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BEYONCÉ ACT II COWBOY CARTER (29 MARS 2024) : TEXAS HOLD EM/16 CARRIAGES


Messages recommandés

Le 20/04/2024 à 08:45, Glory a dit :

 

 

D'ailleurs elle est auteure sur ce titre.

 

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Et pour clôturer une bonne fois pour toute le débat sur les cheveux de la dame:

 

Le 22/02/2024 à 17:22, The Mad King a dit :

Beyoncé n'a pas de longs cheveux comme on les voit sur les pages précédentes.

 

 

Le 20/02/2024 à 22:30, Solí a dit :

Oui elle porte parfois des perruques ou des extensions mais ça n’empêche que sous les perruques il y a ses cheveux naturels qui pour le coup sont très dense et très long.

 

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Le 17/04/2024 à 00:14, Lolo6077 a dit :

 

J'ai fait un grand tour Cultura, Fnac, Espace Culturel Leclerc, Carrefour en région parisienne, et je n'ai RIEN trouvé ni en CD ni en vinyle ...

 

La Fnac avait juste mis en avant 2 exemplaires de Renaissance.

Pareil chez moi, rien en physique, je vais devoir patienter... mais jusqu'à quand ?  Étrange ce lancement tout de même !

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Le 20/04/2024 à 08:45, Glory a dit :

 


Superbe!

 

 Il s’agit par ailleurs d’un des meilleurs textes de la disco de B. « I can’t get no days off, I don’t get no days off, truly I’m feeling that I have to say that thing twice » :crybaby:

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Il y a 2 heures, Solí a dit :

 

Et pour clôturer une bonne fois pour toute le débat sur les cheveux de la dame:

 

 

 

SHOCKED ! 

 

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Je ne vais pas faire dans la mauvaise foi en trouvant une explication saugrenue : je suis surpris de voir ses vrais cheveux ... A force de mettre principalement des perruques et les cacher, je pensais sincèrement (comme beaucoup de noirs le pensaient aussi) qu'elle n'avait pas cette longueur. 

Voila comment fermer nos gueules... Ok Queen Bi ! 

 

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Il y a 12 heures, Sir_K a dit :

On sait comment ça se passe pour Bodyguard sur les radios ? Est-ce qu'il est joué sur des radios françaises ?

 

Perso, j’ai entendu le duo avec Miley l’autre soir sur Europe 2. Ils vont peut-être embrayé avec ce nouveau titre ?

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Article payant du Courrier International:


https://www.courrierinternational.com/article/analyse-beyonce-raconte-la-plus-americaine-de-toutes-les-histoires-sur-cowboy-carter

Citation

 

Analyse. Beyoncé raconte “la plus américaine de toutes les histoires” sur “Cowboy Carter”


Depuis sa sortie, le 29 mars, l’album “Cowboy Carter” a fait couler beaucoup d’encre. Beyoncé puise dans les sonorités country tout en rendant hommage aux origines africaines-américaines du genre, explorant avec brio les États-Unis d’aujourd’hui et de demain, analyse le critique Spencer Kornhaber dans “The Atlantic”.


Comme beaucoup d’entre nous, Beyoncé pense aux États-Unis et à leur fin. Son nouvel album, Cowboy Carter, s’ouvre sur Ameriican Requiem, un morceau stupéfiant qui nous invite à renoncer à certaines “grandes idées”, à dire adieu aux “amis qui n’en sont pas” et à quitter “la jolie maison où l’on n’a jamais vraiment été chez soi”. S’agirait-il d’un requiem pour la nation elle-même ? Pour sa propre américanité ? Ou Beyoncé nous raconte-t-elle la plus américaine de toutes les histoires, c’est-à-dire comment se réinventer pour survivre ?


La réponse est dans la musique. Depuis que le banjo du morceau [sorti en avance] Texas Hold ‘Em a pris la tête du classement des meilleures nouveautés country, en février, nombreux se demandaient si le huitième album de la chanteuse ressemblerait à une grande fête de village où tout le monde serait invité. Sauf qu’Ameriican Requiem – véritable tempête de vents solaires où se déchaîne un funk psychédélique de sitars, de guitares et de cordes vocales rugissantes – est bien plus que ça.


