Justin Timberlake / The 20/20 Experience

[cuberdam]

JE m'oblige à écouter l'album, et à chaque fois je zappe au bout de 3/4min... Vraiment trop long à mon gout, et des intros à rallonge qui ne servent pas à grand chose (ex: Let The Groove Get In)...

[Laryk]

J'ai reçu l'album ce matin.

 

Très bon album, excellente ambiance et je n'ai pas trouvé les chansons trop longues (ce que je redoutais le plus).

 

Une belle évolution musicale.

[itunesboy]

Je rejoins la critique de Derf à la page précédente.

Cet album est totalement surestimé (comme son premier album à l'époque). Mais comme il est beau, on lui pardonne tout.

Coup de cœur pour « Don’t Hold The Wall ».
Pas de danse sur « Let The Groove Get In », « Tunnel Vision" et « Body Count ».

Le reste aurait du rester dans les tiroirs de Timbaland où elles devaient dormir depuis 2007.
Oui Justin tu es beau, oui tu t'habilles bien mais tu es capable de tellement mieux.
Enfin je crois. Je ne suis plus tout à fait certain maintenant….

[Original Doll]

A la première écoute je me suis fais chier comme pas mal de monde... Puis à la deuxième Tunnel Vision, Let The Groove Get It (bien qu'un peu trop répétitive) et Spaceship Coupe ont retenu mon attention.

 

Je trouve le reste bon dans l'ensemble mais bien trop Boring à mon goût.

Je n'écouterais pas l'album en boucle, trop de longueurs (bien souvent pour rien...)

 

Mais j'ai quand même hâte d'entendre le VOL. 2 en espérant y trouver mon compte cette fois ci.

[Aurel.]

C'est vraiment là que je vois l'utilité de télécharger/écouter un album avant de l'acheter. L'album est à mon gout "Mauvais". J'ai l'impression en écoutant cet album qu'il s'est un peu reposé sur l'image qu'il donne de lui, et se donner un petit genre en faisant des chansons à rallonge. Je n'ai rien contre les chansons à rallonge, de qualité néanmoins. Je vois vraiment pas l'utilité de rallonger des chansons pour nous faire entendre le même refrain, rythme les 3/4 minutes de la fin. Mirrors, Suit and Tie sont de bon choix de singles. Let the Groove get in saoule très vite... Je m'attendais à mieux.

[CHAP16]

Le problème majeur de cet album c'est que Justin & Timbaland n'ont, pour moi, pas le talent à la hauteur de leur prétention.

 

Sur cet opus, je n'entends rien de neuf. C'est loin d'être mauvais, c'est même souvent très agréable à l'oreille mais l'écoute intégrale de l'album est éprouvante: je m'emmerde au bout de 20 minutes (3 morceaux quoi).

C'est globalement trop mou pour me maintenir éveillé.

 

La durée des chansons frise le ridicule car n'est pas Stevie Wonder qui veut. N'est pas le "Sinnerman" de Nina Simone qui veut, n'est pas Prince qui veut.

La majorité des titres de cet opus sont des chewing-gums que l'on étire: on obtient un fil d'1 mètre mais on n’a pas plus de matière.

 

Nous sommes tous d'accord pour dire que "Mirrors" sonne comme une vieille démo qui fait tâche dans l'opus. En ce qui concerne les titres qui tirent leur épingle du jeu, "Don't Hold The Wall" & "Let The Groove Get In", ils sont tellement noyés dans l'ensemble que seule une écoute isolée fera mon affaire à l'avenir.

 

"Pusher Love Girl" a était faite par Prince y'a plus de 20 ans, plusieurs fois. Ce n'est pas sa deuxième partie, sorte de remix de la première, qui va me le faire oublier.

Parmi les down tempo (en gros, tout l'opus), "Blue Ocean Floor" se détache: très belle clôture d'opus.

 

Ceci n'est que mon avis perso mais je pense vraiment que Timberlake & Timbo ont mis autant de temps à pondre cet album par manque d'inspiration & qu'on final ils noient le poisson dans un projet totalement boursoufflé, au discours ampoulé.

 

Plutôt d'accord avec toi. J'aime bien l'album, ça sonne comme une tonne de briques. Par contre, les pièces sont beaucoup trop longues je te l'accorde.

 

J'aime bien la métaphore du chewing gum qu'on étire... Lors de la première écoute on se dit: WOW mais c'est du solide cette chanson ! Jusqu'à ce qu'on regarde notre lecteur et qu'on se rende compte que ça fait déjà 5min30 que la chanson joue et qu'il nous reste encore 2 minutes.

 

J'aime les pièces plus rythmées comme Let The Groove Get In, Dont Hold The Wall... Les autres sont beaucoup trop lente pour justifier leur durée.

 

Des bonnes pièces dans l'ensemble, mais beaucoup beaucoup trop de répétition et de remplissage.

 

 

A+ pour la production. C+ pour le contenu

[Derf]

Pour le plaisir, à 0:16 sec:

 

http://youtu.be/TU1PW7rWFaI

[mlle leslie]

derf comment t'as cassé mon délire et moi qui me disait c'est original lol

[Derf]

Ah ouais, je comprends: ça m'a aussi fait mal de voir que le seul truc qui me donne envie de bouger sur cet opus n'est en fait qu'un sample, bien amené, mais un sample quand même.

[Pablo]

Ça m'a trop fait marrer quand j'ai lu les crédits lundi : "Contains a sample from the recording Alhamdulillaahi" .

