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David Guetta peut avoir le sourire ! Après plus d'un an et demi de fermeture à cause de la crise sanitaire, le DJ français a pu regoûter aux joies des platines, suite à la réouverture des clubs et discothèques aux quatre coins du globe. « Avec la fin des restrictions, je pense qu'on va aller dans trois ou quatre ans de folie. Je l'ai vu. J'étais l'un des premiers gros artistes à se produire à Vegas quand ils ont rouvert. La fête, c'était dingue. Je n'avais pas vu ça depuis 10 ans » confie pour le journal canadien La Presse celui qui a pu jouer ses tubes devant les fêtards d'Ibiza, de Miami ou de Washington. Mais pendant la pandémie, David Guetta n'est pas resté inactif, multipliant les singles comme "Let's Love" avec Sia, "If You Really Love Me (How Will I Know)" avec John Newman ou encore un remix du "Love Tonight" de Shouse, tout en organisant des concerts caritatifs à Dubaï ou Paris. « Je suis un hyperactif et j'ai commencé à faire de la musique tous les jours, tous les jours » confie le roi des platines, qui aime mettre sa popularité au service de certaines causes : « J'ai toujours voulu faire un peu plus pour aider des gens, mais je suis tellement occupé dans ma vie normale, que je n'ai jamais pu vraiment y consacrer du temps. C'était l'occasion ».

"Au début, ça me touchait énormément, je devenais fou"

Si David Guetta est aujourd'hui une star mondiale incontestée, cela n'a pas toujours été facile. Celui à qui l'on doit "Flames" assure avoir reçu des nombreuses critiques au cours de sa carrière. « Ça fait partie du succès » philosophe-t-il aujourd'hui : « Au début, ça me touchait énormément, je devenais fou ». Selon le DJ, c'est au début des années 2010 qu'il a été le plus critiqué, au moment où il devient une superstar mondiale en signant "I Gotta Feeling" pour les Black Eyed Peas ou "When Love Takes Over" et "Titanium". « À l'époque, je venais d'une scène plus underground. On disait : "David Guetta, c'est commercial. Il travaille avec des artistes pop" » précise-t-il. Mais aujourd'hui, l'artiste peut s'estimer fier d'avoir été le fer de lance pour de nombreux DJs à travers la planète : « J'ai quand même cette expérience d'avoir déjà été critiqué très fort pour qu'ensuite, tout le monde fasse la même chose. Donc, ça me touche quand même moins que ça me touchait à l'époque ».

En novembre dernier, il se confiait déjà au Monde sur les critiques qu'il recevait fréquemment, dénonçant « une sorte de snobisme » à son égard : « Mais personne en France ne faisait mes chiffres de ventes, j'étais reconnu par le public. C'est l'éternel réflexe français de critiquer le succès. Mais la longévité finit par calmer les choses. Il arrive un moment où on ne peut pas faire des dizaines de tubes uniquement par hasard ». Le message est à nouveau passé !