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Ne le prenez pas pour un SDF ! Ce n'est pas parce qu'il a décidé de mener une vie de bohème qu'il n'a pas d'argent et qu'il dort dans la rue. C'est en quelques mots l'idée que l'artiste défend dans les colonnes de France dimanche, étonné de l'interprétation qui est faite de ses récentes déclarations. En effet, il y a quelques mois, le guitariste a révélé avoir tout plaqué pour vivre sur les routes. « J'ai vendu tout ce que je possédais et je pars tel un sans domicile fixe à travers la France, avec ma guitare et mon balluchon ! » avait-il expliqué. « Je ne suis pas SDF, je suis globe-trotter. Mes enfants sont grands et je ne suis plus obligé d'avoir un domicile fixe » a-t-il rappelé à France dimanche. Francis Lalanne a aussi décidé de rompre avec les habitudes d'une vie traditionnelle car il ne supportait plus le harcèlement du service des impôts dont il était la cible.

"Je n'ai pas envie de cautionner ce système"

Pour VSD, il a expliqué il y a quelques jours avoir fait l'objet de très nombreux contrôles fiscaux. « Moi, j'en ai eu 29 en 25 ans » a-t-il précisé. Le monde tel qu'il est aujourd'hui ne semble plus convenir à l'artiste qui s'en prend désormais au système bancaire. Invité du "Grand Show" de Non Stop People, l'interprète de "Rien qu'un jour" a donné son point de vue sur le fonctionnement « immoral » des banques. « Je fais partie des gens qui considèrent que l'argent liquide n'est pas l'argent sale. Pour moi l'argent sale, c'est le faux argent. Quand un organisme bancaire vous prête de l'argent qu'il n'a pas et vous crée une dette, et finalement va s'engraisser avec cette dette qu'il a créée, sans avoir les moyens de vous la garantir, moi, je n'ai pas envie de cautionner ce système » a-t-il affirmé, qualifiant le système bancaire de « dictature ».

Visionnaire, il estime également « la banque, telle qu'elle est conçue aujourd'hui, s'effondrera, parce qu'on ne peut pas abuser ainsi des gens impunément » a-t-il ajouté, avant de conclure que, lorsqu'« on n'a plus de charges à payer, de maison et de crédits », « on a beaucoup d'argent pour vivre ».