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La diffusion du documentaire "Framing Britney Spears" le 5 février a mis le feu aux poudres. Retraçant les conditions de la tutelle de la popstar, dont la vie et les finances sont contrôlés par son père Jamie depuis plus de 12 ans, le film a causé une résurgence du mouvement #FreeBritney appelant à l'émancipation de l'ex-princesse de la pop, dont la descente aux enfers avait précipité cette décision de justice prise en 2008 par un tribunal de Californie. Alors que Justin Timberlake s'est excusé pour avoir participé à l'acharnement médiatique dont elle a été victime, le petit-ami actuel de Britney Spears, Sam Asghari, a fait part de sa rancoeur et sa colère contre Jamie Spears. « Il est important que les gens comprennent que je n'ai aucun respect pour quelqu'un qui essaie de contrôler notre relation et qui nous met constamment des bâtons dans les roues. Selon moi, Jamie est un con fini » a-t-il balancé, dressant le portrait d'un homme manipulateur qui n'agirait pas dans l'intérêt de sa fille. Ex-assistante de la chanteuse, sa cousine Alli Sims a même révélé avoir subi des menaces la forçant à couper les ponts avec Britney Spears : « Je peux dire à 100% qu'il menaçait ma vie. J'étais sûre qu'il en était capable, alors je n'ai plus répondu aux appels de Britney ».

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"Jamie ne dit pas qu'il est le père parfait"

Si les langues se délient, Jamie Spears nie en bloc les accusations dont il fait l'objet. L'an dernier, le père de la star avait dénoncé une "conspiration" orchestrée par des fans malveillants. « Le monde n'a aucune idée de ce qui se passe. C'est à la justice californienne de décider ce qu'il y a de mieux pour ma fille. Ça ne concerne personne d'autre » avait-il affirmé. En réalité, Jamie Spears tient à faire savoir publiquement qu'il aimerait voir la tutelle de sa fille prendre fin. Par la voix de son avocate Vivian Lee Thoreen, qui apparaît dans le documentaire, l'homme s'est exprimé sur l'antenne de CNN cette semaine. « Jamie n'aimerait rien d'autre que de voir Britney ne pas avoir besoin d'une tutelle. Que la tutelle prenne fin ne dépend en réalité que de Britney. Si elle veut y mettre un terme, elle peut remplir les documents pour y mettre fin » a affirmé l'avocate, prenant la défense de son client face à l'image qu'on tente de lui coller : « Toute histoire a besoin d'un méchant, mais les gens se trompent. C'est l'histoire d'un père aimant, loyal et dévoué qui a sauvé sa fille d'une situation dangereuse pour sa propre vie. Les gens la blessaient et se servaient d'elle. Jamie a sauvé sa vie (...) Il ne dit pas qu'il est le père parfait et qu'il va recevoir le prix du Père de l'année. Comme tout parent, il ne partage pas toujours le même point de vue sur ce que Britney pourrait vouloir. Mais Jamie croit que chaque décision qu'il a prise l'a été dans son intérêt à elle ».

Regardez la bande-annonce du documentaire "Framing Britney Spears" :

"Tout ceci est complètement faux"

Le 11 février, une juge de Los Angeles a rejeté le recours de Jamie Spears qui s'opposait à la co-gestion de sa tutelle par la société Bessemer Trust Co. Lors de l'audience, son avocat Samuel Ingham III a rappelé que sa cliente ne voulait pas de son père comme tuteur à l'origine. Interrogé sur ce bras de fer avec Bessemer Trust Co, Vivian Lee Thoreen a botté en touche. « Jamie ne s'est jamais opposé à ce que Bessemer soit désigné comme co-tuteur. A la dernière audience, il a été rapporté que Jamie essayait d'obtenir plus de pouvoir et tout ceci est complètement faux. Ce que nous demandions est que Jamie et le co-tuteur aient une influence équitable, nous avons toujours été cohérents là dessus » a-t-elle objecté. Des déclarations que les fans inconditionnels de la star ont accueilli avec défiance et scepticisme, à en croire les nombreuses réactions hostiles sur les réseaux sociaux.