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Jean-Louis Murat - Baby Love - 06/03/19


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Nécrologie (riche et instructive) du Monde … qui juge Like a bird on a poire « navrant » @Derf

Je ne le savais pas admirateur de Zemmouroïde. ?

C’est dommage que les hommages qui lui sont rendus ne mettent pas en avant son talent d’interprète, mais retiennent surtout celui d’auteur-compositeur. Il avait un côté crooner que ses derniers albums mettaient bien en valeur, je trouve. 

Révélation

 

La mort brutale de Jean-Louis Murat, paysan de la chanson

Auteur prolifique et provocateur impénitent, le chanteur et musicien est mort d’un arrêt cardiaque, dans ce Puy-de-Dôme qu’il n’avait jamais quitté. Il avait 71 ans. 
Par Bruno L'esprit
Jean-Louis Murat, en 2011.
Jean-Louis Murat, en 2011. FRANK LORIOU / AGENCE VU

Auteur, comme son héros canadien Neil Young, d’une œuvre prolifique avec une vingtaine d’albums studio, également sensible au paysage, aux bêtes et aux éléments naturels jusqu’à offrir une déclinaison à la française − ou à l’auvergnate – du country-rock, Jean-Louis Murat est brutalement mort, jeudi 25 mai, à son domicile de Douharesse, sur la commune d’Orcival (Puy-de-Dôme), dans le Parc naturel des volcans d’Auvergne. Agé de 71 ans, le chanteur et musicien a été victime d’un arrêt cardiaque, après avoir été réveillé par une vive douleur à la jambe. L’intervention du SAMU n’a pas pu le sauver. De nature complexe, à la fois taciturne et blagueur, Murat avait été récemment éprouvé par la perte de sa mère et le divorce d’avec sa femme.

Avec lui disparaît une des plus fortes et controversées personnalités de la scène hexagonale, qui avait usé de la provocation dès son premier 45-tours, Suicidez-vous le peuple est mort (1981), héritier de la noirceur et de la misanthropie d’un Gérard Manset. Firent les frais de son fiel guère confraternel Les Enfoirés, Renaud et Michel Polnareff (qualifiés diplomatiquement de « gros cons »), les icônes Johnny Hallyday et Jean-Jacques Goldman, ou d’aussi innocentes victimes qu’Alain Souchon et Laurent Voulzy. Cash à l’excès, Murat avait rapidement compris que sa voix ne porterait dans le système médiatique qu’avec le clash. Au risque qu’on ne parle pas de sa musique.

 
 

Sa langue de vipère en fit un client recherché des plateaux de télévision. Il n’avait aucun désir de plaire et réussit à se faire autant d’ennemis que d’admirateurs, charmés, eux, par sa veine poétique et son refus de respecter les règles du show-business. « On a vécu avec lui. On s’est souvent engueulés, mais qu’est-ce qu’on a pu se marrer », se souvient Didier Veillaud, directeur de La Coopérative de mai, la salle de musiques actuelles de Clermont-Ferrand. D’autres exercent ce métier comme des employés de bureau, Murat écrivait, chantait, jouait et enregistrait comme on respire.

Un goût pour la poésie et l’écriture

Jean-Louis Bergheaud est né le 28 janvier 1952 à Chamalières (Puy-de-Dôme), une commune qui allait acquérir une notoriété nationale, vingt-deux ans plus tard, lorsque son maire, Valéry Giscard d’Estaing, se déclarera candidat à la présidence de la République. Ses origines nouent d’emblée un double attachement, à l’artisanat par son père menuisier et sa mère couturière, à ce terroir auvergnat dont il n’aura cessé de chanter la rudesse et la beauté. Son nom d’artiste provient du village de Murat-le-Quaire, où ses grands-parents possèdent une ferme. Plus tard, il écrira Le Berger de Chamablanc et Au mont Sans-Souci, un centre de colonie de vacances à la Bourboule.

 

C’est à l’harmonie municipale de son père que le garçon fait ses premières armes, tambour puis cornettiste à piston. Suivra l’étude du saxophone au conservatoire, mais les cuivres contiennent mal son goût pour la poésie et l’écriture. A la guitare, le jeune homme commence à s’envisager en bluesman en chroniquant son environnement et en transposant l’art du Mississippi au Massif central. Sa vie épouse cet imaginaire à la fin des années 1960 : mariage suivi d’une paternité et d’un divorce, nomadisme avec son lot de petits boulots (journaliste, moniteur de ski et de plage) sur le modèle des deux Jack, London et Kerouac. En 1977, il rentre en Auvergne pour y monter Clara, un groupe repéré et aidé par William Sheller.

