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Nouvelle peine pour R. Kelly. Le chanteur américain a de nouveau été condamné ce jeudi à 20 ans de prison pour pédopornographie devant la cour fédérale de Chicago. Un jugement qui vient confirmer la décision de justice prononcée en septembre dernier envers la star déchue du R&B pour production de pédopornographie et détournement de mineurs. « Lorsque nous avons des cas où les accusés sont reconnus coupables d'avoir commis des actes horribles contre d'autres personnes, et que c'est distinct d'autres actes horribles qu'il a commis contre d'autres personnes, nous demandons que cette [peine] soit consécutive » avait alors déclaré le procureur John Lausch, qui avait salué la « force, la détermination et le courage » des victimes dont les souffrances qui leur ont été infligées « sont immenses ».



Cette nouvelle condamnation vient s'ajouter aux 30 ans de prison prononcés contre la star déchue du R&B pour crimes sexuels (trafic sexuel, exploitation de jeunes femmes, racket ou extorsion) lors d'un premier procès dont le verdict est tombé en juin 2022. « Robert Kelly est un prédateur sexuel en série qui, au fil des années, a ciblé des jeunes femmes tout en prenant toujours soin de cacher les abus qu'il commettait sur ses victimes. A l'heure d'aujourd'hui, même après le verdict du jury en sa défaveur, Kelly refuse d'endosser la responsabilité de ses crimes » avaient souligné les procureurs. Néanmoins, cette nouvelle peine ne s'additionnera pas à la précédente. En effet, le juge Harry Leinenweber a ordonné que R. Kelly n'effectue qu'un an et demi de prison supplémentaire après ses 30 ans de détention pour le précédent jugement. « Il y a peu de chances qu'il récidive à 80 ans passés. La majorité de ses crimes ont été commis il y a un demi-siècle » avaient plaidé ses avocats, en réclamant que les peines de prison prononcées soit effectuées en simultané.

En plus de ses deux condamnations, l'interprète du tube "I Believe I Can Fly" avait été acquitté pour des accusations d'obstruction à la justice. Il était alors reproché au chanteur et à deux de ses associés d'avoir menacé une victime pour qu'elle ne témoigne pas, durant un précédent procès en 2008 pour pédopornographie dont il était ressorti non coupable.