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Julien Doré | BICHON |


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EXTRAIT de l'aisne nouvelle

 

- Y a-t-il d'autres projets en cours ? La dernière fois que nous vous avions croisé, vous vous lanciez entre autres dans le cinéma…

Oui et je vais y retourner très bientôt. Je vais faire un film en janvier et un autre en mai ou juin. La tournée reprendra entre ces deux périodes. J'aime toujours autant le cinéma. C'est complètement différent de ce que je fais habituellement. Ce sont quasiment des moments de récréation. On se met au service d'un personnage, et on n'est pas obligé de se diriger soi-même. Cela permet de vraiment s'abandonner dans un projet. J'aime beaucoup cela.

 

- Et côté musique ?

Pour l'instant je continue à faire vivre les titres de Bichon. Je n'ai pas l'impression d'avoir tout dit sur ces chansons. Je n'écris donc rien de particulier en vue d'un prochain album. Je pense par contre travailler pour d'autres, et dans le cadre de compilations. Ce sont des projets en cours.

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  • 2 semaines après...

Julien Doré, golden bichon !

04 nov 2011

 

Publié par Ln

 

Il sera à la Passerelle de Florange le 19 novembre prochain pour jouer "Bichon", son second album... Si Julien avait réussi à s'émanciper de l'image liée à ses performances dans l'émission Nouvelle Star, le deuxième album est toujours un cap difficile à passer : entre le vœu de conserver un public récemment acquis, et celui de préserver une certaine forme d'intégrité artistique, rien n'est simple. Et pourtant...

 

 

Mylorraine.fr : Une grande sensibilité se dégage de Bichon, votre second album, assumer ses sentiments de la sorte alors que beaucoup vous attendent au tournant, c'est très culotté finalement... Pas d'appréhensions ?

 

Julien Doré : Non pas trop, finalement ça s'est fait très naturellement, au fur et à mesure de l'écriture c'est ce qui me venait et c'est ce qui m'est apparu le plus juste, je n'ai pas trop pensé à ça, tout simplement parce que j'avais confiance dans le fait d'écrire des chansons selon ses envies...

 

ML : Le fait d'avoir essentiellement écrit sur la sensualité, l'amour, c'est relatif à votre humeur du moment ? Comment ce fil là s'est déroulé dans la création ?

 

JD : Ça correspondait tout simplement à mon sentiment amoureux à ce moment-là.

 

ML : Passons outre le continu et parlons de la forme, ce « Bichon » comme titre et comme visuel sur la couv' de l'album... Est-ce justement une façon de garder un peu de distance vis à vis de cette sensualité et aussi peut-être de votre succès ?

 

JD : Disons que c'est pour moi une manière de ne pas aller chercher dans les titres de l'album, de ne pas tout de suite donner des clés de compréhension aux gens, de les laisser découvrir l'album, les chansons, sans que tout soit expliqué sur la pochette !

 

ML : Une façon de faire un pas de côté, comme vous en faites souvent semble-t-il, pour ne pas être là où on vous attend ?

 

JD : Non vraiment c'était pour que les choses ne soient pas accessibles, comme ça si on veut comprendre ce que dit l'album, ben on a qu'à l'écouter et puis voilà, ça paraît le mieux pour commencer...

 

ML : Une des raisons invoquée pour le bichon c'est que c'est un animal rassurant et que c'était une certaine manière de conjurer le sort, étant de votre propre aveu, un grand angoissé. Cette angoisse, c'est plus un moteur ou un frein dans la création ?

 

JD : Ben ça m'aide à me remettre en question tout le temps ça, le monde de la musique aujourd'hui ne laisse pas forcément de seconde chance donc à partir du moment où je prends le risque de présenter des choses face au public, aux gens, j'ai envie de m'amuser avec ça, d'y prendre du plaisir, de faire des choses qui artistiquement vont un tout petit peu plus loin que ce que je vois autour de moi... Donc je m'amuse de ça, j'écris, je compose et puis à côté, je fais des clips et des choses qui me mettent en danger, et cette angoisse elle me permet de proposer un panel qui ressemble à ce que je suis dans la vie, c'est à dire à la fois l'intime et des choses plus drôles, plus dansantes, plus joyeuses et qui sont ce mélange de sentiments qu'on a tous au quotidien, histoire de ne pas montrer qu'une seule facette évidente qui est celle de la promo...

 

ML : Vous passez bientôt à la Passerelle de Florange, pouvez-vous me parler un peu de la scénographie. On sait notamment que vous n'aurez pas le concours d'Yvette Horner et François Hardy qui ne chantent pas sur scène et avec lesquelles vous interprétez dans l'album des duos...

 

JD : C'est un spectacle qui utilise toutes les choses que je savais un peu faire et que je n'avais jamais eu le temps de mettre en place en terme d'écriture, là j'ai pu écrire le spectacle avant de commencer les répétitions et ensuite de développer tout ça, donc c'est à la fois un spectacle très scénographié mais qui laisse de la place à l'improvisation, aussi avec le public donc y a pleins de surprises, pleins de choses qui se passent dans la salle, des moments où je disparais de scène et réapparaît ailleurs, y a aussi beaucoup de jeux avec les instruments de musique, on change beaucoup d'instruments, tout ça... Et puis c'est deux heures dix de spectacles donc il y a trois parties, trois façons d'écouter et de voir. J'ai voulu mélanger toutes ces choses que j'aime bien faire, chanter, danser...

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