 

En vain car les échecs vont se répéter et nourrir l’amertume du personnage. En dépit d’une pochette signée par Jean-Baptiste Mondino, Suicidez-vous le Peuple est Mort est un bide commercial d’autant plus programmé que les stations de radio sont rebutées par un tel titre. Toujours marqué par la new wave synthétique de l’époque, le premier mini-album Murat (1982), puis le long format Passions privées (1984), malgré un portrait du trentenaire réalisé par Bettina Rheims, connaissent un destin aussi funeste. La photogénie du beau gosse au regard bleu perçant n’y change rien, ni sa voix suave et traînante. L’aventure semble tourner court puisque Pathé-Marconi lui rend son contrat d’enregistrement.

Ténébreux et inconsolé

Il faudra attendre 1987, alors que Murat a signé chez Virgin, pour qu’une de ses chansons, Si je devais manquer de toi, capte enfin l’attention du public avec 60 000 exemplaires vendus. La pleine reconnaissance suit deux ans plus tard. L’album Cheyenne Autumn, qui inaugure son compagnonnage avec le multi-instrumentiste et producteur Denis Clavaizolle, impose enfin sa marque, une exploration des sentiments amoureux soumise à ses sautes d’humeurs comme aux variations climatiques (Pluie d’automne, La lune est rousse sur la baie de Cabourg).

Le ténébreux et inconsolé fait ses débuts au cinéma devant la caméra de Jacques Doillon pour La Vengeance d’une femme (1990, d’après L’Eternel Mari de Dostoïevski), avec un premier rôle aux côtés d’Isabelle Huppert et de Béatrice Dalle. Cette expérience d’acteur restera sans lendemain, mais Murat sera au centre de Mademoiselle Personne (1996), de Pascale Bailly, qui le montre en tournée, en mêlant documentaire et fiction.

 

Le succès lui apporte bientôt un tube incontestable, le duo éthéré Regrets avec Mylène Farmer, prélude au triomphe qu’est l’album Le Manteau de pluie. Deux extraits font encore le bonheur des radios, l’inquiétant Col de la Croix-Morand avec ce couplet concentrant ses obsessions (« Quand montent des vallées/Les animaux brisés/Par le désir transhumant/Je te prie de sauver/Mon âme de berger/Je suis innocent ») et, sur une thématique identique, la bluette de Sentiment nouveau. Les décennies 1990 et 2000, flamboyantes, l’installent, avec Dominique A, en leader de la scène française, que seul ombrage le commandeur Alain Bashung, rare confrère à échapper à ses sarcasmes – à tel point que Murat reprendra Alcaline.

L’inspiration semble intarissable

Cette forme passe par deux albums magistraux, Dolorès en 1996, perfectionné par six mois de séances au studio Davout à Paris et baudelairien à souhait (« Ce jour, mon cœur se mit à saigner/Comme le lapin de garenne/Qu’il vous fallut un jour égorger/Pour sacrifier à la haine » dans Perce-Neige), puis Mustango (1999), assouvissement de fantasmes américains comme le fut Osez Joséphine de Bashung. Ce chef-d’œuvre a été enregistré à New York et à Tucson (Arizona) avec des locaux, Jennifer Charles, chanteuse du groupe Elysian Fields, Calexico et le guitariste Marc Ribot. Murat brille autant à la scène. En disciple de Bob Dylan, il réinvente systématiquement son répertoire et laisse place à l’improvisation, ce que documentent les trois lives livrés de 1995 à 2000.

Dans un premier temps, l’inspiration semble intarissable comme le confirment le nietzschéen Le Moujik et sa femme(2002), le tour de force, cette fois proustien, qu’est le double CD (ou triple vinyle) Lilith (2003), puis Mockba (2005), comprenant des duos avec Camille et Carla Bruni, et Taormina (2006). En réaction à l’anti-élitisme ambiant, Murat revendique haut et fort ses influences littéraires et fait connaître – bien avant la vogue actuelle – une femme de lettres oubliée, Antoinette Deshoulières (1638-1694), avec Madame Deshoulières (2001), album enregistré avec Isabelle Huppert.

 

En 2005, il consacre 1829 au chansonnier du XIXe siècle Pierre-Jean de Béranger, et referme cette série d’hommages par le magnifique Charles et Léo (2007), son interprétation de poèmes de Baudelaire mis en musique par Léo Ferré. Ses collaborations extérieures continuent de surprendre puisque le voilà parolier du groupe Indochine pour la chanson Un singe en hiver (2003), qui glisse des allusions à l’ancienne colonie française comme à Bob Morane.

Admirateur de Zemmour et Onfray

Sa production pléthorique exige aussi de faire le tri à sa place. Elle comprend en effet le navrant A Bird on a Poire (2004), exercice de pop légère – avec Jennifer Charles et le bassiste Fred Jimenez – derrière un calamiteux jeu de mots en référence à Leonard Cohen. Entre ses amours courtoises moyenâgeuses, la vie des champs rythmée par les moissons et son attention au vivant, de l’insecte au ruminant, Murat peine aussi à se renouveler.

