
▲ Me 19/03 Bordeaux (33) - Théâtre Fémina
▲ Ve 28/03 Poissy (78) - Théâtre
▲ Sa 29/03 Liège (B) - Le Forum


Avril 2014

▲ Sa 05/04 Angers (49) - Centre des Congrès
▲ Me 08/04 Hérouville (14) - Théâtre
▲ Ve 11/04 Nantes (44) - Cité des Congrès


Juin 2014

▲ Ve 20/06 Mézières (CH) - Théâtre du Jorat
▲ Je 26/06 Nancy (44) - Salle Poirel

Lien vers le commentaire

http://www.lematin.ch/culture/musique/Julien-Dore-Creer-c-est-apprivoiser-les-failles/story/29689615

Julien Doré: «Créer, c'est apprivoiser les failles»


Avec «LØVE», un 3e album ambitieux, Julien Doré s’installe confortablement dans le paysage pop. Mieux, le beau gosse fait moins le malin.


Par Fred Valet.

 

«Oui, mes cheveux… Toute une histoire! Ils résument assez bien ce que je suis. Ambivalent, pluriel, encombrant parfois.» Julien Doré agace pour ce qu’il dégage et touche lorsqu’il parvient à s’oublier le temps d’une mélodie simple et charnelle.
Le 3e album du beau gosse à l’accent du Sud détonne à la première écoute . «LØVE» est plus sérieux, plus langoureux, plus ample aussi que ses deux précédents. La trentaine entamée, Doré se rapproche lentement d’un Christophe tout en s’éloignant sobrement d’un Philippe Katerine. On lui a lancé un coup de fil pour en avoir le cœur net.

Vous faites partie de ceux dont on attend tout et rien. On prie presque pour aimer ce qu’on va entendre. Pourquoi?
(Rire.) C’est possible. Je pense que c’est dû au fait que, moi-même, je ne sais jamais à quoi m’attendre. J’ai tellement envie de me surprendre que je peux atterrir n’importe où. Je ne peux pas rester dans un cadre établi. Je me balade beaucoup.

Vous vous baladez mais le produit est toujours très léché.
Oui, parce que je ne fais avant tout que sublimer une idée. Et cette idée, pour moi, englobera toujours tout mon univers. Des paroles aux mélodies, en passant par mes clips, mes pochettes, mes photos, tout. J’ai la chance de pouvoir créer toute la journée des choses qui me sont chères et personnelles. J’estime que je me dois d’offrir un produit final qui tient la route.

Dans ce disque, il y a de l’amour et un lion. Dans le précédent, il y avait de l’amour et un bichon. Tout est une histoire d’animalité?
(Rire.) Oui, évidemment! Cette part archaïque dans le cerveau humain qui demande de l’animalité est importante dans mon travail. En l’occurrence pour ce disque, c’est le mot danois LØVE, avec le «o» barré signifiant «lion», qui a donné une dimension incroyable à mon projet. Je l’ai su assez tard dans le processus. Un jeu de miroirs vraiment intéressant dans ma vie. Tant au niveau musical que personnel.

Avec «LØVE», on perd en ironie pour gagner en profondeur. C’est la trentaine?
Ce n’est pas que l’âge. Je me suis vraiment découvert durant la dernière tournée. Plus de 90 dates durant lesquelles j’ai appris à trouver ma place artistiquement. Mes peurs me faisaient faire des choses parfois de manière hystérique. Je n’ai plus besoin de jouer un personnage quand je dois évoquer ma musique aujourd’hui. Tout me semble cohérent sans que j’en sois conscient.

Du coup, qui est vraiment Julien Doré aujourd’hui?
(Long silence.)

Peut-être que pour la première fois vous vous en foutez?
Oui, c’est possible. Je me sens plus apaisé, plus sûr de moi. Et j’aime énormément mon album, ça aide!

