TAYLOR SWIFT - Folklore

[Sreym]

Exile, My Tears Ricochet, This Is Me Trying, Hoax !

[Shiva*]

I knew you
Tried to change the ending
Peter losing Wendy, I
I knew you
Leavin' like a father
Running like water, I

 

[Gonzalez]

Avec ma dernière écoute, je me rends compte que j'aime beaucoup l'album, que j'arrive enfin à retenir les airs et à les différencier

Je peux dire que pour moi, les moins bonnes sont peace, qui me rappelle It's Nice to Have a Friend sur Lover que j'avais déjà pas vraiment aimé, hoax, et invisible strings

[Marceau]

J'ai enfin pu voter au sondage, avec the lakes. Je n'ai pas voter pour mon bottom 3, cardigan, peace et hoax, même si je les écoute de plus en plus. L'album ne me quitte pas, à ce jour mon AOTY (et je ne vois pour l'instant pas de potentiels concurrents ).

[Eddy57450]

Personne ne s’y attendait et elle l’a fait, elle a sorti un album même pas un an après Lover et c’est encore difficile à croire que depuis maintenant deux semaines on a 16 nouvelles chansons (bientôt 17) à découvrir. 
 

Ce projet fou est né de sa collaboration avec Aaron Dessner qui œuvre chez The National le groupe de rock alternatif originaire de l’Ohio et que Taylor a toujours défendu dans ses diverses playlists.

 

D’ailleurs elle dit que c’est leur dernier opus « I AM EASY TO FIND » et plus particulièrement le film qu’ils ont produit avec Mike Mills et dans lequel Alicia incarne une femme tout au long de sa vie qui ont influencé folklore.

 

Perso, j’ai d’abord été déconcentré à l’annonce de la sortie de folklore, tout s’est fait très vite et j’ai compris que Taylor avait collaboré avec le groupe. 
 

Depuis 3 ans je suis activement ce que fait the National, et l’idée d’écouter un album issu d’une collab avec Taylor Swift me paraît improbable et j’ai eu très peur de ne pas aimer.

 

Je pense que folklore est sorti à un moment où je n’en voulais pas. Je pense que folklore est l’album de trop. Je pense que Taylor en fait trop. Et malgré toutes ces réflexions négatives. Je pense énormément de bien de folklore.

 

J’ai mis un peu de temps avant de l’écouter, j’ai dormi sans m’en préoccuper et au petit matin je l’ai écouté sur YouTube, en entier, sur sa chaîne.

 

Je dois dire que les lyric videos sont simples mais je les aime beaucoup. C’est une excellente idée. Je ne voudrais pas écouter l’album d’une autre manière. Les visuels sont simples et les vidéos utilisées qui tournent en boucle sont cliché as fuck mais ça colle au thème de folklore. 
 

La musique dans folklore est à mille lieues de celle qu’on a du se coltiner avec Lover ou reputation. L’arrivé de folklore a vraiment tout bouleversé dans ma vision de sa discographie. C’est comme si folklore avait tout changé. J’ai du mal à écouter autre chose de son répertoire.

 

folklore est excellent. C’est un très bon disque. Avec des chansons divinement chantées, et qui auraient trouvé leur place aux côtés de « The Archer », « It’s Nice To Have A Friend », « Lover », « False God » « Death By A Thousand Cuts » et « Soon You’ll Get Better » de Lover...

 

Elle dit que l’album est né pendant le confinement, mais elle dit aussi que de nombreux textes qu’elle a brillamment su ancré aux prods de Antonoff ou Dessner ont mûri de longues années avant de finir sur folklore.

 

Je disais que Lover souffrait de son manque de lisibilité, on pouvait aimer quelques chansons mais rares sont ceux qui ont choisi de de défendre Lover dans les classements qu’ils tiennent. 
 

Sans surprise, effet de nouveauté oblige, folklore et Red/réputation/1989 se disputent maintenant la première place des personal charts que j’ai pu voir un peu partout. Jour après jour on pouvait voir la sauce folklore prendre chez les fans, les critiques et même les plus durs à cuire. 
 

Ainsi, folklore se retrouvait propulsé au sommet des résultats avec une note de 91 sur metacritic et les critiques avantageuses semblaient se mettre d’accord sur la qualité et les bienfaits de l’album.  
 