Mais on trouve toujours des perles sur ses albums : Mousse noire (Tristan, 2008), Comme un incendie (Le Cours ordinaire des choses, 2009) ou J’ai fréquenté la beauté dans Babel (2014), enregistré avec des Clermontois, le groupe The Delano Orchestra et Morgane Imbeaud, ancienne chanteuse du duo folk Cocoon. Au moins son monde romantique a-t-il le mérite de proposer une alternative radicale à la domination de la musique urbaine, hip-hop et R’n’B.

 

Après être tombé en arrêt devant les trouvailles de Frank Ocean et de Kendrick Lamar, Murat s’orientera pourtant vers les sons électroniques avec Travaux sur la N89 (2017), objet déconstruit et déconcertant, avant de saluer son illustre homonyme bonapartiste dans Il Francese, surnom donné à Joachim Murat lorsqu’il fut roi de Naples, de 1808 à 1815. Le vétéran désabusé continue de dresser un tableau apocalyptique de la scène française et de l’industrie du disque, que ne devait pas améliorer la pandémie de 2020. Son accablant constat est assorti d’une menace de retrait, qu’aucun de ses fans ne prend au sérieux.

Ceux-ci avalent une dernière couleuvre en octobre 2021 quand Murat fait part dans Paris Match de son admiration pour Eric Zemmour et Michel Onfray, le premier pour son « côté fuck the system », le second pour sa « virilité stoïque ». Sortie évidemment commentée qui en éclipsa une autre : celle de son ultime album, La vraie vie de Buck John.

David Bowie avait publié son testament Blackstar deux jours avant sa disparition, le 8 janvier 2016. Celle de Jean-Louis Murat est intervenue à la veille de la parution de sa toute première compilation, Best of (1981-2021), un recueil de vingt titres chez PIAS. Le bougon avait fini par assouplir sa position après avoir longtemps argué qu’une telle synthèse devait être réservée aux morts.

Jean-Louis Murat en quelques dates

28 janvier 1952 Naissance à Chamalières (Puy-de-Dôme)

1987 Premier succès public avec Si je devais manquer de toi

1989 Album Cheyenne Autumn

1990 Joue dans La Vengeance d’une femme, de Jacques Doillon

1996 Album Dolorès

1999 Album Mustango

2014 Album Babel

25 mai 2023 Mort à Orcival (Puy-de-Dôme)

 
Bruno Lesprit

 

 
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il y a 26 minutes, Rell a dit :

Nécrologie (riche et instructive) du Monde … qui juge Like a bird on a poire « navrant » @Derf

 

 

Ah ah

Je m'en fout royalement : ça reste pour moi un petit bijou, un beau voyage.

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Beaucoup de couvertures à venir, quelques bons articles comme celui de L'Equipe, premiers machins putaclic et aussi quelques archives qui refont surface. 

 

Il y a beaucoup de beaux hommages mais celui-là m'a plus marqué que les autres :

Capucine Sag de [PIAS]

 

 

 


“Babel”, peut être le disque qu’on a le plus écouté au bureau avec Stef, Pauline et Guillaume, au début du label chez Pias. Des centaines de fois. Et puis tous les autres albums, avant et après, de ceux qui laissent des traces dans nos vies. On attendait avec grande impatience l’écoute, quasi annuelle, du nouveau disque de Murat.
Chez Pias, il était adoré. On le suivait dans ses envies, ses idées, parfois ses folies. Quand il nous disait qu’il voulait faire la couv’ de son prochain disque en matière de maillot de coureur cycliste, je réfléchissais déjà au choix de l’usine (on ne l’a jamais fait).


Et puis il y avait l’image, les médias. C’était un sacré sujet.
Sans iPhone 37, on attendait Jean Louis au bout du quai de la gare de Bercy, en espérant l’y trouver. Et puis on le voyait arriver, Jean, boots, T-shirt avec trous de boulettes. Ouf, Jean Louis est venu. Et puis ça se passait quasiment toujours bien. Jean Louis était content d’être là et consacrait du temps et de l’intérêt à tout journaliste qui avait pris le temps d’écouter son disque avec rigueur. On a eu des grands moments de promo, et je me souviendrais toujours de cette émission chez France Inter avec Leti, ou il avait repris Anne Sylvestre, si chère à son cœur. Ce fut un super moment pour nous pour pleins de raisons.


