Crédits photo : Laurent Galant / Pure Charts
Vendredi, c’est Franz Ferdinand qu'il ne fallait surtout pas manquer. Les Écossais ont livré une énorme prestation pendant laquelle les tubes ont fusé et les nouveaux titres ont séduit. Un show sur-vitaminé qui a laissé le public sans voix. Une belle rentrée pour le groupe qui s’apprête à dévoiler son quatrième album. L’autre immanquable, c’était évidemment Kendrick Lamar. Après son petit tour de chauffe au Stade de France avec Eminem, le MC était très attendu sur la scène de la Cascade. Kendrick Lamar a enchainé les titres de son excellent album "Good Kid, M.A.A.D City" devant un public conquis. Petit souci technique sur la fin, sans grand incident pour le déjà grand Kendrick.

En milieu d’après-midi, les premiers festivaliers ont pu s’enjouer des bons vieux morceaux de Belle & Sebastian sous un soleil de plomb. Détour par la scène de la Cascade où Savages s'est fait entendre. Les anglaises, vêtues de noir, ont livré un set tout aussi dark. Ça décape ! En fin de journée, Daughter se produisait sur la Scène Pression Live. Avec un premier essai plein de charme, "If You Leave", Daughter n’a pas déçu. On retrouve sur scène toute la sensibilité de son album. Tame Impala était également de la partie ce vendredi et ils n’ont pas manqué de faire planer les festivaliers.

La prestation remarquée de Phoenix : bain de foule pour Thomas Mars

Samedi, Phoenix ou Fauve ? C’était la question de ce 24 août. Comme beaucoup, on a préféré les grands Versaillais. Le groupe a déroulé les morceaux sous d’impressionnantes projections visuelles. Phoenix nous a fait voyager pendant plus d’une heure. Pour son retour à la maison, Thomas Mars s’est accordé un énorme bain de foule. Chapeau ! Un peu plus tôt, il y a aussi eu les retrouvailles avec Nine Inch Nails. Les fans ont investi la pelouse de la Grande Scène pour s’enivrer des titres du groupe. Une set qui a vu défiler les nombreux tubes de NIN. Une claque visuelle et sonore et un Trent Reznor plus que jamais habité par sa musique. En parallèle, de l’autre côté, c’est Vitalic qui a dégainé son set sur-vitaminé, transformant la scène de la Cascade en véritable dancefloor.

Évidemment, il ne fallait pas rater les rockeurs de Black Rebel Motorcycle Club, qui ont livré une jolie prestation. La Femme a également conquis Rock en Seine par sa folie et son talent. Le guitariste du collectif s’est même offert une petite session de surf sur le public pendant "La planche". Enfin, en tout début d’après-midi, c’est à Eugene McGuinness qu'incombait la tâche de réveiller le public avec un rock bien british. Défi pas complètement relevé !

Dimanche, la pluie en guest au Domaine de Saint-Cloud

Heureusement pour les festivaliers, la programmation avait de quoi se réchauffer. The Computers en milieu d’après-midi a bien fait bouger la foule. Du rockabilly bien sympathique pour se remettre en jambe. Puis, les « djeun’s » de Rock en Seine ont investi la scène de la Cascade pour le show Mac Miller. Le jeune rappeur adulé par les moins de 20 ans a su mettre tout le monde dans sa poche. « Hands up » pendant tout le concert ou presque. MS MR se produisait en même temps sur la scène Pression Live. Le groupe semblait toujours aussi heureux de fouler la scène. C’est communicatif, on valide ! Eels et sa bande, sponsorisés par Adidas, ont quant à eux chanté leurs titres sous la pluie. Un temps qui allait finalement plutôt bien au groupe.

En début de soirée, les festivaliers ont eu le choix. Comme beaucoup, on a opté pour le set survolté de The Bloody Beetroots. Mise en jambe idéale avant le show complètement déjanté de Major Lazer. Diplo et ses acolytes ont transformé Rock en Seine en un véritable bordel géant distribuant sifflets et invitations à venir danser sur scène. Stromae est même venu interpréter son "Papaoutai" devant un public en délire. On n'attendait presque que ça en cette fin de festival !

Clap de fin avec le retour très attendu de System of a Down sur la Grande Scène. Pelouse blindée, riffs acérés et tubes à la pelle : le mix idéal pour clôturer cette 11ème édition de Rock en Seine. Vivement l’année prochaine !