Dans la cohue générale que provoque la sortie surprise d’un album qui plus est celui d’un titan comme Taylor Swift, les gens se sont rués sur l’album et il s’agit désormais aux USA du meilleur démarrage  de 2020 au BH100, du tenant du titre de l’artiste la plus streamé et de l’album le plus écouté en une semaine... 

 

Le succès est donc la. Le succès critique et le succès populaire. Si c’était la le but de toute sa carrière, Taylor a conquis le cœur de tous avec folklore.

 

Bien sûr ce serait ennuyeux et je n’aurais rien à redire si c’était mon cas. Même pour un artiste comme elle je trouverai toujours des petits trucs à critiquer. Je pense que folklore est excellent et brillant. Il n’y a rien à jeter.

 

C’est aussi la transformation la plus impressionnante de Taylor, je dirais que c’est un événement aussi commenté que la sortie de son premier album Pop. D’après moi, elle ne refera plus de musique comme celle de Lover ou 1989 ou même reputation. 
 

Je ne sais pas si elle tire tout doucement sa révérence, mais si c’est avec folklore qu’elle veut le faire j’ai pas envie de la voir partir. Surtout pas après un album aussi savoureux.

 

folklore est savoureux, tantôt pop tantôt country tantôt rock tantôt électronique, certaines chansons sur folklore me hantent littéralement. Les paroles de « my tears ricochet » sont tellement justes et déchirantes. Les moments de légèreté de l’album comme « seven », « august » ou « invisible string » parviennent à me transporter dans son univers. Elle est toute tendre dans son « cardigan » aux accents pop mais tout de même assez déroutant et structurellement inédit pour elle pour créer l’illusion et la magie qui anime son clip. Dans cet univers elle est omnisciente, elle est Betty ou James ou encore une conteuse d’histoires. folklore donne la parole à une myriade de vies. C’est un peu comme si Orhan Pamuk avait fait de son Mon Nom est Rouge un album. Et même si elle ne donne pas la vie à des objets inanimés ils font quand même avancer le récit de ses histoires. Folklore est tout sauf un album Swiftien. Si Phoebe Bridgers avait sorti Punisher je n’aurais eu aucun mal à le chérir au milieu de sa discographie... mais dans celle de Taylor Swift c’est comme si on venait de crever un abcès.

 

Taylor la superstar mondialement connue n’est plus qu’une silhouette dans une peinture ou la verticalité des arbres l’efface presque. Elle n’est plus au cœur de ses histoires si ce n’est sur « the last great american dynasty » qui mérite de figurer sur les livres de littératures des LLCE anglais des l’année prochaine: En faisant l’économie de longues phrases et en passant par les métaphores les plus brillantes et adéquates, Taylor se révèle sur Folklore comme l’écrivaine tant redoutée qui entre enfin dans les cœurs des plus insensibles à sa musique.

 

Dans « my tears ricochet » elle écrit du point de vue de la veuve décédée d’un homme qui continue à venir la maudire  même après sa mort. Dans « epiphany » elle ausculte avec presumption les comportements des soignants qui ont lutté pour garder en vie des « mères » et des « filles » du COVID-19 et le fait d’une manière subtile en passant par l’image de l’épiphanie. Qui éveille chez moi des souvenirs vagues de ce qui a trait aux révélations divines. Elle avait abordé ses croyances dans son documentaire et le fait encore dans « mirrorball » : « i am still a believer but I don’t know why ». Elle écrit à propos de son grand père qui a combattu en France pendant la 2ème GM et sans même le dire identifie les soignants à la bravoure et au sens du sacrifice qui ne l’ont pas quitté alors qu’il était blessé et rampait le long d’une plage...

 

Dans « this is me trying » que Matt Berninger lui-même pourrait chanter, elle écrit qu’elle était tellement en avance qu’elle finit par tourner en rond, que ses roues étaient les plus reluisantes mais elles ont rouillé.

 

Dans « betty » elle se demande ce qu’il se serait passé si James avait embrassé Betty, on apprend dans la chanson que James a gardé son cardigan et la boucle est bouclée ( cardigan - august - Betty). Au fond le sentiment de deuil est teinté d’amertume dans « the 1 » ou «  mad woman » et laisse place à la colère « illicit affairs » et à la résolution « invisible string ».