Les photos, c’était encore un autre sujet.
Jean Louis détestait ça. C’était rare qu’il accepte les shootings promo, et on devait parfois se contenter des séries “homme feuille” que Jean Louis envoyait, ou il s’était auto photographié derrière des feuilles d’arbre dans un savant mélange d’art conceptuel et de provoc.
Mais Jean Louis était un vrai gentil. Alors lorsqu’il me voyait arriver les bras chargés de fringues qu’on avait pris le soin de sélectionner puis de trimballer en metro, il jouait le jeu. Certes en “rigo-râlant” et en disant “je suis vraiment ta marionnette” mais il le faisait, un peu pour nous faire plaisir. Et ce fut des couv’ magnifiques, notamment les deux dernières des inRocKs.
Alors on avait un peu pris la confiance, et pour le clip de “Je me souviens”, j’avais pris le train très tôt avec des énormes valises remplies de costumes de cinéma. Je me disais “mais t’es tarée, comment tu vas faire porter une coiffe d’indien à JL Murat.”
J’étais arrivée sous la neige au théâtre de la Bourboule avec mes tenues d’indien et de général napoléonien, il a juste dit “tu vas avoir les pieds mouillés, on va te prêter des bottes”.


Tu vas terriblement manquer Jean Louis.
Aujourd’hui “Je me souviens” et je pense à Laure, tes enfants, ta famille, tes musiciens, Guillaume et tous les gens qui ont travaillés avec bonheur sur tes merveilleux disques.
Nous, on était sacrément fiers de bosser avec Jean Louis Murat.
 

 

 

La compilation est sortie, vous pouvez l'écouter sur Youtube :

 

 

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Il y a 16 heures, Derf a dit :

Sa mort est étonnamment très relayée et commentée. Je suis agréablement surpris qu'il soit tant admiré au final, malgré son caractère de merde et ses sorties provocantes.

Si une petite partie du grand public a envie de le re-découvrir alors ça me donne un peu de joie dans ce malheur.

 

Depuis des années je dis à qui veut l'entendre que le jour (lointain hein) de ma mort, je veux que "Le Monde Intérieur" soit diffusé. Cette chanson est un chef d'oeuvre. 

 

Mes albums de chevet : "Musatngo", "Le Moujik & sa femme", "Like A Bird On A Poire" & "Lilith".

 

 

Bonsoir, je fais parti des nombreux auditeurs qui ont beaucoup aimé Murat à un moment mais qui a décroché.  J'ai jamais eu le "courage" de reprendre tout ce que j'avais manqué. Sa disparition me touche.  Son 1er Best of sera une occasion de m'y remettre.

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J'avais acheté le bouquin "Jean-Louis Murat, coups de tête" il y a quelques années et du coup, voici ce qu'il disait de certains de ses albums :

 

Cheyenne Autumn

"ça fait très années 80, fin du mittterandisme, disque un peu glacé, prétentieux, qui se croit dans une sorte d'exception culturelle. Peut-être bine qu'il se dégonfle avec le temps".

 

Dolorès

"Maintenant, n'importe qui sait se servir d'un sampleur et veut faire du Massive Attack. Et toute la variété française est tombée dedans. Moi, j'ai déjà donné, et je recommencerai plus : l'enregistrement de Dolorès a duré 6 mois, et j'ai cru crever. Tu perds ton temps."

 

Mustango

"On ne travaillait pas beaucoup les morceaux, on discutait, on buvait un coup, je prenais la guitare, je chantais, ils jouaient, on faisait tourner une fois ou deux, on enregistrait et c'était terminé. C'était ce que je voulais, cette espèce de fraîcheur des disques du début des années 1970".

 

Le Moujik & sa femme

"Je regrette de n'avoir pas pris le temps de travailler mes textes à l'époque. Certains avaient été torchés en 5 minutes dans le studio. D'ailleurs, c'était de la merde". 

Et plus tard "Il était pas mal Le Moujik, non ? Mais le son et les guitares, ce n'était pas ça quand même."

 

Lilith

"Je suis allé 10 fois trop vite, en ne passant qu'une heure par chanson. Je ne pourrais pas le réécouter".

 

Le cours ordinaire des choses

"J'ai enregistré 12 chansons très différentes (...) mais finalement ma préférée n'est même pas sur l'album."

 

 

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La vache... archive de 1981 ! 

 

100% Murat dans le live comme dans l'interview. Et très bonne version de "Suicidez-vous le peuple est mort".

 

EDIT : quelqu'un aurait-il accès à cet article svp ?

https://www.parismatch.com/culture/musique/jean-louis-murat-le-destin-dun-homme-plus-que-bien-225708

 

Rien que dans le premier paragraphe on apprend que le prochain album était prévu pour octobre.

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Il y a 15 heures, gorebabygore a dit :

La vache... archive de 1981 ! 

 

EDIT : quelqu'un aurait-il accès à cet article svp ?

https://www.parismatch.com/culture/musique/jean-louis-murat-le-destin-dun-homme-plus-que-bien-225708

 

Rien que dans le premier paragraphe on apprend que le prochain album était prévu pour octobre.

 

On n'apprend pas grand chose, excepté que le prochain album ne devait sortir qu'à condition d'un best-of avant...

 

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