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Depuis plus de 30 ans, Michael Jones est indissociable de Jean-Jacques Goldman. Si les deux artistes ont cartonné avec le trio Fredericks / Goldman / Jones dans les années 90, ils ont séduit la France avec "Je te donne". Sorti en 1985, le duo s'est transformé en véritable tube qui a révélé Michael Jones au grand public et a continué d'imposer Jean-Jacques Goldman comme l'un des chanteurs phares des années 80. Ainsi, la chanson restera numéro un du Top 50 pendant huit semaines consécutives et se vendra à plus d'un million d'exemplaires, soit le single le plus vendu de la carrière de JJG. 35 ans après sa création, le morceau continue de fédérer les Français et est même au programme du spectacle des Enfoirés "Le Pari(s) des Enfoirés", en guise d'interlude interprétée par Michael Jones.
"Ce n'est pas aussi énorme que les gens peuvent penser"
Mais combien rapporte aujourd'hui "Je te donne" à Michael Jones ? Invité de l'émission de Non Stop People "Good Morning Week-end", durant laquelle il a annoncé la blessure de Patrick Bruel aux Enfoirés, le Franco-Gallois se désole de petits problèmes financiers liés au titre : « On a perdu beaucoup de zéro sur les redevances SACEM tout simplement parce qu'il n'y a quasiment plus d'émissions musicales, ça passe encore sur certaines radios mais aujourd'hui avec les réseaux sociaux et les plateformes de streaming, ce n'est pas quantifiable ». L'artiste, présent aux Enfoirés cette année, a ainsi révélé le montant qu'il touche grâce à ce hit : « Depuis, les ventes de disques ont baissé énormément. Maintenant ce sont les spectacles qui rapportent le plus niveau droit d'auteur. Moi, je dois toucher dans les 5.000 euros. On est payé par semestre. Ce n'est pas aussi énorme que les gens peuvent le penser ».
Cela n'empêche pas Michael Jones de se sentir fier de cette collaboration de longue date avec Jean-Jacques Goldman, qui n'a pas sorti d'album depuis 2001 : « Ma carrière est indissociable de la sienne. Nous nous connaissons depuis plus de 30 ans. Il y a des milliers de musiciens qui auraient aimé être à ma place ».