 

Le 3ème sample (en plus de ceux de Suit & Tie et de Let The Groove Get In), c'est pour That Girl :

 

[Saxon]

Pour le plaisir, à 0:16 sec:

 

http://youtu.be/TU1PW7rWFaI

 

C'est marrant mais cette voix me faisait trop penser à Foresti quand elle imite Shakira la première fois que j'ai écouté "Let The Groove Get In".

[Nass.]

Aujourdhui pratiquement tout le monde dans le RnB sample, tout dépend du résultat et de la manière dont les influences sont intégrées.Dans le cas de Timberlake on ne peut pas dire que ce soit grossier ou raté.

C 'est même plutôt réussi ...Michael Jackson dans son "Wanna be starting something" avait repris Manu Dibango.

D 'ailleurs dans "Strawberry bubblegum" à partir de la 5ème minute commencent 30 secondes d'un air connu dans le Rnb .

Si quelqu'un peut me dire duquel J 'ai passé la journée à chercher.

 

[Newjack.]

Je souhaitais quelque chose de vraiment poussé de la part de JT et Timbaland. Après avoir découvert la durée des chansons et l’intention de les diviser en 2 parties, je m’attendais à une évolution significative, par rapport au travail effectué dans FS/LS. Mais au lieu de cela, les pauvres sont complètement passés à côté.

 

Le concept du 2 chansons en 1 permet d’explorer tellement de possibilités. Il ne s’agit pas seulement d’accélérer ou ralentir la cadence d’un morceau et/ou modifier sa mélodie. Il peut aussi s’agir de bouleverser son atmosphère, changer son registre musical ou même aborder le thème de la chanson, sous un angle vraiment différent.

 

Mais il n’en n’est rien dans The 20/20 Experience. Certes, les compositions sont légèrement modifiées et Justin ajoute un petit couplet par ci et par là, mais c’est tout. Il n’y a aucune rupture, aucun voyage, aucun basculement. On reste profondément dans le même style musical, le même contexte, la même ambiance et la même zone de confort. Tout l’inverse de ce que je voulais de ce genre d’exercice de style.

 

Les parties des chansons se distinguent à peine. Mais encore mieux, à l’écoute de l’album, aucune chanson ne se détache vraiment du lot. Le tout est très homogène, mais surtout trop linéaire et trop anecdotique. Les chansons ne décollent pas, explosent encore moins et restent cantonnées au même style trop précis. L’album manque de beats puissants, de boucles accrocheuses (le vide creusé par l’absence de Danja se ressent tellement…) ou de performances vocales mémorables. Justin chante très bien mais contrairement à un Miguel, un Bruno Mars ou même un Usher, sa voix n’est pas assez puissante pour donner de l’ampleur à des faibles compositions.

 

Résultat, la plupart des chansons sont beaucoup trop longues pour ce qu’elles proposent. On se retrouve donc avec un album terriblement plat, voire même fade. C’est agréable, c’est bien produit et bien interprété, mais tellement dilué que ça en perd en intensité et efficacité. Il n’y a rien de percutant, de fou ou d'épique dans cet album. C'est trop propre, trop sage, trop gentillet.

 

Ironiquement, je trouve que c’est Mirrors qui marche le mieux. Sans être une perle, la chanson a le mérite d’avoir un refrain entêtant, une mélodie assez accrocheuse, un beat qui ne se contente pas de chatouiller l’oreille et une deuxième partie qui tranche VRAIMENT de la première. Cependant, il est dommage que la production et les arrangements soient aussi recyclés et datés.

 

Je pourrais consacrer des pages et des pages à tout ce qui m’agace par rapport au retour de JT. Tout le monde le félicite de ne pas avoir cédé à la facilité comme Chris Brown, Usher et Ne-Yo. Moi je lui reproche de ne pas tenir la comparaison en termes d’intensité, face à un Miguel, d’efficacité, face à un Bruno Mars et d’éclectisme et d’audace, face à un Frank Ocean (Pyramids, qui dure 10 MINUTES, est plus intéressante et plus accrocheuse que tous les morceaux du 20/20 !). En plus d’avoir apporté quelque chose de frais pour l’époque, FutureSex/LoveSounds était un album ultra efficace, loin de la monotonie de son petit frère. En voulant en faire des tonnes, JT n’en a finalement pas fait assez, pour moi.

[Ulysses]

Je rejoins vraiment pas votre ressenti vis à vis de la durée des titres. C'est d'ailleurs vers cette durée que devraient se diriger tous les bons titres pop pour moi (après, c'est sur que quand tu n'as rien à dire et que tu te contentes de répéter un refrain, c'est pas facile). Ici, c'est vraiment bien exploité. Je comprend pas trop ce que dis mon VDD lorsqu'il dit qu'il croyait que les chansons serait 'séparées en deux' sous prétexte de leur durée.

Enfin, c'est peut-être Timberlake lui-même qui a dit ça, mais moi je trouve que chaque morceau a sa propre structure, son propre thème, qui s'étend sur 6-7 minutes, sans basculement brutal, et c'est bien comme ça. Chaque titre a son introduction, son développement, sa conclusion. Le travail s'en retrouve super varié, même s'il y a parfois quelques répétitions en trop.

 

Je suis plutôt sous le charme de l'album. Mais c'est quelque chose que j'écouterais, comme ça, en entier, de temps en temps, et pas un album plein de tubes urbains ou quoi. Il manque parfois de la force aux titres, d'ailleurs.

[Tonyo]

 

 

 

 

 

 

Ta critique est parfaite, je n'ose même pas faire la mienne, tu as déjà tout dit et beaucoup mieux que je ne pourrais le faire. Vraiment content de ce retour, et hâte d'entendre la suite en Novembre.