Décidément, GIMS ne sait pas rester inactif très longtemps ! Depuis quatre mois, l'artiste assure d'une main de maître la promotion de son dernier album "Le fléau", certifié disque de platine, et qui a eu le droit à une multitude de clips dont "Yolo", "Immortel", "Oro Jackson", "Origami", "Sicario" avec Heuss L'enfoiré ou "Jusqu'ici tout va bien", choisi comme générique de la série "Ici tout commence" sur TF1. Un succès de plus à ajouter à la collection de la star, premier rappeur francohpone à avoir rempli le Stade de France en septembre 2019 et qui, derrière le strass et les paillettes, mène une vie placée sous le signe du partage. « Je donne aussi, j'ai des associations avec mon frère Dadju. OK tu peux être bling mais il faut le justifier. Redonner c'est une forme de reconnaissance. Je ne pense pas que ce soit quelque chose de mal de prendre un avion privé ou de s'habiller chez Hermès, et je ne me pavane pas en disant : "Regardez j'ai ça et ça vaut cher" » expliquait-t-il en décembre dans Paris-Match, en répondant aux critiques dont il fait l'objet concernant l'argent.

"Let's go, c'est Marseille en direction de Paris-Centre"

Parmi les mille et un projets que prépare l'artiste ? Le retour sur scène de la Sexion d'Asssaut, qui devrait avoir lieu en septembre prochain mais risque d'être reporté en raison de la crise sanitaire, et des sorties de singles ça et là pour entretenir la flamme avec le public. Le mois dernier, pour fêter le million de ventes de son album "Ceinture noire" (2018), GIMS avait dégainé le freestyle "Pyongyang". En ce mois d'avril, le rappeur ne se découvre pas d'un fil mais dégaine deux tubes en puissance : une reprise de "Belle", chanson culte de la comédie musicale "Notre-Dame de Paris", avec Slimane et Dadju, et "GJS", titre rap dont le nom se compose des initiales des deux confrères avec lequel il prend le micro : Jul et SCH. Rien que ça !

Crédits photo : Pochette du single
L'événement est de taille puisque le morceau "GJS" réunit trois des plus gros vendeurs de disques en France. Hyper productif, Jul est même devenu le rappeur qui a écoulé le plus de disques de l'histoire dans notre pays. Son acolyte marseillais, lui, vient de signer le deuxième meilleur démarrage de l'année derrière Les Enfoirés avec "JVLIVS II", arraché à 63.000 exemplaires à sa sortie. Autant dire que l'alliance entre les trois, emmenée sur un terrain hip-hop pur et dur, fait donc des étincelles. La production du morceau a été confié à Boumidjal (Damso, Kaaris, SCH...) et offre à chacun d'entre eux l'occasion d'enchaîner les punchlines à une vitesse soutenue, en réglant leurs comptes avec leurs détracteurs au passage : « Let's go, c'est Marseille en direction de Paris-Centre / Collaboration que je trouve très intéressante ». A l'instar du "Fléau", GIMS revient donc à ses premières amours et ses fans ne seront pas déçus du voyage. "GJS" devance d'ailleurs l'arrivée d'une réédition pour le quatrième album solo du musicien, dont la date de sortie n'est pas encore connue.