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Julien Doré | BICHON |


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son morceau retro rock (écrite par BABX) qu'il affectionne pour les cascades et autres

(morceau qu'il a joué "sans" le savoir devant l'ex de la personne dont parle la chanson princeless en 2009)

ça c'est pour la petite histoire voici.

 

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Le chanteur, aussi ambivalent et décalé que profond et sincère, promet un spectacle total sous le Chapiteau le vendredi 13 avril prochain.

Calme, voire réservé à la ville, Julien Doré se métamorphose à la scène. Et le "Bichon" de son deuxième album devient fauve... Cette schizophrénie, cette dualité, est présente dans son travail depuis ses débuts. Ses disques, comme ses passages à la "Nouvelle Star", dessinent un personnage presque insaisissable, qui cherche sa place et son art, et les trouve à force de travail, de route et de sueur. Vendredi 13 avril, il sera au Caprices Festival pour un concert qu'il annonce à son image, sincère et généreux, autant écrit qu'animal.

 

Vous allez jouer au Caprices Festival pour la deuxième fois. Quel souvenir de votre premier passage à Crans-Montana?

C'était notre tout premier festival... J'en garde un très bon souvenir. C'est agréable d'être reprogrammés...

 

Quel sentiment la tournée vous laisse-t-elle jusqu'ici?

Le sentiment d'une très forte cohésion dans l'équipe. On est tous vraiment amis et on bosse tout le temps ensemble, que ce soit sur mes projets ou ceux de mes musiciens. Ensuite, il y a la rencontre avec le public que je voulais un peu différente de la tournée d'avant. Ce spectacle reflète le nouvel album, et il montre aussi plein de choses qui font partie de nous. On laisse libre cours à l'humour qui nous est propre... Le spectacle est presque écrit comme une pièce de théâtre...

 

Vous arrive-t-il de vous surprendre vous-même sur scène?

Oui, souvent. Sur une scène, je me sens à l'aise, je ne cherche plus à cacher les choses. Dans la vie, j'ai tendance à me protéger. Aux concerts, je fais confiance aux gens qui sont venus. Je me dis que je ne peux pas leur mentir. Je suis obligé d'aller au bout des choses. Ça passe par la danse, des cascades, des chutes, des moments où on réapparaît dans la salle...

 

La frontière entre sincérité et impudeur est-elle dure à gérer?

Pas au moment de l'écriture... C'est un contexte préservé. On est chez soi, ou en studio avec des proches. On peut vraiment se livrer. C'est surtout vrai pour "Bichon". Certaines chansons racontent vraiment des épisodes de ma vie. C'est vrai que pour les rejouer sur scène, il faut avoir confiance en elles pour exprimer le texte d'une belle façon. Et faire confiance aux gens. C'est encore un problème que j'ai... J'ai besoin d'être rassuré quand j'arrive dans une salle ou un festival. Ce métier est parfois étrange... On passe tellement de temps à parler de soi! En remportant la "Nouvelle Star", j'avais l'impression de devoir rendre tout de suite au public la pareille, aller dans les émissions pour dire merci. J'ai fait beaucoup d'interviews... C'est une des choses qui abiment l'artistique. C'est pour ça que "Bichon", c'est profondément moi. Les clips, les visuels, je fais tout moi-même ou avec des proches. Parce que l'image est une chose dangereuse en soi. En France, en faisant de la promo, on devient presque des animateurs. C'est très un processus vicieux.

 

Malgré cette méfiance, on sent dans vos albums un rapport au populaire qui est très bienveillant...

C'est vrai. Je suis arrivé à la musique sur le tard... Mon rapport à l'art était très simple. C'était un peu de télévision, un peu de radio. Ma culture à 18 ans, c'était des choses extrêmement diverses et grand public. Après, j'ai découvert des artistes plus pointus. C'est pour ça que dans mes disques, sincèrement, je mélange tout. Pour ça qu'on y retrouve des invités totalement différents, Françoise Hardy, Philippe Katerine, Yvette Horner... Ce n'est pas une posture. Je suis comme ça...

 

Par PROPOS RECUEILLIS PARJEAN-FRANÇOIS ALBELDA

 

http://www.lenouvelliste.ch/fr/societe/loisirs-et-culture/julien-dore-va-bi…

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http://bedoowap.fr/yvette/?p=33

 

 

 

Texte de Julien Doré

 

Chère Yvette

En ce dimanche fébrile je me mets à écrire ces quelques lignes

En souvenir d’une rencontre ayant défié le temps et les vices de l’époque

Et qu’importe, tant fut-elle sincère et jolie

Un thé chez vous pour faire naître de vos mains ces notes d’accordéon

Une longue discussion pour faire taire chez eux le doute de la passion

Une évidence dans une langue musicale qui est la notre

Bref

Une collaboration qui restera gravée dans l’histoire de mon dernier album

Je souhaitais vous accompagner ici à mon tour

Ce disque est la preuve qu’une langue ne se coupe pas

Et que les menottes des voyous voient en vous des mains qui ne se capturent pas

De cette liberté qui est la votre, dans vos notes ou portées

Je tenais par ces mots à vous souhaiter, s’il importe

Le meilleur et le Beau dans l’attente du prochain thé

Avec toute mon affection

Julien Doré

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  • 2 semaines après...
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