Des légendes pour collaborateurs


Pour ce “requiem américain”, Beyoncé – épaulée par des légendes comme Jon Batiste (à la production) et Raphael Saadiq (cocompositeur) – convoque Sly Stone, Prince et Erykah Badu, dont les œuvres avant-gardistes voyagent à travers le cosmos en quête d’une forme de libération inatteignable dans leur propre pays. “Pays” [le premier sens de country, en anglais], toujours ce fichu mot.


Difficile d’imaginer conversation plus stérile que celle portant sur un genre, a fortiori quand ce dernier se comprend aussi bien en termes musicaux, commerciaux, démographiques et pour l’essentiel au doigt mouillé. Réduire la country à un label quasi scientifique, c’est passer à côté du message de Cowboy Carter. Beyoncé n’essaie pas de revendiquer un morceau de territoire disputé, elle nous montre ce qu’il est possible de faire au sein de nos frontières communes.


Alors oui, la country est une influence majeure de cet album qui évoque brièvement – trop brièvement ? – un héritage noir rural avec la présence de pionniers comme Sister Rosetta Tharpe et les contributions vocales de nouveaux venus comme Tanner Adell. Beyoncé livre un fervent plaidoyer pour défendre sa famille : d’abord, droite dans ses bottes, avec l’ode à la maternité de Protector. Puis avec la ritournelle pêchue de Bodyguard, parfaite pour un road trip. Et, enfin, dans la noirceur de Daughter, improbable murder ballad tout droit sortie des Appalaches.


Seul Levii’s Jeans se rapproche des récentes productions de Nashville [capitale du Tennessee et de la country] – probablement parce qu’à l’instar de Morgan Wallen et de sa country pop, le titre reprend essentiellement les fondamentaux du R’n’B sexy de Beyoncé et les rhabille en denim. La chanteuse invite même le rappeur blanc Post Malone sur un refrain que Wallen n’aurait pas renié. Si Levii’s Jeans devient le tube qu’il mérite d’être, Beyoncé aura réussi sa démonstration – moi aussi, je peux le faire – avec une délicieuse ironie.


Le pays et la maison


Son plus grand plaisir semble être de jouer sur le sens du mot “country”, de la même manière qu’elle l’avait fait avec la house de Renaissance, chef-d’œuvre de dance music sorti en 2022. Country et house, le “pays” et la “maison”, sont simplement des endroits où vivent les gens. Un pays est un lieu plein de traditions, et ces derniers temps, aux États-Unis, le traditionalisme – et la question de savoir qui peut revendiquer quelles traditions – fait son grand retour sur les plans politique et culturel. Beyoncé y répond avec d’autres mythes nationaux : les États-Unis en tant que creuset multiculturel, lieu d’innovation et nation dont le futur est plus intéressant que le passé.


Il suffit d’écouter Riiverdance. Le titre résume ce qu’elle y fait : la star imprime sa marque sur un style folk typiquement blanc [Beyoncé fait référence à Riverdance, spectacle de danse traditionnelle irlandaise populaire dans les années 1990]. D’abord, il y a un riff de guitare, simple, clair, net, qu’elle syncope en dictant un ordre, “Dance !”, qui le transforme en groove hip-hop. Ce titre serait déjà un carton s’il se contentait d’être une forme d’expérimentation sonore, mais il se double d’une balade pleine de charme : huit couplets d’amour, chantés d’une voix grave et veloutée sur des harmoniques fluctuants, soit autant de tableaux relatant un conflit jusqu’à sa résolution. L’histoire, et les pas de danse qu’elle inspire, pourrait se poursuivre éternellement. Mais là encore, il y a tellement plus à écouter sur Cowboy Carter.


Viser aussi grand que l’Imax


A-t-on le droit de faire un album de soixante-dix-huit minutes comptant 27 chansons ? Pas sûr, mais il y a une raison à cette exubérance. Avec Renaissance, Beyoncé avait dit vouloir se libérer du “perfectionnisme et des atermoiements” pour donner libre cours à l’excès et à l’expérimentation. Ce faisant, elle répondait à la délicate question de la place du format album à l’ère du streaming. Sur Spotify et TikTok, les chansons et surtout les extraits de chansons sont diffusés hors contexte, pour un public dont la capacité de concentration ne cesse de diminuer. Résultat, de nombreux artistes ont commencé à usiner du contenu comme autant de jetons qu’on glisse dans les machines à sous algorithmiques. Les chansons raccourcissent, mais les albums sont de plus en plus longs et de moins en moins cohérents.


