Crédits photo : Abaca
Le film qui met le feu aux poudres. Depuis février, tout le monde ou presque trouve son mot à dire sur la tutelle de Britney Spears, après la diffusion du documentaire choc "Framing Britney Spears" qui retrace comment la chanteuse a été traitée par les médias durant sa descente aux enfers et rend compte de sa situation actuelle, elle qui ne peut ni conduire ni dépenser de l'argent sans demander l'autorisation de son co-tuteur, son père Jamie Spears. Du coup de gueule de son petit-ami Sam Asghari aux excuses publiques de Justin Timberlake, le grand déballage médiatique provoqué par le film a suscité un flot de réactions. De nombreuses stars de la musique, comme Miley Cyrus ou Hayley Williams, sont montées au créneau pour faire part de leur écoeurement. « Aucun artiste ne devrait endurer une telle torture infligée par une société et des médias totalement misogynes. Le débat et la prise de conscience sur la santé mentale n'en seraient pas là si elle n'avait pas payé ce prix affreux » a notamment commenté la chanteuse de Paramore sur ses réseaux sociaux, appelant à un vrai débat sur le sujet.
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Si elle n'a pas vu "Framing Britney Spears", Britney Spears a expliqué qu'elle en avait assez de voir des documentaires fleurir à son sujet, dénonçant « l'hypocrisie » des studios qui profitent de son histoire. « Pourquoi souligner les moments les plus négatifs et traumatisants de ma vie depuis toujours ? » s'interroge la princesse de la pop, qui aimerait se focaliser sur le positif pour se reconstruire : « Même si j'ai eu des moments assez difficiles dans ma vie, j'ai eu beaucoup plus de moments incroyables ».
"A l'époque, je ne savais pas"
A l'occasion de la sortie du documentaire "All I Know So Far" sur sa dernière tournée mondiale, Pink était de passage le week-end dernier dans l'émission "Watch What Happens Live" d'Andy Cohen, qui l'a interrogée sur son sentiment face à la détresse de Britney Spears. Comme beaucoup, la chanteuse a confirmé avoir été interloquée par le documentaire après l'avoir regardé. « J'adore Britney mais le truc avec nous autres spectateurs, c'est que personne ne sait ce qu'il se passe. Nous ne sommes pas sur place. Et j'aurais aimé l'être, je pense qu'on aurait tous aimé, parce qu'on ressent ce fort sentiment de protection envers elle pour la simple et bonne raison que c'est un ange. Tout ce que je sais, c'est qu'elle est incroyablement adorable et je veux qu'elle soit heureuse » a confié l'interprète de "Cover Me In Sunshine".
Puisqu'elle l'a côtoyée sur les tapis rouges pendant des années et qu'elle a évolué dans la même industrie qu'elle, Pink admet se sentir coupable de ne pas avoir su ce qui se tramait en coulisses. « Je déteste me sentir sans défense ou impuissante alors je ne peux qu'imaginer ce qu'elle traverse. Elle aurait eu besoin de plus de soutien. Les médias l'ont déchirée, les paparazzi sont des pourritures et j'aurais aimé la contacter pour lui donner un câlin » a avoué l'artiste de 41 ans, qui reconnaît volontiers avoir une part de responsabilité : « Je me sens triste qu'à l'époque, lorsque ça a commencé, je ne savais pas. Je suis une personne forte, j'aurais pu lui tendre la main. J'aurais pu, je ne sais pas, faire plus ».
P!nk tells @BravoWWHL she "felt sad" after watching 'Framing Britney Spears' documentary:"I'm a strong person. I could have reached out more." pic.twitter.com/Uhv36vJ7Kc
— Pop Crave (@PopCrave) May 21, 2021
Dans sa bataille juridique pour sa liberté, Britney Spears a rendez-vous le 23 juin pour une nouvelle audience devant la justice américaine, qui devra statuer sur sa tutelle. La popstar pourrait alors contester la mainmise de son père Jamie Spears, qui régit sa vie et ses finances depuis plus de 12 ans, afin que sa tutelle soit confiée à Jodi Montgomery, une professionnelle qui avait pris le relais lorsque son père avait fait face à de graves ennuis de santé début 2019.