Un album dans lequel vous invitez de nouveau des femmes (Brigitte, Micky Green). Elles ont quoi de plus que nous?
Tout! (Rire.) Je suis entouré d’hommes dans mon travail, mais dès qu’il faut accompagner ma voix grave, c’est celle d’une femme que je choisis. La fragilité, l’intensité de nos deux timbres. C’est un jeu d’harmonies.

Un jeu que vous déclinez avec les mots également…
J’ai besoin de jouer avec les mots, oui. D’en faire un instrument. Je n’ai pas une culture de la langue classique. C’est aussi pour ça que je jongle avec l’anglais sans réfléchir. Mais, pour ce troisième disque, il y a moins de postures. Les phrases sont venues naturellement. Des mots simples pour des sentiments très forts, notamment quand je parle de rupture.

D’ailleurs «l’amour est une grande faille» selon vous. Vous en êtes une aussi, non?
(Rire.) Oui, c’est vrai. J’utilise mon hypersensibilité et je la transforme en force. J’ai l’impression de recevoir en permanence des émotions du monde qui m’entoure. Des choses que je recrache à ma manière dans la musique.

Vous vous frottez aussi à la soul traditionnelle. Vous osez enfin?
Il y a un peu de ça. Mais, depuis un an, je n’écoute quasi que du hip-hop américain. Et l’album «Channel Orange» de Frank Ocean m’a profondément marqué. La production, le mélange entre hip-hop et soul. Le type fait du rap, chante, avec des cordes, des harmonies et une élégance rare.

On vous avait connu avec une énergie rock à «Nouvelle Star». Or, dès votre 1er album solo, c’est la sensualité qui a primé. Pourquoi?
Tiens, c’est vrai. Ça venait de mon premier groupe, Dig Up Elvis. Une énergie rock très binaire. Et du fait qu’il faut frapper fort pour être entendu à la télé. Quand je compose seul, j’expose mes fragilités, mes doutes. Bon, en même temps, sur scène, le show est très rock.

Vous vous sentez toujours aussi seul dans le paysage musical francophone?
Quand j’explique mon travail, on me trouve encore décalé. Ce mot m’agace, je n’ai jamais souhaité l’être! Quand j’avoue sincèrement adorer les Gipsy Kings, on va soudain trouver louche que je travaille sur le dernier album de Françoise Hardy. Je dois forcément mentir d’un côté ou de l’autre, c’est ridicule. J’ai été nourri à plein de mondes différents, c’est une richesse. Je ne vois pas pourquoi je devrais me mettre volontairement dans un tiroir.

Vous n’êtes pas dans le livre «Je n’aime vraiment pas la chanson française» du dessinateur Luz. Rassuré?
Oui, je l’ai lu! Rassuré, non, parce que je n’ai jamais eu l’impression de faire de la chanson. Je ne me suis jamais posé de questions d’ailleurs. Je crée, je chante, je monte sur scène. Aux autres d’analyser ce que je fais s’ils ont du temps à perdre.

Chanson, cinéma, clip, dessins, il y a un fil rouge?
Je dois m’amuser, me retrouver dans le projet, m’y sentir bien. Le fil rouge, au fond, c’est moi. Peu importe avec quel outil je m’exprime. Ce doit être l’héritage des beaux-arts.

Vous pourriez donc imaginer arrêter la musique?
Non. Interpréter me tient à cœur. Chanter, la technique, tout ça, je m’en fous. Mais je continuerai à interpréter. Je rêve d’un spectacle où je serais seul avec un piano, un ukulélé, dans une mise en scène particulière, des interventions, des comédiens, je ne sais pas. Un projet global. Un jour peut-être.

Lien vers le commentaire

Je m'attendais à mieux, à un son un peu plus pop comme le laisser songer le premier single. C'est quand même bien, il y a de très bons morceaux comme le duo avec Micky Green et Hôtel Thérèse, mais il faudra que je l'écoute à nouveau un peu plus tard, quand je me serai détaché de mes attentes de base.

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