Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Gims ne compte pas lâcher sa "Ceinture noire" de sitôt. Plus de deux ans après sa sortie, le rappeur continue d'exploiter son troisième album, déjà écoulé à plus de 800.000 exemplaires, dont 470.000 au niveau physique et digital. Un énorme succès dû principalement à ses tubes, qu'ils soient en solo ("Miami Vice", "Caméléon") ou partagés avec Sofiane ("Loup-garou"), Vianney ("La même"), Maluma ("Hola Senorita") et même Sting ("Reste"). Sans oublier sa grande tournée qui a fait de lui le premier rappeur francophone à remplir le Stade de France en septembre dernier. Et si les derniers mois de l'année risquent d'être chargés pour Gims, entre son "Décennie Tour",, un quatrième album et le retour événement de la Sexion D'Assaut, il dévoile aujourd'hui le clip de "Malheur malheur" , 19ème vidéo de l'ère "Ceinture noire" !

Un clip en rapport à l'actualité

Après avoir dévoilé la face sombre du succès dans "Le prix à payer", diffusé en boucle à la télévision, le clip de "Malheur malheur" permet à Gims d'évoquer l'état du monde à travers différents écrans de télévisions qui projettent les événements de ces derniers mois comme les manifestations du mouvement Black Lives Matter ou la crise mondiale de coronavirus. Un constat sombre et réaliste qui colle à l'esprit du titre, dans lequel Gims raconte « ce qui a pu se passer en Libye, en Tunisie, le printemps arabe un peu partout » en parlant « de l'homme avec un grand H, de la nature, de mon père, de la guerre » comme il l'expliquait au Dauphiné Libéré. Une chanson engagée produite et composée par Renaud Rebillaud, sur laquelle il chante : « Malheur à moi, je suis né ici / J'ai voulu m'faire une raison, on m'a dit : "C'est ainsi" / Malheur à moi, j'ai vu ces cornes dans la nuit / Papa m'a dit : "Ne dis rien car, ici, c'est ainsi ». Un tube de l'été ?

Regardez le clip de "Malheur malheur" par Gims :