Cowboy Carter tente de démontrer qu’on peut viser grand sans sacrifier le fond. L’album se déroule naturellement et développe ses thèmes et ses ambiances, entrecoupés d’interludes aussi brefs que charmants. Les télescopages de ton et de rythme titillent l’oreille sans l’irriter, si bien que l’album peut parfaitement s’écouter comme une playlist. Lancez les premiers titres, très sentimentaux, quand vous préparez le dîner et, plus tard dans la soirée, faites cracher les haut-parleurs avec les flamboyants morceaux de la fin. De bout en bout, l’album vous secoue comme un spectacle en Imax où s’enchaînent les refrains entêtants. La constellation multimédia que forment Beyoncé, Barbie, Dune, et Taylor Swift nous livre une seule et même leçon : pour surnager dans l’océan des productions culturelles, il faut taper fort sans négliger les détails.


La musique suffit à faire passer un message


À ce niveau, les raccourcis et les maladresses se remarquent. Certaines paroles de chanson piquent un peu les oreilles (“Je suis plus froide que les eaux du Titanic”, gronde-t-elle sur Daughter). Certains titres, comme la reprise du Blackbird des Beatles, semblent avoir été enregistrés par pur principe. Bon nombre de textes ne font que reprendre les thèmes d’anciens albums – célébrant le succès de Beyoncé, à la fois important et mérité –, agrémentés de nouvelles métaphores à base de cheval et de whisky.


Je suis conscient qu’à une époque où les textes donnent dans l’hyper littéral et l’hyper personnel, Beyoncé conçoit toujours la musique comme une forme d’art viscéral. On pourra néanmoins regretter que pendant sa virée au pays de la country, genre réputé pour les histoires qu’il raconte, la chanteuse n’ait pas de grande révélation à nous faire.


Cowboy Carter n’est pas non plus l’album de la contestation que certains espéraient depuis que Beyoncé s’est présentée au Super Bowl de 2016 dans une tenue inspirée des Black Panthers. Si elle critique le pays dont elle brandit le drapeau sur la pochette de l’album, elle le fait d’une voix extrêmement modérée.


Mais ce qui fait la force de Beyoncé, c’est précisément sa foi dans l’idée que la musique suffit à faire passer un message, et pourquoi pas à faire bouger les choses. Dans Amen, le titre qui clôt l’album, elle revient sur le thème d’Ameriican Requiem et de tous ces édifices bâtis sur le mensonge et le sang qui s’effondrent aujourd’hui. Sa voix est remplie de fierté, peut-être parce que nous sommes encore une nation où, comme elle avec cet album, les gens savent prendre des risques.

 

 

Les Inrocks: https://www.lesinrocks.com/musique/cowboy-carter-beyonce-a-t-elle-sorti-son-chef-doeuvre-614254-29-03-2024/

 

 

Elle a assisté au set de Chöe à Coachella, planquée derrière le rideau en fond de scène. 

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Cette gestion de l'édition physique me gonfle à un point. Elle a un public et des ventes physiques pas dégueulasses et pourtant elle sort une édition au compte goutte en rupture sans crédits, une édition assez fade. 

Cowboy carter méritait une édition cd/vinyles qui claque. 

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Il y a 1 heure, Kinderfeld a dit :

Cette gestion de l'édition physique me gonfle à un point. Elle a un public et des ventes physiques pas dégueulasses et pourtant elle sort une édition au compte goutte en rupture sans crédits, une édition assez fade. 

Cowboy carter méritait une édition cd/vinyles qui claque. 

 

C'est malheureusement ce qui se passe car la production de vinyle prend du temps donc il faut envoyer l'album assez tôt pour faire beaucoup d'exemplaire.

Sauf que forcement après tu as des nouvelles idées, des nouvelles inspirations.

Après pour le coup "Beyincé" et "Carter" ont des arrangements différents pour les mêmes chansons ce qui assez grotesque. 

Pour Taylor Swift c'est la même chose elle a envoyé son premier album en octobre et au final elle avait encore des chansons. 

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