Meme sur « hoax » qui clôture folklore elle est en proie au doute et la métaphore sanglante qui veut faire de son interlocuteur un tambour et de son cœur l’instrument de musique qui finit par céder aux percussions est parmi les plus romantiques que j’ai pu lire :0

 

folklore est donc très sérieux, il ne laisse pas beaucoup de place à l’espoir ou aux rayons de soleil. C’est un peu summertime sadness mais pousse jusqu’au bout. C’est malgré tout lumineux « betty » : «  j’ai rêvé de toi tout l’été » et certains morceaux comme « mirrorball » ou « august » sont les dignes héritières de ses tubes pop les plus célèbres, à commencer par Delicate .  
 

Reste à profiter comme on peut de cet été particulièrement cruel... 

 

 

[Ellioft]

Je rebondis sur la critique postée par mon VDD pour dire une chose : L'impact qu'a eu Alicia Vikander bordel  

 

[Digital Love]

Magnifique

 

 

[Bry(a)n]

^ Je suis d'habitude pas fan de ces fanmades mais là, c'est juste sublime !  

[JSB]

Je réagis que maintenant mais je m'attendais tellement pas à un nouvel album de sa part si tôt (oui oui je faisais partie de ceux qui espérais Cruel Summer en single pour cet été ).

 

Bref cet album est (encore une fois avec elle) tellement bon. Tout s'enchaine avec cohérence et homogénéité 

 

Les textes sont divinement travaillés et l'ambiance que dégage l'album est si pure ! Album de l'année pour l'instant.

 

Enorme coup de cœur pour illicit affairs (le bridge ) !
L'enchaînement august, this is me trying et illicit affairs me met dans des états indescriptibles ! Cardigan en lead est parfait (le texte est incroyable), tout comme The 1, Exile, ou encore Mad Woman.

 

De manière générale la première partie de l'album déboite ! Je zappe cependant quelques fois des titres comme peace, betty ou hoax (que je demande à re-découvrir avec le temps).
 

Bref l'album qui m'accompagnera toute l'année ! Queen Taylor domine le monde encore et encore...

[Esteban]

Je saigne cet album depuis sa sortie.

J'avais été déçu par Lover....je suis donc rassasié!  

Je dois encore l'écouter plusieurs fois pour m'imprégner de cette pépite mélancolique.

 

"I gave so many signnnns" 

[Doï Tao]

The Lakes est si jolie, une piste de cloture parfaite

[Tae]

Le 28/07/2020 à 22:15, Tae a dit :

Selon moi, c'est un album qui s'apprécie dans son ensemble. Le genre de LP que tu mets et que tu laisses courir jusqu'au bout, parce qu'il raconte une histoire, et que tu écoutes dans des moments particuliers, au calme. Pas forcément l'album que tu écoutes en boucle. 

Je m'auto-quote, car la sensation s'est vraiment renforcée un mois après. 

Je l'ai beaucoup écouté à sa sortie, sans doute parce que mon humeur et la période que je traversais s'y prêtaient. Mais depuis, je ne l'ai plus ré-écouté, contrairement à certains de ses autres opus qui ont pu pas mal tourner chez moi, et ce quelle que soit la période. Je pense que le fait que facile 12 chansons sur les 16 aient une vibe plutôt mélancoliques/nostalgiques n'y est pas pour rien. 
 

Peut-être que j'y reviendrai qui sait, mais pour le moment je n'en ai pas envie. Et il ne s'agit pas du "pas envie de ré-écouter" que j'ai pu avoir pour Lover, parce que l'album n'était pas bon, mais le "pas envie de ré-écouter" car je ne suis pas dans le mood pour. 

[Shiva*]

L’album s’adapte à mon humeur, ou peut être est ce l’inverse. Mais j’y reviens tous les jours. 

[Gonzalez]

il y a 29 minutes, Shiva* a dit :

L’album s’adapte à mon humeur, ou peut être est ce l’inverse. Mais j’y reviens tous les jours. 

J'ai aussi l'impression que je peux l'écouter à toutes les humeurs, pour le moment j'ai envie d'y revenir tous les jours !! 

[Solstice]

J'aime pas "the lakes"

Elle dénote vraiment du reste, le texte est plutôt sympa, mais je le trouve en dessous de la majorité de l'album, et l'instrumental ne colle pas du tout à l'album.

De même son phrasé est un peu agressif sur les refrains je trouve, trop forcé... je sais pas, j'accroche pas.